Henri Guaino et l’Europe

Henri Guaino exprime une position gaulliste sur la construction européenne

On ne risque pas de croiser prochainement Henri Guaino sur les marchés, tracts à la main. Invité de Public Senat, le député UMP des Yvelines a fermement critiqué Alain Lamassoure, le candidat tête de liste de son parti aux élections européennes de mai dont il «ne soutiendra pas» la campagne.

«Je ne mettrai pas un bulletin à son nom, ça je peux vous le dire dès aujourd’hui. Ça peut faire le buzz qu’on voudra, je ne voterai pas pour l’incarnation d’une ligne qui est à l’opposé de ce que je pense et de ce que je crois être l’intérêt de mon pays», a-t-il dit à destination de celui qui doit conduire la liste UMP dans la région Île-de-France au côté de Rachida Dati.

17 commentaires sur Henri Guaino et l’Europe

  1. Moi je sais pas ce que fait Gaino sur ce site ! j’en ai assez de ces élus qui mettent le portrait de De Gaulle au mur de leur bureau, et lui tourne le dos et font une politique contraire ! Dénonçons ces rigolos qui salissent l’image du gaullisme !

  2. Gilles Le Dorner (Bourges) // 8 avril 2014 à 7 h 30 min //

    referendum du 29 Mai 2005 , avez-vous voté ? amendement Leyden au Parlement européen , avez-vous voté , au nom de qui ont-ils voté ? droit de vote , l’ avez-vous exercé ? constitution de la cinquième république , avez-vous participé ? Oser dire non à la politique du mensonge de droite et lecture d’ une France digne de son non de gauche , fête des fous ou des moins fous , d’ un non à l’autre et après le non , et même d’ un oui à l’autre puisqu’il ne devrait et ne doit encore s’ agir que d’un même respect d’ une même constitution , et puisque furent autant bafoués et le oui et le non dans un langage devenu depuis politiquement correct et frelaté , vous souvenez-vous ? il n’y avait pas à l’époque le poids enfanté de la triangulaire , et si s’ opposaient en débat le oui et le non , c’ était en quelque sorte pour laisser vivre en débat et respect comme à temps et à contre-temps et du droit de choisir et débattre et comme à temps et à contre-temps une seule France , celle que l’ on a laissé ou que l’on voudrait écarter , falsifier encore , celle pour qui et d’ un mini-traité la mémoire obligée officielle devait , devrait , pseudo-bâillon mais bâillon tout de même , faute de courage parfois et par facilité et par habitude imposée des convenances , jeux de pouvoir , basses habiletés issues des sommets de tactiques électorales et connivences jusqu’à nourrir les extrêmes , devenir oubli . referendum du 29 Mai 2005 , avez-vous voté ? Sans hargne de revanche ni vengeance ni extrémismes , debout

  3. Jean-Dominique GLADIEU // 7 avril 2014 à 9 h 42 min //

    Bonjour à tous.

    Certes, on pourra toujours reprocher à Henri Guaino d’avoir été la plume de Nicolas Sarkozy pour certaines prises de position.
    Ceci dit, sans être dans le secret des dieux, je suis prêt à parier que la décision de signer le Traité de Lisbonne n’a pas été dictée par Henri Guaino.
    N’oublions pas non plus la crise de l’été 2008 entre la Russie et la Géorgie. A l’époque, la France présidait l’UE. Et, les USA, l’OTAN et la plupart des « dirigeants » européens auraient bien voulu que l’UE souffle sur les braises et s’engage dans le conflit contre la Russie. Et là, il faut reconnaitre à N. Sarkozy le mérite de ne pas se fourvoyer dans ce foutoir. Et il me semble qu’Henri Guaino n’est pas pour rien dans cette sagesse.
    Autre chose : dès son arrivée au pouvoir, N. Sarkozy a lancé l’dée de mettre en place une « Union Pour la Méditerrannée » (anagramme -invonlontaire?- de l’UMP!). La première mouture du projet a été confiée à un certain … Henri Guaino et prévoyait purement et simplement de contre-balancer le poids de l’atlantisme et du « germanisme » au sein de l’UE par une politique de recentrage vers le sud.
    Finalement, le point de vue d’Henri Guaino n’a pas été retenu et l’Union pour la Méditerranée qui a été instituée ne présente guère d’intérêt par rapport au projet initial.

    Tout ceci pour dire qu’en politique, le seul vrai clivage qui soit se situe entre partisans et adversaires de la Souveraineté du Peuple. Et ce clivage se retrouve au sein de tous les partis politiques dits de « droite », de « gauche », « d’extrême-droite », « d’extrême-gauche » ou « ni à droite ni à gauche ».
    Il est pour moi évident qu’Henri Guaino fait partie du camp de la Souveraineté du Peuple dont l’unité doit constituer l’horizon de tous ceux pour qui la « démocratie » signifie encore quelque chose.
    La difficulté, c’est que les adversaires de la Souveraineté du Peuple ne se présentent pas comme tels. Mais, on peut quand même les reconnaitre à leur discours pro-Otan, pro-UE, pro-mondialiste ou quand ils qualifient de « populistes » les partisans de la Souveraineté du Peuple.

