Michel Onfray : les extraits de son nouveau livre explosif sur de Gaulle et Mitterrand

« J’ai vécu toute ma vie avec Nietzsche », dit souvent Michel Onfray. On sait désormais qu’il est aussi habité par la figure de De Gaulle (à gauche). Beaucoup moins par Mitterrand (à droite)

Le nouvel ouvrage du philosophe se veut une contre-histoire du gaullisme, mais aussi, à la façon de Plutarque, une comparaison entre le Général et son éternel adversaire. Le premier en ressort sublimé ; le second misérable.

« Après la mort du général de Gaulle, il ne fut plus question de grandeur. Le Général avait dit que le peuple avait choisi d’être un petit peuple, il eut donc de petits gouvernants. Le plus petit des petits de ceux-là eut à cœur de détruire tout ce qu’avait fait le général de Gaulle ; ce fut sa seule constance : faire que ce qui avait été grand devînt petit, comme lui – il s’appelait François Mitterrand. […]

L’opposition entre Charles de Gaulle et François Mitterrand met dos à dos un homme qui lutte contre l’effondrement d’une civilisation et un individu qui se moque que la civilisation disparaisse pourvu qu’il puisse vivre dans ses ruines à la façon d’un satrape. Le premier donne sa vie pour sauver la France ; le second donne la France pour sauver sa vie. L’un veut une France forte, grande et puissante, à même d’inspirer l’Europe des États ; l’autre la veut faible, petite et impuissante, digérée par l’Europe du capitalisme. L’un est un sénateur romain ; l’autre un citoyen de Capoue. De Gaulle vit dans une cellule de moine ; Mitterrand dans une cambuse de Cythère. Le premier est un ascète qui aime Jeanne d’Arc ; le second un jouisseur compagnon de route des héros d’un marquis de Sade charentais.

Le Général aime la madone de France et n’a qu’une seule femme sa vie durant ; le socialiste s’arrête sur tout jupon qui passe et épouse une nouvelle femme chaque jour que Dieu fait. De Gaulle a le sens de l’Histoire et des longues durées, les premières phrases de ses Mémoires témoignent: la France vient de la nuit des temps et il la veut éternelle, elle n’est pas sans passé ni futur, mais il la veut sans naissance et sans mort – elle serait là depuis toujours et pour toujours ; Mitterrand a le sens de son histoire et de la brièveté de son temps personnel inscrit dans les grands espaces infinis qui le déroutent et le conduisent dès qu’il le peut sous les jupes du philosophe pétainiste et catholique Jean Guitton, le confident de ses petites angoisses existentielles qu’il presse de questions sur ce qui advient après la mort. L’un ressuscite Caton ; l’autre réincarne Néron.

De Gaulle à Londres en 1940. Daniele Darolle/Sygma via Getty Images

De Gaulle se sait et se veut au service de la France, et ce dès ses plus jeunes années où, à peine âgé de quinze ans, il s’imagine déjà en général boutant les envahisseurs allemands hors de France ; Mitterrand veut une France à son service et, pour parvenir au pouvoir suprême, il sera de toutes les intrigues politiciennes, avec Pétain puis avec les communistes, avec l’extrême droite puis avec les socialistes, avec les bigots puis avec les laïcards, avec les tenants de l’Algérie française puis avec des décolonisateurs, mais jamais avec les gaullistes – qui, de toute façon, n’auraient jamais voulu de lui. L’un sait avoir un destin ; l’autre se veut une carrière. De Gaulle n’ignore pas qu’il est plus petit que la France ; Mitterrand se croit plus grand que tout. L’un construit parce qu’il sait que la France lui survivra ; l’autre détruit et sacrifie à l’adage «après moi, le déluge!».

