Dominique de Villepin à propos de l’Otan

 

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Dominique de Villepin et Nicolas Dupont-Aignan sont sur la même ligne.

 

Dominique de Villepin s’oppose de façon très claire au retour de la France au commandement militaire de l’OTAN (la France, sous la présidence du Général de Gaulle, s’en était retirée en 1966). Sa crainte prolonge l’idée du Général de Gaulle selon laquelle ce retour réduirait l’indépendance et la souveraineté de la France, compte tenu de la domination américaine qui s’exerce au sein de l’OTAN.

« J’ai toujours exprimé mes plus vives réserves concernant l’intérêt et la nécessité de rejoindre le commandement militaire de l’OTAN. De plus en plus, les force de l’OTAN apparaissent comme des forces d’occupation. Il doit y avoir une légitimité dans chaque intervention. »

08-04-04-sarkozy-bush-otan« L’OTAN avait été conçue comme une organisation défensive. Je pense qu’elle aurait dû le rester. Mieux vaut avoir une organisation sur une base régionale plutôt que sur une base idéologique. »

Et d’ajouter: « Aujourd’hui, l’OTAN est dominée par les forces américaines. Lorsque George Bush a voulu faire la guerre en Irak, j’ai dit qu’il tombait dans le piège de l’idéologie. Il n’est pas possible de mener une guerre contre un ennemi sans visage. (…) Une approche purement idéologique est dangereuse pour le monde. »

 

  

 

Les Villepinistes « ne feront pas une jaunisse » si l’UMP les exclut, déclare l’un d’entre eux

 

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  • Le député villepiniste de l’Hérault Jean-Pierre Grand
     

Les partisans de Dominique de Villepin « ne feront pas une jaunisse » si l’UMP ne veut plus d’eux, estime le député villepiniste de l’Hérault Jean-Pierre Grand dans une interview publiée lundi par le quotidien Midi Libre.

« Pour l’instant, nous restons dans le groupe parlementaire UMP. Cela ne pose pas de problème majeur. Après, à l’UMP, il ne se passe rien, alors s’ils ne veulent plus de nous, on n’en fera pas une jaunisse », déclare M. Grand, qui sera aux côtés de M. de Villepin le 19 juin pour le lancement de son mouvement.

« Aujourd’hui, passer une heure dans une réunion de parti politique, c’est perdre une heure. Il n’y a plus de jus, plus d’envie, rien », ajoute-t-il.

Interrogé sur la récente entrée au gouvernement du villepiniste Georges Tron, le député tacle également la politique d’ouverture de Nicolas Sarkozy.

« Des scalps à la ceinture du président de la République, ça n’a aucune incidence sur la politique nationale. Il aurait pu, en période de crise, ouvrir en vue d’une grande politique qui rassemble. Mais pour ça, il faut prendre des gens porteurs d’un projet et non pas les maillons faibles de chaque camp », affirme-t-il.

Dans un communiqué diffusé dimanche, M. Grand avait déjà imputé à Nicolas Sarkozy « le dysfonctionnement institutionnel » récemment dénoncé par le président de l’Assemblée nationale Bernard Accoyer (UMP), en y voyant la « conséquence d’un président de la République qui exerce toutes les fonctions de l’Etat et d’une nouvelle Constitution qui affaiblit le gouvernement en le privant d’une grande partie de la maîtrise de l’ordre du jour du Parlement ».

 

 

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