L’avenir de la dissuasion au XXIe siècle
Intervention de Jean-Pierre Chevènement devant la Direction des Applications militaires (CEA) à Bruyères-le-Châtel, mercredi 4 juin 2014.
J’avais vingt ans quand le général de Gaulle a prononcé à l’Ecole militaire son célèbre discours sur la dissuasion tous azimuts. J’ai tout de suite compris ce que cela voulait dire : quelle que soit la configuration géopolitique, la France devait être capable d’assurer par elle-même sa défense. Ce qui était vrai au XXe siècle le demeure au XXIe. Le général de Gaulle exprimait une vue d’homme d’Etat. Bien sûr, il y avait la guerre froide et la France, sans renier ses alliances, et d’abord celle qui la liait depuis si longtemps aux Etats-Unis devait quand même éviter que son territoire ne soit à nouveau ravagé. De là découlait le refus de la « doctrine MacNamara », dite de « riposte graduée, » qui était, certes, rationnelle du point de vue des Etats-Unis, mais pas du point de vue de la France. Notre dissuasion serait donc stratégique, seul un intérêt vital pouvant entraîner non son exercice, mais le déclenchement du feu nucléaire. (Lire la suite ICI)
Remarquable mise au point.
Mille fois d’accord avec la dernière phrase : la dissuasion nucléaire c’est la France. L’abandonner c’est accepter la disparition de la France, qui a commencé sous l’impulsion des hommes qui se succèdent à la tête du gouvernement français depuis 30 ans et dont le pire est aux commandes aujourd’hui;
C’est au peuple français de savoir si il se contente de ce consensus mou actuel , plutôt préoccupé par la détention du dernier IPhone que par le destin de son pays, et donc sa disparition probable en tant que Nation souveraine déjà programmée et à laquelle travaillent , dans l’ombre, ceux qui ont la charge de la défendre.