Le Général sait que le corps du roi prime et assujettit le corps privé ; l’homme de Jarnac croit que son corps privé est un corps royal. L’un écoute le peuple et lui obéit quand il lui demande de partir ; l’autre reste quand le même peuple lui signifie deux fois son congé. L’un se recueille en dehors de tout regard et, sur un prie-Dieu modeste, il invoque un genre de Dieu pascalien qui apaise la misère de l’homme sans Lui ; l’autre cherche matière à génuflexion chez une voyante ou un médecin charlatan condamné par le Conseil de l’ordre, dans les livres de sagesse égyptienne ou dans les délires des tenants d’un Grand Architecte occultiste. L’un a lu Péguy, Bergson et Nietzsche ; l’autre Paul Guimard et Erik Orsenna. De Gaulle est en Pléiade chez Gallimard ; les livres de Mitterrand s’achètent en solde chez les bouquinistes pour un ou deux euros. De Gaulle a eu Malraux ; Mitterrand, Jack Lang. L’homme de Colombey-les-Deux-Églises était une ligne droite ; celui de Jarnac un nœud de vipères. L’un a laissé une trace dans l’Histoire de son vivant, mais aussi, tel César ou Napoléon, après lui ; l’autre pèse désormais autant qu’un obscur président du Conseil de la IVe République. L’un a fait la France ; l’autre a largement contribué à la défaire… […]

Le combat du général de Gaulle aura été en tout un combat de civilisation

La question : « Que ferait de Gaulle ? » n’est pas si sotte ni si vaine que cela car il a laissé une doctrine simple : celle du souverainisme selon laquelle le peuple est l’horizon indépassable de toute vérité politique, ce qui ne va pas sans l’indépendance de la France, une puissance et une force, une potentialité et une énergie à maintenir coûte que coûte. Le chef de l’État ne se sert pas de l’État mais il le sert, car il est lui-même un instrument au service de la volonté populaire. Le fin mot de la République est donc la consultation électorale qui permet de savoir ce que veut le peuple. Dans cette configuration, l’objectif du chef de l’État n’est pas de tout faire pour être élu ou réélu, mais de proposer un contrat social auquel seul le peuple peut consentir et qu’il est le seul à pouvoir rompre : l’élection permet en effet le mouvement politique par excellence, la dynamique démocratique – élection donc, mais aussi éviction.

C’est dans ce perpétuel aller et retour entre ce que veut le peuple et ce que peut celui qui, mandaté par lui, parle en son nom, que se trouve matière à grandeur. Le chef de l’État propose, le peuple dispose et quand il dispose en sa faveur, le premier des Français fait le nécessaire pour maintenir la grandeur de la France – ce qui suppose, a minima, qu’on veuille que la France soit et dure, et non pas qu’on prétende qu’elle n’aurait plus de sens et d’avenir qu’en devenant la petite province d’une grande puissance européenne devenue courroie de transmission du marché.

En fait, le combat du général de Gaulle aura été en tout un combat de civilisation. André Malraux l’a compris parmi les premiers et, après son compagnonnage avec les communistes avant-guerre, il le rejoint en politique pour cette seule et unique raison. […]

Il est malveillant de dire que de Gaulle est contre l’Europe : il est contre celle de Jean Monnet, libérale et pro-américaine, mais pour celle qui permet aux nations associées en elle de se retrouver plus fortes. Il dit : « La politique de la France est de faire une Europe qui en soit une, qui existe par elle-même, qui ait son économie, sa défense, sa culture. C’est un sujet qu’il faut traiter objectivement et sans passion. La France est profondément attachée à la construction européenne. C’est dans le cadre européen que nous entendons désormais placer notre vie nationale. » L’Europe gaullienne et gaulliste, c’est donc une Europe au service des nations et non des nations au service de l’Europe.

Ce n’est donc pas faire parler un mort ni lui faire injure que d’estimer que le traité de Maastricht puis le traité de Lisbonne, par lesquels la France renonce à sa souveraineté, n’auraient aucunement obtenu ses faveurs et qu’ils auraient même provoqué son courroux. Nombre de pouvoirs nationaux ont été transférés au niveau supranational. Désormais, le pouvoir véritable se trouve moins dans le Parlement européen que dans une Commission opaque rassemblant des gens qui ne sont pas élus par le peuple mais nommés par le chef de l’État du pays concerné. La monnaie n’est plus nationale, la diplomatie non plus, les frontières ont disparu, la défense est commune : quels sont dès lors les attributions de l’État et, partant, les attributions du chef de cet État ? L’Assemblée nationale et le Sénat ont un pouvoir secondaire par rapport à celui de la Commission de Bruxelles.

De Gaulle pense l’Europe non pas comme une communauté de l’acier et du charbon, de la monnaie et des banques, des financiers et des marchands, de l’atome et du marché commun, mais comme une communauté de passé et de destin à même de peser en face de deux autres blocs de civilisation du moment : les États-Unis et l’Union soviétique.

