Les dirigeants européens se trompent sur la nature des événements en Méditerranée. Ils les voient comme une affaire d’asile et d’immigration. Or, nous ne sommes plus dans cette logique. La question essentielle n’est plus celle de personnes qui viennent en Europe, légalement, pour y travailler, y vivre leur vie de famille, ou, avec leur conjoint et leurs enfants, y chercher une protection face à des persécutions. Nous sommes au contraire dans une logique de guerre pour le contrôle de la Méditerranée. Des réseaux esclavagistes puissamment organisés sont en train de déstabiliser à la fois l’Afrique et l’Europe. Ces mafias criminelles mettent à profit la situation du continent africain et le désarroi d’une partie de ses populations, prises en otage, pour accumuler de gigantesques fortunes. Et face à cette réalité, les dirigeants européens qui ne voient rien, n’entendent rien, ne comprennent rien, se montrent d’un aveuglement et d’une lâcheté qui a peu de précédents historiques. Plus ils se déchirent, s’insultent mutuellement et plus ils refusent, par lâcheté de prendre leurs responsabilités. Nous assistons à une véritable débâcle de l’autorité politique en Europe. Les gesticulations, les coups de menton, les insultes ne sont rien d’autre que le signe du renoncement et de la lâcheté.
Plutôt que d’étaler leur impuissance et leur manque de courage face aux mafias esclavagistes, les grands Etats européens d’immigration devraient assumer leur responsabilité devant l’histoire en mettant en place une force navale et aérienne d’intervention collective pour frapper militairement et réprimer les réseaux esclavagistes qui saccagent le continent africain et déstabilisent l’Europe. Pour cela, il faut prendre la maîtrise des lieux d’embarquement qui sont des zones de non droit échappant à un pouvoir d’Etat. En parallèle l’Europe a la responsabilité historique de s’engager dans un plan massif de soutien au développement économique et social de l’Afrique, et de repenser sa politique migratoire pour favoriser les mobilités nécessaires dans les deux sens, organisées en fonction des capacités d’accueil des pays de destination et des impératifs de développement des région d’origine, dans le strict respect de l’Etat de droit, du droit international et des lois européennes et nationales et de la protection des victimes authentiques de persécutions. Aujourd’hui, l’explosion politique de l’Europe, la poussée des haines nationalistes et de la violence sur tout le continent n’est rien d’autre que le produit de l’aveuglement et de la lâcheté des classes dirigeantes. Si rien n’est fait, l’Europe marche au désastre. L’histoire n’est-elle pas un éternel recommencement?
Maxime TANDONNET
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Et si on parlait de la paix et des paix . D’ Orient aussi . Il est un parmi des naufrages et de La Valette en Malte que ne résument pas un lieu ni une villégiature de vacances et qui signifie aussi en leçon du moins pour certains et plus qu’ aller jusqu’ au bout de ses rêves et dans un large enseignement , ne pas se décourager , ne pas renoncer , ne pas désespérer , fidélité . Désespérer , comme espérer , bien sûr ce n’ est pas au premier abord un terme neutre ou strictement commun dit en œcuménisme , si tant est que l’ œcuménisme existe de son seul nom et s’il n’est pas actes aussi en réponses et Appel . Comment le nommer , ou ne pas le nommer ? prémisse ? le vivre simplement peut-être , petits pas et courages des paix , quand tant paraît complexe et inextricable , petits pas de journées d’ Assise comme pour les uns hors-les-murs ou pour d’ autres s’effacer un peu aussi , comme se dépouiller des rancoeurs et murs en nos mémoires inscrites il est vrai par les coups de l’ histoire , chemins en Partage , chemins de journées d’ Assise , de nos actes aussi , qu’ importent les moqueries en retour de le dire , chemins en Partage , partage des terres aussi , d’ Orient aussi , comme Espérer aussi
« Plutôt que d’étaler leur impuissance….aujourd’hui, l’explosion politique de l’Europe, la poussée des haines nationalistes et de la violence sur tout le continent n’est rien d’autre que le produit de l’aveuglement et de la lâcheté des classes dirigeantes. » Certes vous n’ avez certainement pas tort mais en n’oubliant pas que toutes ces abominations comportementales de politicards sont le fruit de la confusion entre égos et égaux, entre conséquence et cause et entre but et moyen.
Je ne suis pas certain, en l’état de mes informations que Maxime Tandonnet ait raison de sonner l’alarme.
Je suis en revanche certain que sa thèse est parfaitement possible et qu’il serait criminel de l’ignorer, comme il a été criminel d’ignorer certaines menaces pourtant probables entre 1933 et 1939.
Il appartient aux pays Européens baignés par la Méditerranée d’engager ensemble et tout de suite des discussions avec les états d’où proviennent les migrants. et notamment ceux des boat people. Il faut également les avertir que si des discussions ne permettent pas éradiquer les réseaux de passeurs, il nous appartiendra de mettre en place les moyens militaires nécessaires.
Nul ne doit se laisser impressionner par les jérémiades relatives au néo colonialisme.
Etienne Tarride
Bien d’accord, j’ajouterai à t on le droit d’accueillir tout ces jeunes venus d’Afrique. N’est ce pas accepter de siphoner les forces vives et donc une partie de l’avenir de ces pays ? Ces pays qui ont demandés et obtenus leur autonomie, qu’en ont ils fait ?? Ils n’ont jamais été capable de l’assumer, toujours dans un état d’esprit d’éternel assisté. Sauf que les fonds envoyé ont été utilisés à à peu près tout sauf à leur développement et a leur évolution encore moins au bien être des peuples, qui préfère aujourd’hui venir chercher des aides à la sources sachant qu’en restant chez eux ils n’en verront pas la couleur grâce à des gouvernements qui se vautrent dans la corruption et hypothèque l’avenir.
BONJOUR
je viens de publier un livre sur les CYCLES DE LA GUERRE qui rejoint en partie les analyses développées ci-dessus
Il faut mettre en évidence la complicité active des ONG à buts humanitaires avec l’alibi des bons sentiments des passeurs et mafias, trafiquants d’êtres humains.
La difficulté est de mettre d’accord les grands et petits états européens avec tous des intérêts, des réactions divergents. Ne pas laisser un état seul comme l’Italie face à cette vague migratoire illégale ce qui rend bien compréhensible l’actuel gouvernement italien. Cesser de penser que des organismes bureaucratiques et technocratiques tels ceux de l’UE puissent imposer aux états des quotas de réfugiés et migrants illégaux dont ils ne veulent et surtout que l’Allemagne, une fois de plus, impose sa volonté et sa façon de voir de façon unilatérale.