Chevènement en piste électorale
L’alliance avec Dupont-Aignan devrait se concrétiser pour les régionales
Les relations entre Dupont-Aignan et Chevènement ne datent pas d’hier. En 2005, déjà, JPC l’avait reçu à Belfort. Photo d’archives
Il faut lire le Chevènement dans le texte, toujours clair et précis. Il faut aussi le suivre entre les lignes, espace souvent lourd de sous-entendus chez l’ancien ministre.
L’ancien élu belfortain, qui a démissionné du MRC avant l’été, veut avec son club « République moderne » (RM) dépasser les « clivages obsolètes » des partis politiques pour s’adresser à « tous ceux pour lesquels le mot patriotisme a gardé un sens ». La majorité des membres du MRC ne l’a pas suivi dans sa volonté de se joindre à Nicolas Dupont-Aignant, le président souverainiste, et pour eux répulsivement de droite, de « Debout la République » (DLR).
Dans une longue déclaration intitulée « la France en grand », qu’il vient de publier sur son blog, Jean-Pierre Chevènement précise que son club ne sera pas seulement un espace de réflexion : « République moderne n’exclut pas l’action politique. Elle se réserve, le moment venu, d’apporter son soutien à des candidats aux élections locales ou nationales qui partageraient ses valeurs et ses propositions » détaille-t-il.
Des listes partout en France
Dans le même temps, Nicolas Dupont-Aignan vient de donner ces derniers jours deux informations : son parti, « Debout la République » (DLR), sera représenté « partout » en France pour les prochaines régionales. Dupont Aignan estime que les Français en ont assez des socialistes et des républicains (ex-UMP) mais qu’ils ne veulent pas pour autant tomber dans les bras du Front national.
Le lancement de la campagne se fera lors des universités d’été de DLR, prévues à Yerres (Essonne) les 28 et 29 août prochains. Jean-Pierre Chevènement vient de confirmer qu’il sera à ce rendez-vous, où il interviendra au sujet de l’école pour dire tout le mal qu’il pense de la réforme du collège de Najat Vallaud-Belkacem. Mais le propos devrait être plus large…
La probabilité est donc extrêmement élevée de voir, en Franche-Comté en général et à Belfort en particulier, des listes Debout La République soutenues publiquement par Jean-Pierre Chevènement, qui risque de s’impliquer d’une façon ou d’une autre dans cette campagne au cours de ces prochains mois.
Le projet est déjà bien avancé. A Besançon, par exemple, Debout la République tiendra une réunion départementale le 24 juillet pour constituer la liste DLR du Doubs pour les prochaines régionales.
Philippe PIOT
nous sommes aujourd’hui à la veille des élections régionales et point d’alliance avec Chevènement et j’en suis fort aise – le jour où NDA et DLF avanceront main dans la main, ce sera sans moi !
Votre analyse cher Jacques Payen aboutit à une conclusion pleine de bon sens :
« Il conviendrait de renouer là avec l’intention initiale du général de Gaulle, en 1962. Il souhaitait que l’élection présidentielle fut l’occasion de faire surgir des tréfonds de la nation des hommes neufs, n’ayant pas forcément d’attaches avec des partis, mais étant en situation de répondre à ses attentes.
Si nous ne sommes pas capables de susciter un tel candidat, le vote de 2017 sera celui de la désespérance. »
Il est cependant à craindre que notre sort soit déjà scellé dans nos errements électoraux antérieurs : Nous sommes ce que vous fûtes et la gomme à effacer les mauvaises tendances politiciennes n’aura pas de prise en 2017 sauf si le Ciel nous tombe sur la tête…..car ,hélas, c’est souvent à cette occasion que les français et les françaises se remettent la tête à l’endroit !
Oui, il est plus que temps que JPC et NDA fassent front commun ..tant de choses les unissent (indépendance nationale, euro, rôle de l’Etat, politique scolaire, service public…).
Le patriotisme ne peut-être réservé au FN !
Pour info il y’a plusieurs mois que DLR est devenu DLF.
Le FN est inconciliable avec un mouvement gaulliste. Le FN est un mouvement anti-de Gaulle.
Il est bien temps !
C’est en 2002 que le candidat à la Présidentielle Chevènement aurait pu -aurait dû- parler » à ceux de l’autre rive », leur tendre la main.
Il fût peut-être devenu alors l’homme de la Nation.
Il préféra jouer un jeu interne au « peuple de gauche ». Avec le succès que l’on sait.
Son engagement au côté de Dupont-Aignan est certes respectable, et ne sera peut-être pas inutile.Surtout dans des élections à caractère national, telles que les Régionales. Il démontre que les lignes de tranchées partisanes commencent à se fissurer.
Mais c’est à un défi de plus grande envergure que devraient se consacrer les gaullistes et républicains de tous bords:
susciter et promouvoir la candidature d’un homme ou d’une femme incarnant une politique de Salut Public en vue de la présidentielle de 2017.
Politique, économiste, intellectuel, philosophe, grand scientifique ou chef d’entreprise… L’essentiel étant sa capacité à proposer un dessein , un avenir au pays, dans une vision d’unité. Écoutons autour de nous, même dans les grands médias aux mains du CAC40 et de l’État.
Ces français capables d’incarner l’intérêt supérieur existent, travaillent, écrivent, parlent, défendent leurs convictions.
Il conviendrait de renouer là avec l’intention initiale du général de Gaulle, en 1962. Il souhaitait que l’élection présidentielle fut l’occasion de faire surgir des tréfonds de la nation des hommes neufs, n’ayant pas forcément d’attaches avec des partis, mais étant en situation de répondre à ses attentes.
Si nous ne sommes pas capables de susciter un tel candidat, le vote de 2017 sera celui de la désespérance.
il faut, a un moment ,regarder la vérité en face, depuis la création, de son partis NDA, ne décolle PAS…il faut donc, trouver, une alliance, que cela vous plaise ou NON.. il y a que le Front National ,voyez ,les irresponsables de L.UMP , un tout petit accord et l » union de la gauche, serait dans L.OPPOSITIONS je vous souhaite, bonne chance