Nicolas Dupont-Aignan : un gaulliste en campagne
- Nicolas Dupont-Aignan, candidat aux Régionales « Debout la République » (DLR) pour la Région Ile-de-France a fait des transports son cheval de bataille. Soutenue par Jean-Claude Delarue, porte-parole de la Fédération des Usagers des Transports et des Services Publics (FUT-SP), la liste DLR guidée dans les Yvelines par Philippe Brillault, maire du Chesnay, entend apporter des solutions concrètes aux Franciliens.
Nicolas Dupont Aignan « DLR » est crédité selon les sondages de 5% des voix, qu’est-ce qui vous fait croire à vos chances pour cette élection ?
Nicolas Dupont-Aignan : Il n’y a pas de fatalité. Nous n’allons pas laisser les Franciliens subir un jeu politicien très médiocre, entre le PS, l’UMP et les Verts, qui ne traite pas des problèmes de la vie quotidienne.
Chacun est libre de ses opinions mais quand je vois le nombre d’élus au Conseil régional qui n’y siègent pas, quand je vois que les problèmes de transports ne sont pas réglés, que notre Région devient invivable alors que c’est la plus riche d’Europe, je me dis qu’il y a quelque chose qui ne tourne pas rond.
Avec des élus locaux, avec des responsables associatifs nous avons préparé un programme très concret, très simple avec des mesures faisables dans les six mois.
L’objectif n’est pas de faire des grands projets comme le Grand Paris, ça c’est du délire électoraliste qui n’a aucun sens, on veut des mesures concrètes qui changent la vie des gens et qui soient prises six mois après l’élection.
Si les usagers des transports notamment des automobilistes et des transports en commun veulent changer les choses, il faut qu’ils nous permettent d’être au Conseil régional. Donc il faut qu’on atteigne 10% des voix. Il faut qu’ils aient là-bas des porte-paroles indépendants. Nous avons le courage pour le faire. Je suis maire d’une ville de banlieue. Je sais ce qui se passe et cela ne peut plus durer.
Quels sont vos principaux atouts ?
N.D.A : La liberté de ton, le désintéressement et la connaissance de la Région. Si M. Delarue le porte-parole des usagers des transports en commun d’Ile-de-France nous soutient ce n’est pas par hasard. Nous avons quelque chose à dire.
Et puis, il y en a assez de ce fonctionnement politique qui écœure nos concitoyens. Il faut bien que quelque chose se lève. Ensuite, c’est chacun ses opinions et j’encourage tous les électeurs à aller voter.
DLR reste un parti peu connu, on ne vous entend pas souvent, qu’est-ce qui manque aujourd’hui à votre mouvement ?
N.D.A : C’est tout le problème de l’œuf et de la poule. On vous donne dans les sondages 5% ce n’est pas assez donc les médias ne vous invitent pas.
Et puis ? le PS et l’UMP veulent garder le monopole. Ils sont pour la libre concurrence sauf en politique. Je suis interdit de Figaro, M. Elkabbach ne m’a pas invité depuis trois ans. Heureusement, il y a d’autres radios et journaux.
Malgré cela vous pensez que vos idées, votre programme arrivent jusqu’à l’électeur ?
N.D.A : Oui. Parce que petit à petit nous faisons notre travail. Je pense que les électeurs ont très bien compris ce qui se passait. Il y a une espace de clique qui est au pouvoir. Droite, gauche confondus dirigés par les mêmes avec de gros intérêts financiers.
La vie quotidienne ils n’en ont rien à faire et ça, ça ne peut pas durer. Il faut bien à un moment que l’on se secoue. Je le fais à mon niveau comme gaulliste et républicain.
Nicolas Dupont-Aignan refusé d’antenne à France2
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