La hausse du chômage s’accélère en avril

"Le changement c’est maintenant !"

disait le slogan PS….

Source : Reuters

 

taux-chomage-france-stagne-76-L-1Le nombre des demandeurs d’emploi inscrits en catégorie A (sans aucune activité), a progressé de 14.800 en avril, soit 0,4%, en métropole, ce qui porte leur total à un nouveau record de 3.364.100.

La hausse du chômage s’est accélérée en avril, après un ralentissement en mars, selon les chiffres diffusés mercredi par le ministère du Travail.

Le nombre des demandeurs d’emploi inscrits en catégorie A (sans aucune activité), a progressé de 14.800, soit 0,4%, en métropole, ce qui porte leur total à un nouveau record de 3.364.100.

En ajoutant les catégories B et C (les personnes ayant exercé une activité réduite), le nombre d’inscrits à Pôle emploi a augmenté de 36.400, soit 0,7%, pour s’élever à 4.985.900 en métropole et 5.285.600 en incluant les départements d’Outre-mer.

Sur un an, la hausse est de 3,5% pour la catégorie A en métropole et de 4,2% pour les catégories A, B et C.

Le nombre de demandeurs d’emploi de plus de 50 ans, en hausse ininterrompue depuis début 2008, a progressé de 0,7% en avril pour la catégorie A et de 0,9% pour A, B et C. Sa hausse atteint 11,6% sur un an pour la catégorie A et 11,1% pour A, B et C.

Dans le même temps, le chômage des jeunes a renoué avec la hausse (+0,2% en catégorie A et +0,4% en A, B et C), même si le recul sur un an persiste (-3,8% pour la catégorie A et -2,3% pour A, B et C).

Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits depuis un an ou plus à Pôle emploi s’est accru de 1,1% en avril, sa progression sur les douze derniers mois atteignant 10,5%.

L’Unedic a relevé la semaine dernière sa prévision du nombre de demandeurs d’emploi cette année et prévoit encore une hausse l’an prochain.

Selon le gestionnaire de l’assurance chômage, le nombre de chômeurs en catégorie A augmentera de 103.000 en 2014 et de 60.100 en 2015.

PAS D’AMÉLIORATION SANS RETOUR DE LA CROISSANCE

Pour que la situation s’améliore, "il faudrait une reprise de la croissance sur plusieurs trimestres, puisque vous avez toujours un décalage de deux à trois trimestres entre la reprise de la croissance et l’amélioration sur le front de l’emploi et du chômage", explique Bruno Ducoudré, économiste à l’OFCE.

La croissance économique a été nulle au premier trimestre.

"Il faudrait une croissance assez forte, de l’ordre de 0,4 point par trimestre, pour attendre une baisse significative du chômage, sachant que les entreprises aujourd’hui sont toujours en sureffectifs", ajoute-t-il.

Des propos qui font écho à ceux du vice-président de l’Unedic, Jean-François Pilliard, membre du Medef, qui soulignait la semaine dernière qu’il ne fallait pas attendre d’effet immédiat sur le chômage de la mise en œuvre du pacte de responsabilité promis par François Hollande.

"Les effectifs ne se sont pas adaptés ni à la baisse de volume ni à la baisse de marge" enregistrées depuis la crise de 2008, expliquait-il. "Ça veut dire qu’entre le moment où la croissance revient et le moment où ça a un impact significatif sur le chômage, vous avez un effet de décalage."

Dans un entretien aux journaux du groupe Ebra publié mercredi, le ministre du Travail, François Rebsamen, disait ne pas s’attendre "à une aggravation significative" du chômage en avril.

"Mon objectif est que la moyenne sur le deuxième trimestre de cette année soit inférieure à la moyenne du premier trimestre. Et à nouveau au troisième trimestre… Les dispositifs sont là, mais il faut aussi que l’économie française reparte", ajoutait-il.

2 commentaires sur La hausse du chômage s’accélère en avril

  1. CARAMELS, BONBONS ET CHOCOLATS

    « Ensemble tout devient possible ».

