Allocution du 26 août 64

 

20 ans après la libération de Paris, le général de Gaulle prend la parole place de l’Hôtel de Ville.

« Ce fut, naguère, le service et ce sera, pour toujours, l’honneur de la Résistance d’avoir voulu faire d’un pays prostré, humilié et opprimé, tel que l’était la France à la suite du désastre et de la capitulation, un peuple belligérant, fier et libre. »

S’il rend hommage aux alliés, il insiste sur le rôle essentiel de la résistance et des troupes FFL.

« Il fallait, d’abord, que Paris lui-même combattît pour briser ses chaînes, au lieu d’être un enjeu passif entre l’ennemi et les alliés. »

Il rappelle que dès le 19 août la police parisienne s’emparait de l’hôtel de Ville et harcelait l’ennemi.

« Aussitôt, les éléments des forces de l’intérieur entraient en ligne à leur tour… Partout, la population assistait et acclamait les combattants de la résistance ». Il évoque dans quelles condition Paris fut libéré par la 2e division blindée de Leclerc. Mais le Général situe l’enjeu essentiel : « Il fallait, qu’après avoir subi l’opprobre et l’abandon et quelles que pussent être, dans le succès survenu, les ambitions partisanes, il consacrât la légitimité du gouvernement de la Résistance, c’est-à-dire celui de la défense nationale »

Dans sa conclusion le Général précise, une fois de plus, qu’il convient, pour la France, de s’assurer des garanties élémentaires, « un Etat solide, une défense moderne et une nation rassemblée ».

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