    Bon, j’arrête là.
    Bonne journée à tous et vive Henri Guaino !

  4. Certains d’entre nous peuvent être tentés par le vote blanc ou l’abstention aux élections européennes du 25 mai prochain. Ce serait faire le jeu des européistes. Les listes de l’UPR de François Asselineau seront présentes dans toute la France à ces élections. L’Union européenne est irréformable puisque les traités européens ne peuvent être modifiés qu’à l’unanimité des 28 états membres. C’est la raison pour laquelle l’UPR est le seul parti politique qui soit cohérent dans ses analyses et ses propositions en prônant la nécessaire sortie de l’Union européenne, de la zone euro et de l’OTAN. DLR de Dupont-Aignan est très ambigu puisque ce mouvement ne s’est jamais prononcé en faveur de la sortie de l’euro comme en témoignent les professions de foi de DLR et de Dupont-Aignan aux élections européennes de 2009, aux présidentielles et aux législatives de 2012. Dupont-Aignan se contente de dénoncer l’euro cher sans rien proposer. L’UPR explique concrètement sur son site les raisons pour lesquelles il faut recréer une monnaie nationale et comment sortir de l’euro pour recréer le franc.

    Nicolas Terver

  5. Réponse à Capitaine : Juste un point concernant Dominique Jamet. Sans porter un jugement de fond, en 1969, il n’était pas journaliste à L’Aurore. Il ne peut donc assumer ce que ce journal écrivait à propos du référendum du 27 avril 69. Ceci dit, moi non plus je n’oublie pas ceux qui ont voté contre CDG. On y trouve de tout : des patrons, des syndicats, des électeurs de gauche, des électeurs de droite… voir http://www.gaullisme.fr/42referendum69.htm

  6. Et oui, Henri Guaino est un des rares hommes politiques de conviction, c’est à dire totalement atypique. A ce titre on l’aime ou on le déteste. Mais il ne laisse pas indifférent. Et c’est bien ainsi. Il sauve l’honneur.

    Il respecte ses électeurs et ses auditeurs. Il ne les suppose pas être des demeurés. A priori il considère que ceux qui l’écoutent sont capables de comprendre une perspective politique globale, s’efforçant de remonter aux causes des situations.

    On peut, bien sûr, ne pas partager toutes ses options. Reconnaissons qu’elles ont le mérite de la rigueur et de la cohérence (ce qui est particulièrement rare dans une classe politique essentiellement constituée, femmes comprises, d’opportunistes, de démagogues, ou pire peut-être, de professionnels vivant de rentes de situation).

    Hélas, comme Philippe Séguin, le gaulliste Henri Guaino n’ira pas aussi loin que beaucoup d’entre nous le souhaiteraient.

    Il sera toujours « traité » en marginal, un peu en animal de foire. Par les médias, par la nomenklatura. Et bien sûr par son mentor Sarkozy, qui finira par le désavouer le jour où il sortira trop des clous de la ligne « bruxelloise ».

    Le drame de Guaino c’est d’être le brillant second d’un très médiocre premier.

  7. Bonjour,
    Lamassoure était venu à Angers vendre la Constitution européenne que par référendum les Français ont refusé. Personnellement après l’avoir lue, j’avais voté oui, alors que des jeunes-gens rencontré peu avant m’avaient mis en garde contre la mondialisation dirigée contre les producteurs français.

    Les jeunes avaient raison et moi, leur père et grand-père tort. Le désir européen avait été le plus fort.

    Aujourd’hui je soutiens la sortie de l’Union européenne et de l’euro. Sortons d’abord de l’euro comme, les Anglais, les Norvégiens et battons notre monnaie.

    Je soutiens l’idée d’une monnaie interne pour les échanges internes et de conserver l’euro pour les importations et exportations.

    Pour crédibiliser la monnaie interne, je préconise de l’aligner sur l’or pour que le taux des échanges internes soient revus, près de la réalité, près de la vérité. Aucune raison que tel ou tel gagne mille fois le smic, qu’un chirurgien demande d’être payé de la main à la main. Il faut équilibrer les prix internes comme un service rendu. Aucune raison que les paysans ne s’en sortent pas.

  8. CAPITAINE // 6 avril 2014 à 10 h 21 min //

    Je partage pleinement le point de vue d’Henri Guaino, jamais je ne voterai pour une tête de liste dont les idées européennes sont à mille lieues des miennes. De même je ne voterai pas en région Ile de France pour la liste DLR menée par Dominique Jamet, cet individu dont le journal (l’Aurore) dans lequel il écrivait avait titré le 28 avril 1969
    : » il est parti!  » parlant du départ du Général. Il peut y avoir des politiques sans mémoire, moi 45 ans après je n’ai pas oublié. A nouveau voilà une éléction pour laquelle mon bulletin restera blanc. C’est à despérer !!!!