Ce que l’Europe qu’il souhaite a et que ces deux blocs n’ont pas c’est un passé et une culture, disons-le en un mot : une civilisation. Les États-Unis ont un ou deux siècles d’existence, et, à l’époque, l’URSS, quatre ou cinq décennies seulement. L’Europe, elle, peut afficher au moins deux mille ans de cohérence judéo-chrétienne, dont mille ans de puissance. Une Europe supranationale détruirait ce qui a rendu possible son être et son existence grâce au génie des nations. […]

Depuis le triomphe de Maastricht en 1992, il n’y a plus de nation souveraine, plus de peuple souverain et plus d’État souverain : comment dès lors pourrait-il y avoir gaullisme ?

On connaît la fameuse formule : « Tout le monde a été, est ou sera gaulliste. » Elle a souvent été prêtée au général de Gaulle, y compris par des gaullistes historiques eux-mêmes, il n’aurait pas eu cette inélégance doublée de fatuité. Elle est en fait d’André Malraux qui, comme toujours, dit des choses d’autant plus contestables qu’elles paraissent géniales – ou d’autant plus géniales qu’elles paraissent contestables. C’est beau, mais c’est faux.

Car, tout le monde n’a pas été gaulliste quand le Général défendait une théorie moderne des blindés dans les années 1930, quand il lançait son appel le 18 juin 1940, quand il organisait la France libre, il a même été plutôt seul… Tout le monde n’est pas gaulliste quand il se retrouve au pouvoir pour reconstruire la France après la guerre en 1945, pour sauver la République dont sa gouvernance échappe aux politiciens de la IVe à la faveur de la guerre d’Algérie en 1958, quand il s’agit de passer à la Ve en 1959, quand il est question d’élire le président de la République au suffrage universel en 1962, quand il faut répondre aux événements de Mai 68 avec ce genre de révolution politique qu’est la théorie de la participation, puisque c’est même sur ce projet qu’il est massivement congédié par la droite libérale et toute la gauche. Et tout le monde ne sera pas gaulliste dans le futur car le gaullisme exige des forces et des formes, la Nation, le Peuple et l’État, qu’un demi-siècle de politique post-gaulliste, Pompidou compris, a contribué à détruire. Depuis le triomphe de Maastricht en 1992, il n’y a plus de nation souveraine, plus de peuple souverain et plus d’État souverain : comment dès lors pourrait-il y avoir gaullisme ? Sauf à restaurer la Nation libre, le Peuple souverain et l’État autonome.

Il y eut un gaullisme de gauche et un gaullisme affairiste, un gaullisme de droite aussi, or ce fut sans de Gaulle pour lequel la grille de lecture n’était pas la droite ou la gauche, mais la France avec des gens et de droite et de gauche, et accessoirement de droite et de gauche. Car ce qui importait pour lui, c’était de porter haut l’idée de la France, peu importe que ses compagnons se disent par ailleurs de droite ou de gauche. […]

Mitterrand en 1947, alors ministre des Anciens Combattants. Gamma-Keystone via Getty Images

Parce qu’elle est une science prédictive qui dit la vérité, la démographie est criminalisée dans notre époque qui refuse et récuse l’Histoire pour ne plus se nourrir que de fables, de mythes et de légendes : la France ne serait ni gréco-latine ni judéo-chrétienne, elle commencerait à la Révolution française avec la Déclaration des droits de l’homme – mais pourquoi pas la Terreur de 1793 ? Elle aurait toujours été une terre d’immigration et ne serait constituée que de métissages et de mélanges ! Or, un métissage entre pays et peuples judéo-chrétiens n’est pas de même nature culturelle, spirituelle, civilisationnelle qu’un métissage entre pays et peuples judéo-chrétiens et, par exemple, pays et peuples arabo-musulmans ou pays et peuples sino-confucéens parce que les religions, donc les civilisations, ne sont pas les mêmes.

Refuser le rôle fondateur des religions en matière de constitution des civilisations est aussi stupide que de refuser la rotondité de la Terre ou le cycle des saisons. C’est ce que dit de Gaulle quand il parle d’huile et d’eau. Si l’eau arabo-musulmane se trouve en plus grande quantité que l’huile judéo-chrétienne, la civilisation n’est plus la même. La baisse de la natalité judéo-chrétienne couplée à l’augmentation du taux de fécondité arabo-musulman entraîne à terme la disparition de la civilisation judéo-chrétienne : on peut le vouloir vivement, le désirer ardemment, le souhaiter de toutes ses forces, mais il ne sert à rien de nier que c’est le mouvement de l’Histoire qui s’esquisse ici.

