L’enfer aux portes de Paris

Les habitants du quartier de la Chapelle, au nord de la capitale, sont au bord de la crise de nerfs. Avec l’arrivée massive de migrants depuis 2015, ils voient leur environnement se dégrader et l’insécurité s’installer durablement.

Charles Magistry  (Le Figaro)

Arriver dans le quartier de la Chapelle, dans le XVIIIe arrondissement de Paris, c’est d’abord passer une frontière invisible marquant une séparation nette entre ici et le reste de la capitale, entre ici et la normalité. Dès la sortie du boulevard périphérique, sur les talus bordant la route, un spectacle hallucinant s’offre au regard: des dizaines de tentes et de cabanes de bric et de broc et des amas de détritus jonchant le sol. Au milieu de ce chaos, des silhouettes décharnées vont et viennent sans but jusqu’à ce qu’une voiture s’arrête au feu rouge. Le malheureux conducteur est aussitôt assailli par une horde de zombies en guenilles. Ils s’accrochent aux portières, frappent à la vitre pour mendier de façon plus ou moins agressive un peu d’argent destiné à se payer leur dose de crack, cette drogue dure qui ronge les corps et les âmes.

« Le quartier est devenu le point de fixation des dealers et des consommateurs » raconte Sabine, une habitante

4 commentaires sur L’enfer aux portes de Paris

  1. L’enfer est pavé de bonnes intentions

    L’enfer se vit dans beaucoup de villes françaises et européennes et pas seulement aux portes de Paris.

    Des arrivées massives de migrants déferlent par voies terrestres et maritimes. C’est une réalité éclatante et bien embarrassante qui ne peut plus être cachée par les dirigeants de tous horizons.
    Nos populations redécouvrent après chaque épisode tragique, toutes les failles, les impréparations, les approximations d’un pays comme le nôtre mais aussi celles des autres pays membres de l’Union Européenne en pleine débandade quand il s’agit de régler un problème d’ampleur, aux dimensions internationales.
    On voit soudainement ces pays sonner le tocsin pour organiser en toute hâte, sommet après sommet, la gestion des flux migratoires et pour tenter de calmer les colères toujours plus vives qui montent au sein des populations locales comme se fut le cas dans plusieurs Länder allemands à la suite d’agresssions sexuelles collectives par exemple.
    Conscientes de la faillibilité de nos pays européens comme celle de leurs dirigeants nationaux respectifs, leurs peurs s’installent tout naturellement et légitimement. Qu’ils ne cherchent plus à les culpabiliser en leur faisant croire que leurs peurs sont irrationnelles où alors ils s’ exposeront à un lynchage en règle tôt ou tard.
    Les nerfs de ces populations sont à vifs puisqu’elles sont directement en contact avec ses exodes consécutifs à des guerres, des crises économiques, des persécutions, des effets climatiques, des poussées démographiques exponentielles.
    S’entremêlent alors anarchiquement, hommes,femmes, enfants, trafiquants, passeurs, complices, criminels de droit commun, terroristes en puissance… L’insécurité se déplace d’un pays vers un autre, d’un continent vers un autre.
    Nos autorités ne parviennent plus à faire face pour gérer des centaines de milliers de réfugiés dont la situation individuelle ne relève pas forcément et loin sans faut de la définition du réfugié politique au sens de la Convention de Genève de 1951 relative au statut des réfugiés. Il n’y a qu’à revoir les reportages sur les sauvetages en mer ou la traversée de la route des Balkans pour s’en convaincre.
    Les peuples sont condamnés à se taire, les dirigeants nationaux à se coucher, des dirigeants européens bien décidés brusquement, sans consultation véritable, de l’application de la règle de la majorité plutôt que celle de l’unanimité entre les 28 en matière de répartition des réfugiés sur le continent européen.
    Pis, on découvre lors d’un épisode, qu’en coulisse, ni le Président de la Commission Européenne, M. J-C Juncker, ni le Président du Conseil Européen M. D. Tusk ne furent conviés à une rencontre trilatérale entre A.Merkel, la chancelière allemande, le 1er Ministre des Pays-Bas, M. Mark Rutte et le 1er Ministre turc A. Davutoglu de l’AKP en mars 2016 à Bruxelles, pour gérer le dossier des réfugiés en échange de plusieurs milliards d’euros versés à Ankara et l’ouverture de nouveaux chapitres pour l’adhésion de la Turquie à l’U.E.
    Les trahisons permanentes et les petites cuisines derrière le dos des Etats et des peuples se paieront par un retour de bâton magistral très probablement dès le 26 mai prochain lors des européennes.
    A qui la faute ?
    Rf 19. 5. 2019

  2. michel43 // 19 mai 2019 à 8 h 09 min //

    cela ne datte pas d » hier,,,Merci Sarkozy-Hollande-Macron,,,des centaines de pauvres bougres ,sans papiers ,la bonne question ? que font t »il en France, après cela ,les automobilistes se disent, pourquoi pas voter RN ,,,puisque personne ne bouge,,,

  3. Avec une spécialiste du mur des lamentations à la tête de la Capitale, rien d’étonnant. !!!!!

  4. L’immigration : une richesse pour la France ! Bel exemple du vivre-ensemble a la Hidalgo…

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