Jean-Louis Debré très critique envers la politique actuelle

Jean-Louis Debré, l’ancien président du Conseil constitutionnel, s’est montré critique vendredi envers la politique actuelle.

« Vous ne pouvez pas demander aux Français, et il a raison de le demander, de faire des efforts, de faire en sorte que les APL on les diminue, très bien. Et en même temps acheter pour un demi-million de vaisselle pour l’Élysée », a tancé Jean-Louis Debré, invité sur LCP.

L’ancien président du Conseil constitutionnel et de l’Assemblée nationale a jugé qu’un « état de doute et d’interrogation » a succédé à un « état de bienveillance ».

« Un métier du spectacle »

On ne peut pas « en même temps s’adresser aux Français en disant « allez on va réduire un certain nombre de prestations » et en même temps se faire construire une piscine à Brégançon (lieu de vacances du couple présidentiel, ndlr), aucun président de la République ne l’a fait », a-t-il fustigé.

« Vous dites « il faut maintenant faire un effort on relève tous les manches, on se met au boulot » et il a raison de le faire, « on fait des réformes » et il a raison de les faire », a-t-il concédé, mais la politique est « devenue un métier du spectacle », a-t-il déploré.

« Mais le drame, c’est que nous n’avons aucune autre solution, la droite s’est conduite comme un bateau ivre dont chaque chef a un cap différent. La gauche, vous l’avez entendue ? Elle a disparu », a-t-il constaté. Et à propos du congrès, il martèle : « jamais dans notre histoire, même du temps de De Gaulle, il n’y a eu cette concentration de pouvoir »

 

9 commentaires sur Jean-Louis Debré très critique envers la politique actuelle

  1. Gilles Le dorner 77 // 2 août 2018 à 21 h 10 min //

    Le soin ce n’ est pas tout mais tout de même ne pas oublier l’hôpital

  2. Gilles Le dorner 77 // 26 juillet 2018 à 21 h 46 min //

    Une tempête dans un verre d eau petite phrase d un monarque en com /un verre d eau sans tempête un simple verre d eau comme un vote comme un droit en simple dignité qu’elle France

  3. Gilles Le dorner 77 // 26 juillet 2018 à 6 h 50 min //

    Faut il relire Lamartine ou Victor Hugo pour percevoir les dérives de régime , sans respect ni dignité

  4. « Un métier du spectacle »….Vous n’avez pas tout à fait tort Monsieur DEBRE, mais c’est ce qu’a voulu cette bande d’écervelés ,de tous bords politiques, qui sur fond d’abstention importante a voté pour ces « comiques troupiers en marche ».
    Et le spectacle va continuer puisque personne ne ferme les guichets du théâtre du « palais ».

  5. La culture du spectable ne dure qu’un temps

    Pourquoi pousser le citoyen à des efforts qu’il va devoir inlassablement fournir jusqu’à ce que mort s’en suive, pour gravir fier comme Artaban, les marches des pyramides une à une, alors qu’elles se moquent avec insolence jusqu’à leur sommet, et ce depuis plus de quarante siècles, de l’exploitation de l’homme par l’homme qui aboutit toujours au sacrifice d’une majorité de bâtisseurs au profit d’une minorité de marchands d’espérance ?

    Qui peut encore douter de cette supercherie mondiale qui se renouvelle toujours dans le même sens à chaque rotation terrestre mis à part les jeunes oisillons encore au début de leur apprentissage qui vivront à leur tour, l’état de bienveillance puis celui du doute et des interrogations ?

    il faut croire que le rêve demeure l’éternel moteur de l’action humaine qui est source de tous les profits. Lorsque la cruelle réalité saute aux yeux, il est déjà trop tard. En dépit des amères constatations, chacun devra se résoudre néanmoins à relever ses manches pour se remettre au travail, non pas simplement parce que la morale inculquée l’ordonne, mais par nécessité, pour espérer manger à sa faim dans des assiettes en carton ou pour se payer une entrée aux bains municipaux exigus, lieux de mixité sociale comme à ses débuts sous la Rome antique.

    Ce n’est pas tous les jours en effet, que le roi invite les Français à sa table et sorte pour la circonstance ses assiettes produites par la manufacture nationale de Sèvres qui nous coûte un pognon de dingue ou dans sa future piscine du fort de Brégançon qui ne ressemblera en rien à une piscine gonflable achetée trois sous dans un supermarché juste pour faire trempette. Que peuvent alors dans ce cas partager en commun un roi et ses sujets alors que leur monde et leurs valeurs sont très opposés. Pourraient-ils même cohabiter ? Tout au plus, le temps d’une pause photo qui transpire l’hypocrisie.

    Il pourra clamer devant ses troupes comme le fit Napoléon, qu’il a monté ses plans grâce aux rêves de ses soldats endormis. Tant que le volcan ne crache pas sa lave mortelle, le monde endormi ainsi que la plèbe éloignée des lieux du pouvoir se contenteront d’observer le feu d’artifice jaillissant des entrailles de Vulcain. Sauf qu’à vouloir trop éblouir jusqu’aux flancs par le jeu de la séduction sans contrepartie, le spectacle risque de tourner à la provocation lorsque le thermomètre sera en surchauffe.

    RF 15.7.2018

  6. À part sa propre carrière qu’a t’il fait dans l’intérêt Général?
    Ah si, les avantages des députés ça il a œuvré!

  7. Jacques Payen // 14 juillet 2018 à 23 h 10 min //

    Comme disent les jeunes de mon quartier : « Ah, le bouffon ! »
    Il y a un an, monsieur fils ne tarissait pas d’éloges et d’espérances sur le nouvel élu !
    Fallait pourtant pas être sorcier pour savoir que Macron ferait la politique de Bruxelles et de sa Corporation bancaire.
    Nous sommes là au … degré zéro de la politique !

  8. d'ERNEVILLE // 14 juillet 2018 à 22 h 51 min //

    Mr DEBRE dit tout haut ce que je pense très fortement. C’est une honte de voir comment des responsables en qui le peuple fonde des espoirs de vie meilleure manipulent justement ce peuple au point de lui donner toujours plus de précarité. Aujourd’hui encore j’ai croisé une pauvre dame désœuvrée ne sachant où aller, pourtant notre société est toujours plus riche. Merci Mr DEBRE

  9. Tiens, Jean-Louis Debré se réveille de sa longue léthargie! De plus sur un sujet plutôt mineur et non pas majeur comme la politique rétrograde économiquement et socialement de Macron et de ses prédécesseurs. Ni de sa soumission l’UE sous domination allemande, ni de la soumission aux Etats-Unis depuis que Sarkozy a fait réintégrer la France au commandement militaire intégré de l’Otan en 2007 que le général de Gaulle nous avait fait sortir justement en 1965 pour échapper à la tutelle étatsunienne ce que dénonce Djordje Kuzmanovic le conseiller militaire et diplomatique de Jean-Luc Mélenchon et qui propose d’en sortir ainsi que l’euro et de l’UE. Comme quoi le gaullisme se trouve largement bien ailleurs que chez les présumés héritiers du Général.

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