Le chômage accentue sa hausse en octobre
Le chômage a accentué son rebond en octobre en France après sa baisse inattendue du mois d’août, progressant dans toutes les tranches d’âge, y compris chez les moins de 25 ans qui bénéficient le plus des contrats aidés, selon les chiffres publiés jeudi par le ministère du Travail.
Les demandeurs d’emploi de catégorie A (sans aucune activité) ont augmenté ainsi de 0,8% en France métropolitaine, après leur hausse de 0,6% du mois de septembre qui faisait suite à un recul de 0,3% en août.
Leur nombre s’est accru de 28.400, un plus haut depuis les 31.500 de plus enregistrés en février, pour atteindre 3.460.900.
En ajoutant les catégories B et C (personnes ayant exercé une activité réduite), le nombre d’inscrits à Pôle emploi a augmenté de 26.000 le mois dernier, soit de 0,5%, pour s’élever à 5.154.200 en métropole et 5.457.400 en incluant les départements d’Outre-mer.
Sur un an, le chômage affiche une croissance de 5,5% pour les demandeurs de catégorie A, soit le rythme le plus élevé depuis les 5,7% de décembre 2013, et de 5,6% pour l’ensemble des catégories.
Par tranche d’âge, la plus forte hausse d’octobre dans la catégorie A a été enregistrée chez les 25-49 ans (+0,9%), devant les seniors (+0,8%) et les moins de 25 ans (+0,6%).
Le nombre de chômeurs inscrits depuis plus d’un an à Pôle emploi a augmenté pour sa part de 0,9% (+9,4% sur un an), leur proportion progressant encore de 0,2 point à 43,1%.
Les entrées à Pôle emploi ont diminué de 2,7% sur le mois malgré une hausse de 6,4% des licenciements économiques. Dans le même temps, les sorties ont augmenté de 2,1%, grâce notamment à un bond de 12,2% des radiations administratives par rapport à septembre.
Les offres d’emploi collectées par Pôle emploi ont augmenté de 0,1% sur le mois mais accuse un recul de 5,8% sur un an.
(Yann Le Guernigou, édité par Yves Clarisse)
© 2014 Reuters –
Méfions -nous des effets retards principalement dus aux dispositifs N+1 à tuer le temps inventés pour faire glisser les demandeurs d’emploi en salle d’attente à reconversion , à commencer par la longueur des procédures de règlement judiciaire des liquidations d’entreprises .Cessons de croire que la mécanique mise en place d’inscription de personnes privés d’emploi conduit à l’appréciation exhaustive de l’effort à accomplir pour donner à la France un travail à chacun et à chacune. Il y a donc une marge entre privés d’emplois identifiés et statistiques du chômage !