Primaire PS: le débat en cinq points clefs
C’était le moment que tous les candidats à la primaire attendaient. Leur «heure de vérité» en somme. Pour recoller au peloton ou creuser l’écart, suivant le cas. Mais que retiendra le téléspectateur qui aura eu le courage de s’accrocher à son poste de télé pendant près de 2h45 ? Marianne2 a retenu cinq points. (Capture écran : France 2)
Un débat à fleurets très très mouchetés :
Tout le monde avait en mémoire les débats de 2006 à la dramaturgie aussi peu existante qu’un film asiatique contemplatif. Ce fut à peine plus animé cette fois. On imaginait pourtant que les « petits » candidats allaient aiguillonner les « gros », qu’ils sortiraient de leur fourreaux de grandes épées pour une nuit des longs couteaux socialistes en mondiovision. Il n’en fut rien. Ou plutôt, les accrochages n’ont pas eu lieu entre ceux que l’on croyait. C’est entre Aubry et Hollande que le tensiomètre s’est un peu emballé. La première doutant du « sérieux » du second à vouloir atteindre 0% de déficit en 2017 (vue « l’incertitude » générée par la crise actuelle), le deuxième la coinçant en lui demandant de préciser sa pensée en matière de nucléaire.
Une Royal pétrifiée :
C’était son moment. C’était ce soir ou jamais. Il lui fallait jouer son va-tout pour espérer recoller aux deux favoris des sondages, François Hollande et Martine Aubry, et venir troubler leur duel au soleil (palôt) que l’on nous vend depuis des semaines. Mais Ségolène Royal a si longtemps été désignée comme le principal agent diviseur des socialistes qu’à l’évidence elle a cherché à se maîtriser. Trop. Beaucoup trop. Ou peut-être s’est-elle comportée comme ces purs-sangs surentrainés qui, le jour du concours, refusent l’obstacle. Elle, la tempétueuse Ségolène, la « folle du Poitou », l’« irrationnelle de Melle » comme l’appelaient ses adversaires, est apparue pétrifiée, cherchant à tout prix à placer ses formules qui lui sont chères. Pourtant, certaines de ses idées auraient méritées d’être présentées avec plus de naturel et de détermination. Hélas, l’un comme l’autre étaient restés dans les loges…
Un Montebourg renvoyant les autres au passé :
Monsieur a de l’éloquence, parfois même de la grandiloquence et, c’est certain, ça peut agacer. Mais une fois oubliée cette diction d’avocat en robe que lui-même aimerait pouvoir gommer, il est clair qu’Arnaud Montebourg a marqué de sérieux points au cours de ce débat télé. Notamment en renvoyant l’ensemble de ses camarades-adversaires au monde d’avant. De son côté, au moins, les ennemis sont clairement identifiés : « La finance mondiale et les gouvernements qui ont démissionné devant elle » (suivez son regard…). Ses armes (la démondialisation et le protectionnisme européen) ont été présentées avec simplicité et pédagogie. Son objectif était simple ce soir : gagner en notoriété. Il aura peut-être grappillé quelques précieux points.
Un caillou nommé Baylet :
Si Montebourg a de l’éloquence, le patron des radicaux sait faire preuve d’une certaine faconde. Mais au-delà la bonhommie du personnage, il est clair que Jean-Michel Baylet a tout du caillou dans la chaussure des socialistes. Faudra-t-il en effet l’entendre dire, dans chacun des prochains débats qui seront organisés, que le projet PS ne tient pas la route parce que conçu avant la crise et que les 300 000 emplois aidés qu’ils renferment sont trop coûteux et inefficaces ? Après tout, il y a aussi Valls qui est là pour ça. Et pour le coup, même s’il est apparu très fairplay, le libéral de service a joué pleinement sa partition d’obsédé du désendettement…
– Une Aubry toujours en mal d’identité :