Vies parallèles. De Gaulle/Mitterrand, de Michel Onfray, Robert Laffont, 418 p., 21 €. En librairie le 5 novembre

De Gaulle n’est pas contre les Noirs et les Jaunes qu’il estimerait inférieurs aux Blancs, ce qui serait une thèse proprement raciste, raciale et racialiste, mais il est pour que la civilisation judéo-chrétienne dure et ne disparaisse pas, ce qui, de ce fait, s’avère une thèse civilisationnelle et culturelle. Il estime que la France peut accueillir quiconque l’aime et veut la servir mais pas ceux qui veulent la détruire et s’en servir. Il propose donc une politique souveraine qui permet à la France d’être et de durer afin qu’elle puisse continuer son aventure dans la civilisation judéo-chrétienne et à cette civilisation judéo-chrétienne de durer elle aussi dans le concert planétaire des autres civilisations. Il est pour le divers et la diversité, l’autonomie et l’indépendance, la souveraineté et la liberté, pour tous, ce qui suppose donc : pour la France également.

Source : Le Figaro

13 commentaires sur Michel Onfray : les extraits de son nouveau livre explosif sur de Gaulle et Mitterrand

  1. A Hervé Hanot… Mea culpa, cette erreur est impardonnable. Et rendons à Alain ce qui ne revenait pas à André !

  2. Pourquoi cet engouement pour de Gaulle. En 2017 est sorti un livre « Charles de Gaulle, le dernier des capétiens ». Les auteurs Richard Alain Marsaud de Labouygue et Jean-Côme développent une thèse selon laquelle le général de Gaulle bénéficie des trois légitimités développées par le sociologue allemand Max Weber :
    La légitimé traditionnelle, c’est-à-dire l’autorité respectée par coutume.
    La légitimité charismatique, c’est-à-dire l’autorité inhérente à la grâce personnelle.
    La légitimé légale rationnelle, c’est-à-dire l’autorité permise par la loi.

    Michel Onfray a raison, la fameuse formule : « Tout le monde a été, est ou sera gaulliste est d’André Malraux. » Mais le Général a quand même dit je le cite « je suis un homme qui n’appartient à personne et qui appartient à tout le monde »  On peut donc penser qu’il aurait admis que certains de ces adversaires politiques revoient leurs positions et reviennent vers lui.

    Même si la plupart des analyses faites ici par Michel Onfray me paraissent tout à fait justes, je ne les partage pas toutes. Par ailleurs je ne suis pas certain que le passage sur la vie privée de l’un ou de l’autre soit bien utile pour sa démonstration. Je fais partie de ceux pour qui il n’y a aucune comparaison à faire entre le général de Gaulle et Mitterrand. Je pense que l’on entendra jamais dire que tout le monde a été, est ou sera mitterrandiste et cela même parmi les gens se réclamant du socialisme. Cependant, je trouve intéressant ce portrait croisé entre 2 hommes qui ont dirigé la France, l’un pour servir le pays, l’autre pour satisfaire des ambitions personnelles et c’est la raison pour laquelle je lirai ce livre.

    Je suis également très réservé et cela ne date pas d’aujourd’hui par ceux qui font parler un homme des années 50 /60 sur ce qu’il ferait aujourd’hui 70 /60 ans après. Pour justifier cette pensée je pourrais reprendre entre autres les propos de Roland Nungesser qui définissait ainsi le gaullisme : »un effort pour adapter la société moderne aux impératifs de l’humanisme ». Comment le général de Gaulle aurait-il adapté notre société moderne d’aujourd’hui ? Qui le sait ?

  3. Michel Onfray, courageux et honnête comme à son habitude.
    Comparaison délicate mais nécessaire pour les jeunes générations. Les « Fakes News » peuvent aisément pervertir la réalité historique. En ce sens, Michel Onfray apporte par cet ouvrage un témoignage durable, du moins je l’espère.