    C’était le slogan du candidat UMP Nicolas Sarkozy à la présidentielle de 2007.

    Et puisque plus rien ne devenait impossible l’homme providentiel allait renverser la courbe du chômage c’était une certitude.

    Mieux encore il assurait un service après-vente sans qu’il soit nécessaire d’exiger de lui son bilan qui n’est toujours pas clos à ce jour, car il voulait être jugé sur ses résultats.
    A ce propos,rappelez-vous de l’émission  » A vous de juger » sur France 2 en 2007 au cours de laquelle, devant les Français, N.Sarkozy disait être tenu à une obligation de résultat sur le plan du chômage et non pas à une obligation de moyens et que si la barre des 5% du taux de chômage d’ici la fin de son quinquennat n’était pas atteinte cela signifierait  pour lui je cite  » c’est un échec, j’ai échoué, et c’est aux Français d’en tirer les conséquences ».

    Résultat, au bout de ses 5 ans de règne, le taux de chômage atteignait pratiquement les 10% de la population active soit une augmentation de 700 000 à 1 million de chômeurs supplémentaires selon les modes de calcul de nos experts.

    Ce qui n’empêchera pas le Monsieur mille volts du Trocadéro, au lieu de tirer lui-même les conséquences de son échec, de se représenter avec un nouveau slogan en 2012 « La France forte », bien mieux qu’un bon piment rouge.
    Encore des mots toujours des mots, les mêmes mots…

    Les Français l’ont remercié tant la facture était salée mais également des sympathisants et surtout militants qui aujourd’hui déchirent leur carte ump avec ce sentiment d’avoir été abusé par l’affaire Bygmalion de ces derniers jours.

    Il sera désormais de plus en plus difficile pour les futurs candidats venus d’horizons divers, énarques, normaliens, polytechniciens, experts en communication et tout le gratin habituel (qu’est ce qu’on se bidonne dans ce pays!) de duper les Français à l’avenir.

    Le Président actuel François Hollande en a pris conscience dans la mesure où il déclarait récemment lors d’une visite à l’usine Michelin de Clermont-Ferrand « Si le chômage ne baisse pas d’ici à 2017,je n’ai, ou aucune raison d’être candidat, ou aucune chance d’être réélu ».
    Phrase quelque peu ambiguë mais qui a un peu plus de panache que celle citait plus haut par son prédécesseur.

    L’espérance ne passe plus au travers de slogans devenus pour certains totalement ridicules tant ils sont en décalage avec la réalité comme si la France était devenue un simple produit de consommation courante et la fonction présidentielle devenue d’une grande banalité comme peut l’être celle d’un directeur des ressources humaines que l’on jette au gré des circonstances.

    La dure réalité nous rappelle qu’il n’y pas de croissance sans emplois ni pouvoir d’achat, et pas d’emplois et de pouvoir d’achat sans croissance. C’est du concret comme deux et deux font quatre.

    A l’instar de ce que disait le Corrézien Henri Queuille, Ministre sous la 3ème République et Président du Conseil sous la 4ème,engagé dans le parti radical socialiste, il ne sera pas aisé à l’avenir pour les gouvernements successifs de faire endosser au peuple cette formule « les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent ».

    René Floureux 1 juin 2014

  2. Gilles Le Dorner (Bourges) // 31 mai 2014 à 22 h 38 min //

    le chômage monte, l’abstention monte, le front national monte, et c’ est encore ambiance de l’ heure de la guerre des chefs et de la soupe à l’ Ump comme d’ autres ou ps d’ ailleurs .Consternant .Affligeant .Inadmissible . Régime honni des partis, ou des demi-partis ou de résidus ou de groupuscules aujourd’hui, qui ont seulement omis de traités en traités de défendre, d’ une volonté partagée de France , la Cinquième République depuis son socle constitutionnel. Nous sommes en Cinquième République en France. DLR et Debout La France

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