Infos pour FredJean Luc MellenchonDEPUTE EUROPEEN (depuis 2009 repre9sentant du Sud Ouest) : Indemnite9 parlementaire 7665 euros + inmendite9 de frais 4202 euros + inmendite9 de absubsistance bb 298 euros par jour + frais divers te9le9phone, avion, SNCF , etc…..TOTAL ESTIME EUROPEEN mensuel: 20 000 euros SENATEUR de L’ESSONNE : Indemnite9 parlementaire 7065 euros + inmendite9 de frais de mandat 6100 euros + inmendite9 de frais de subsistance 100 euros par jour + frais divers te9le9phone, avion , SNCF, etc…..TOTAL ESTIME SENAT mensuel : 17 000 euros.TOTAL ESTIME SENAT + EUROPEEN mensuel : 37 000 eurosSoit 444 000 euros par an (370 fois le SMIC)Ceci sans compter quelques autres bricoles… En effet ce gauchiste mise9rable a e9te9 conseiller, puis adjoint e0 MASSY, conseiller Ge9ne9ral puis vice pre9sident du CG de l’Essonne , et qui sait si ce monsieur e0 un jour travaille9, (c est-e0-dire travailler vraiment (embaucher le matin et de9baucher le soir) pour avoir un salaire dans une entreprise , (il faut expliquer car nos parlementaires ne savent pas de quoi il s’agit) et dans ce cas, il doit bien avoir une petite retraite qui traeene….. ???!!Et les revenus de tous les bouquins, qu’il a soi-disant e9crits…
Seul Manuel Valls dont je ne partage pas toutes les idées est apparu sympathique, sincère et touchant. attaché au bien commun., sans savoir ce que cela veut dire. Les autres, François Hollande catastrophique et Martine Aubry, bah..; Seul Manuel Valls a eu le courage de parler de l’immigration taclé par David Pujadas veillant au grain. Arnaud Montebourg, brillant certes, mais un peu sûr de lui;
Ce débat des primaires est finalement scandaleux par ce qu’il n’a pas traité le sujet. Comment continuer l’aventure d e la France. Avec ces gens là comme dirait Jacques Brel
Il est vrai que le socialistes empêtrés dans des projets de société aussi irresponsables que le mariage homosexuel l ne parlons pas de l’avortement à tout va et d e la pêche aux voix des immigrés
Ces socialistes ne voient t ils pas la poutre qui est dans leur œil et je m’étonne que des gaullistes comme vous, servent un peu la soupe à ceux qui sont le contraire de l’aventure gaulliste.
Donnez un peu la parole à Paul-Marie Coûteaux, qui, lui, aime vraiment la France et pas seulement la langue française et qui est un vrai gaulliste au meilleur sens du terme et qui n’est pas otage de son égo comme d’autres que je ne citerais pas! .
Je m’étonne de la gentillesse de votre site envers bien des gens…. Et la France, la seule querelle qui vaille, qui a dit cela?
J’approuve globalement votre analyse, mais reconnaîssez, j’espère, que le PS a fait une belle démonstration de Démocratie contrairement au fait qu’à part de rares socialistes dont Arnaud Montebourg qui ont voté NON en toutes occasions contre cette Europe fédéraliste, les 5 autres sur le plateau de France 2 sont des fédéralistes à tout crin.
Vous aurez certainement noté que François Hollande a fait une brève allusion au déficit de la balance commerciale française en la reliant à la compétitivité. Ainsi à droite avec Thierry Breton par exemple ou à gauche avec Jacques Attali par exemple, dés qu’ils juxtaposent la balance commerciale déficitaire et la compétitivité, la démonstration tourne court. François Hollande, en la matière, a eu une réaction de café du commerce en se contentant de dire que la recherche scientifique était la réponse à cette grave problématique.
Avec Nicolas Sarkozy, il suffit d’attendre que les réformes fassent leur oeuvre pour que le ciel s’éclaircisse et avec François Hollande nous avons une nouvelle version de « Soeur Anne, ne vois-tu rien venir »… Bonnet blanc et blanc bonnet.
Par contre, concernant M. Arnaud Montebourg, au risque de me faire incendier par des troupes gaullistes en service, je le considère comme un véritable cheval de Troie pour les idées de NDA et je dirais même: qu’attendent-ils pour faire équipe, une équipe de choc à l’évidence. Même courage et même lucidité et aussi même âge (contrairement à JPC). Enfin l’indépendance de NDA n’est plus à démontrer et son souci de mettre ses actes en concordance avec ses idées; il en va de même pour AM qui dénonce depuis de nombreuses années les turpitudes de Jacques Chirac, et que dire du rapport qu’il a établi dans l’affaire Guerini?
Ma voie est toute tracée, je vais en définitive voter Arnaud Montebourg aux primaires puis NDA au 1er tour de la présidentielle. Après on verra…
Par contre l’article de M. Daniel Bernard dans Marianne 2 me paraît partculièrement injuste et tant pis si elle arrive en tête des primaires à la grande satisfaction de Nicolas Sarkozy…