  4. Mr Kerhervé.De Gaulle ne m’appartient pas plus qu’a d’autres, il est pour moi un exemple, un modele,une reference.Je souhaite qu’un maximum de personnes s’inspirent de ses valeurs et de sa trajectoire sans s’attribuer la moindre parcelle du personnage.Lisons, ecoutons regardons son parcours, inspirons nous en et appliquons.Restons pragmatiques et disons lui… merci

  5. Hervé Hanot // 11 novembre 2020 à 20 h 50 min //

    @baertic
    Si je peux me permettre, « Quand la Chine s’éveillera » n’a rien à voir avec Malraux mais plutôt avec Peyrefitte

  6. BAETJC ne comprend évidemment rien . Il ne s’agit pas de transformer les gens en machines reproductrices . Il ne sait pas comment on fait les enfants? Il n’a pas lu Peyrefitte ?

  7. Je suis certain que Onfray vise par son ouvrage à rétablir une hiérarchie historienne, car Mitterrand ne mérité pas d’être comparé au Général. Pour autant certains français, notamment ceux qui ont « visité pendant 14 ans la « Mitterrandie », n’hésitent pas à partager aujourd’hui « l’homme du 18 juin ». Ce qui m’énerve prodigieusement. Moi, militant et fidèle gaulliste depuis 1967, j’affirme tout haut : De Gaulle m’appartient plus qu’à d’autres.

  8. Hervé Hanot // 11 novembre 2020 à 10 h 46 min //

    Vouloir mettre en parallèle les vies de de Gaulle et de Mitterrand semble périlleux, sinon particulièrement saugrenu; quand le premier se battait contre l’ennemi, le second se faisait décorer par Pétain, et sur un plan plus personnel, il semblerait plus noble de partager la souffrance de sa fille trisomique plutôt que de confier secrètement la sienne, qui plus est adultérine, aux bons pères chargés de faire son éducation tout en dénonçant l’enseignement confessionnel…Hélas pour la mémoire de celui que de Gaulle définissait lui même comme un « politicien cynique » la liste de ses mensonges, trahisons et autres fourberies n’est pas exhaustive, il ne s’agit ici que de deux exemples parmi les plus révélateurs.Par voie de conséquence, vouloir établir le moindre parallèle, la moindre comparaison entre les deux hommes relève d’un pur fantasme intellectuel…

  9. LEVIONNOIS Jean - Pierre // 11 novembre 2020 à 10 h 29 min //

    Merci à Michel Onfray dont j’apprécie la sincère clairvoyance historique sur ce que fut l’action du Charles De Gaulle. J’ose espérer que le Gaullisme ne sera pas une espèce en voie de dispartition. Etant né en 1942, je suis un gaulliste de naissance et depuis plusieurs décennies « j’ai une certaine idée de la France » souveraine et grande dans le concert des Nations. LA FIN DE L’ESPERANCE EST LE COMMENCEMENT DE LA MORT, alors je continue à vivre en participant au mouvement Gaullien de l’epèrance Française.

  10. « La baisse de la natalité judéo-chrétienne couplée à l’augmentation du taux de fécondité arabo-musulman entraîne à terme la disparition de la civilisation judéo-chrétienne : on peut le vouloir vivement, le désirer ardemment, le souhaiter de toutes ses forces, mais il ne sert à rien de nier que c’est le mouvement de l’Histoire qui s’esquisse ici. » Sauf que, même si le Gl de Gaulle s’est emporté une fois à traiter le peuple de France de « veaux » Michel ONFRAY a tort sur toute la ligne en oubliant que les êtres humains ont des cerveaux et que ce ne sont pas que des lapins reproducteurs !!!!!Les civilisations procèdent de l’intelligence des hommes et non pas de leur appétit de reproduction . Malraux n’était pas loin d’exprimer cela dans son œuvre  » Lorsque la Chine s’éveillera ».

  11. Tout est dit.L’analyse est claire.La question est: DE GAULLE n’est il pas dans l’ histoire de la France du 20eme siècle une anomalie ? Que la France le mérite OUI,que les français le méritent ??????La période 30/40 n’estcertainement pas a notre avantage.

  12. Laurent Bouger // 10 novembre 2020 à 17 h 54 min //

    CQFD ! Excellent Onfray, comme souvent (toujours ?)

  13. j’ai assisté ,à Gordes, à une conference sur ce sujet par M Onfray. Un moment de bonheur à retrouver sur son site ou sur celui de la France Populaire.

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