Benoît Hamon : « Arnaud et moi ne sommes pas loin des frondeurs »
Petite annonce à relayer sur tous les médias gratuits : “La France cherche un gouvernement, même d’occasion “
Chaque jour une nouvelle rose bien épineuse pour Hollande et Valls. Chaque jour chacune des épines grossit et devient un pieu. Chaque ministre est à lui seul un gouvernement. Aucune solidarité, aucune convergence politique. Chacun pense à sa carrière « politichienne ». Il est bien loin le temps où un ministre ne travaillait que pour la France.
Alain Kerhervé
« une ligne jaune a été franchie », selon l’entourage de Valls
Après Arnaud Montebourg, qui a plaidé, samedi dans nos colonnes, pour un changement de cap économique du gouvernement, c’est au tour de Benoît Hamon de vouloir « dire les choses ». Dans l’édition du dimanche du 24 août du Parisien, le ministre de l’éducation se livre à quelques critiques contre les choix budgétaires du président François Hollande et de son premier ministre Manuel Valls.
« La relance de la demande est la condition de la réussite de la politique de l’offre qui a été faite depuis deux ans. On ne peut rien vendre aux Français s’ils n’ont pas des revenus suffisants », explique au Parisien Benoît Hamon, qui doit prononcer dimanche un discours sur le sujet lors de la fête de la rose de Frangy, organisée autour d’Arnaud Montebourg.
Manuel Valls : il est « hors de question » de changer de politique économique
Comme son collègue de l’économie, le ministre de l’éducation dit d’ores-et-déjà dans Le Parisien qu’il a dans son viseur la politique menée outre-Rhin : selon lui, la chancelière allemande Angela Merkel « ne peut plus être celle qui donne le la de l’orientation européenne. L’Allemagne sert ses intérêts personnels, pas ceux de l’Europe ».
Concernant les parlementaires socialistes très critiques vis-à-vis du gouvernement, Benoît Hamon déclare qu’« Arnaud [Montebourg] et moi ne sommes pas loin des frondeurs, …”
Source : Le Monde.fr avec AFP
Laisser un commentaire