  9. DELACROIX // 6 avril 2014 à 10 h 09 min //

    Entièrement d’accord avec N . TERVER POUR APPELER A VOTER François ASSELINEAU René DELACROIS

  10. J’ai moi aussi beaucoup d’estime pour M.Guaino probablement un vrai gaulliste dans les idées et dans l’action. Mais que fait il donc à l’UMP ?

  11. Le Jurassien // 6 avril 2014 à 9 h 15 min //

    La position de l’UMP sur l’Europe est connu depuis longtemps !
    Chacun a encore en tête le référendum sur le traité européen de 2005 porté et défendu par l’UMP et le PS, que les français ont rejeté.
    Comme le traité de Lisbonne, copie de ce traité, reservi au congrès parlementaire par les mêmes et adopté en 2007 sous la présidence de Sarkozy.
    M. Guaino n’a pu ignorer cette ligne clairement affichée ! Alors pourquoi a-t-il cautionné ce choix par son soutien à ce mouvement politique qui a contribué à la ruine du pays ?
    Il est temps, ou peut-être trop tard, pour entendre enfin l’intérêt de la France et soutenir ses hérauts (et aussi héros).
    Je ne comprends pas l’absence de cohérence chez M. Guaino.

  12. Armand 39 // 5 avril 2014 à 22 h 11 min //

    Les élections européennes du 25 mai prochain sont essentielles, sans doute plus importantes que l’élection présidentielle française puisque tout désormais dans notre pays est impacté par les décisions/directives européennes. J’apprécie la position actuelle et les vues de Henri Guaino sur la « bonne » ‘Europe à reconstruire mais pourquoi n’a-t-il pas essayé de défendre ses idées lorsqu’il était dans la majorité et qui plus est la plume de Nicolas Sarkozy qui a bafoué le peuple en faisant signer le traité de Lisbonne, copie presque intégrale de la Constitution rejetée par les Français en mai 2005.
    Henri Guaino, s’il a des convictions profondes, ce que je crois, devrait quitter l’UMP où il ne pourra rien mettre en oeuvre sur la reconstruction européenne en adéquation avec ses propres idées en rejoignant par exemple, comme l’a écrit le commentateur 3, Debout- la-République (DLR) et Nicolas Dupont-Aignan qui prône depuis longtemps une Europe de nations coopérantes.
    L’UPR n’est en effet pas le seul mouvement à vouloir reconstruire sainement l’Europe. Il y a DLR !

  13. Quelqu’un peut-il me rappeler qui était le conseiller le plus proche de l’homme qui a négocié et signé le Traité de Lisbonne qui ressemblait à s’y méprendre à la « Constitution  » rejetée par les Français lors d’un référendum ?

  14. Toute mon admiration à M. Guaino.
    Je suis profondément d’accord avec ses propos d’une manière générale et j’admire particulièrement son élégance lors des débats face à des adversaires politiques.
    J’espère le voir jouer un rôle important dans les prochaines années.

    Sylvie Perrin

  15. Brétagnol Michel // 5 avril 2014 à 14 h 25 min //

    Henri GUAINO est un homme de conviction, il refuse de se laisser entrainer sur une voie contraire à ses choix politiques fondamentaux. Bel exemple de droiture que l’on aimerait rencontrer plus souvent dans le marigot de la politique politichienne. H.GUAINO pourra toujours voter pour la liste de Debout la République parrainée par cet autre homme intègre qu’est Nicolas DUPONT AIGNAN.

  16. Cette prise de position d’Henri Guaino (que je partage) , est bien le révélateur que l’UMP est un conglomérat artificiellement créé pour gagner les élections, mais qui « regroupe » des sensibilités très différentes
    et parfois aussi proches que le lapin de la carpe!
    A part le refus de la gauche (ce qui est un peu court comme vision) quel est le socle de ce parti?
    Et comment rassembler des libéraux et des humanistes, des tenants de l’Europe fédérale et de l’Europe des Nations, sans compter les carriéristes et les zélateurs présents dans tous les partis?
    Ici nous avons une opposition naturelle entre l’ex UDF, libérale et fédéraliste, et l’ex RPR, issu du gaullisme…

  17. Je ne sais pas si Guaino est gaulliste mais depuis qu’il est à l’UMP, il a dû avaler bien des couleuvres ! La seule liste sérieuse et cohérente sur les questions européennes est incontestablement celle de l’UPR (Union Populaire Républicaine) de François Asselineau. C’est le seul mouvement politique qui informe honnêtement les Français sur l’Europe sur son site et qui prône la sortie de l’Union européenne, de la zone euro pour recréer le franc et de l’OTAN.

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