Affaire Benalla (suite)

Benalla: cette mise en garde de Bruno Roger-Petit quand il était encore journaliste prend tout son sens aujourd’hui

Deux mois avant d’entrer à l’Élysée, le futur porte-parole d’Emmanuel Macron avait détecté un gros faible chez le président : la qualité de sa gouvernance.

Avant de devenir le porte-parole de l’Élysée fin août 2017, Bruno Roger-Petit n’a pas seulement chanté les louanges d’Emmanuel Macron. Deux mois avant de prendre ses fonctions élyséennes, le chroniqueur politique a aussi mis en garde le chef de l’État, »avant qu’il ne soit trop tard », contre la principale faiblesse de sa gouvernance: la multiplication des affaires. Mais le déclenchement de l’affaire Benalla montre que ses conseils n’ont pas été suivis.

Fin juin 2017, BRP s’inquiétait déjà sur BFMTV de la tournure que risquait de prendre le quinquennat. Invité à commenter la mésentente entre Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique et son collègue de l’Agriculture, Stéphane Travert, sur le dossier des néonicotinoïdes, le journaliste rappelait les précédents « couacs » survenus en à peine un mois et demi de présidence. La gestion de l’affaire des assistants parlementaires MoDem obligeant François Bayrou et Marielle de Sarnez à quitter le gouvernement et celle de l’affaire Richard Ferrand contraignant le ministre de la Cohésion des territoires à se rabattre sur la présidence du groupe LREM à l’Assemblée, ne présageaient rien de bon pour l’avenir d’après lui.

Le futur porte-voix élyséen prévoyait que les journalistes continueraient de « scruter » les agissements des uns et des autres. Et qu’une fois passée la popularité sondagière, les prochains dysfonctionnements pendraient un tournure « beaucoup plus problématique » aux yeux de l’opinion si Emmanuel Macron ne s’attachait pas à mettre enfin en œuvre « la qualité de gouvernance » annoncée pendant sa campagne électorale. « Il y a des réglages qui doivent être faits avant qu’il ne soit trop tard » prévenait-il, comme le montre notre vidéo.

 


Le préfet Michel Delpuech est à son tour auditionné sur l’affaire Benalla.

Le préfet de police l’a su par l’Elysée


L’affaire Benalla vue de l’étranger

2 commentaires sur Affaire Benalla (suite)

  1. Cessez de vous torturer les méninges, le responsable de tout ce qui se trame politiquement depuis Mai 2017 au plus haut niveau de l’Etat , c’est grâce au  » chérubin du palais » ,c’est lui le Chef qui vire en vingt quatre heures le CEMAA ,des Ministres à peine nommés et conçoit le mansuétude pour un obscur de sa cour rapprochée !La question est : qui TRAHIT qui ?

  2. Cela ne l’a pas empêché d’aller à la soupe qui était alors aguichante. Maintenant il déchante. On ne va pas le plaindre.

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