Ce n’est pas seulement Notre-Dame qu’il faut rebâtir…
Ce n’est pas seulement Notre-Dame qu’il faut rebâtir, c’est le patriotisme français, c’est l’Histoire de France, notre récit national, notre République.
Jean-Pierre Chevènement
Qui, parmi ceux que hante, depuis plus de cent ans, la fin de la France, n’a pas éprouvé, en voyant brûler Notre-Dame, cœur de notre Sacré, la réalisation symbolique de son pressentiment ?
Et aussitôt s’est levée la grande ombre de celui qui, même au fond de l’abîme, n’a jamais désespéré, je veux dire, bien sûr, Charles de Gaulle. Est-ce lui qui a inspiré Emmanuel Macron, quand celui-ci a déclaré : « Nous rebâtirons Notre-Dame ! ».
Mais ce n’est pas seulement Notre-Dame qu’il faut rebâtir, c’est le patriotisme français, c’est l’Histoire de France, notre récit national, notre République.
Au moment où le Président de la République allait apporter sa réponse au grand débat qu’il avait lancé il y a quatre mois pour reconstruire notre démocratie, Notre-Dame brûlant rappelle à tous l’ampleur de la tâche.
Comment cette reconstruction de la démocratie et du patriotisme français serait-elle possible dans une atmosphère de guerre civile froide ?
À cet égard, c’est Jean-Luc Mélenchon qui a trouvé les mots les plus justes pour dire que ce qui nous unit – la France, sa civilisation, son Histoire – est plus fort que ce qui, temporairement, nous divise. Ainsi Notre-Dame, du fond des siècles, nous appelle-t-elle, ensemble, à continuer la France.
Jean-Pierre Chevènement
Le temps de la reconstruction de la nouvelle société est arrivé mais il est possible que d’ancienne structure s’effondre comme ses tonneaux des danaïdes qui fuit quand on les remplit et que l’on appelle caisse de retraite, de sécurité sociale, de chômage, ou allocation familiale. On pourrait les remplacer par un revenu citoyen français qui sera financer également par les familles pour des français qui le sont depuis plus de trois générations. Il ne faut pas que la France soit prise pour un eldorado. Mais un endroit ou ceux qui fui leur pays en état de guerre puisse se reconstruire et s’armer pour reconquérir leur pays, comme l’a fait l’Angleterre pour nous.
Nous avions lancé cette réflexion bien avant le sinistre à Notre Dame de Paris et la réflexion de JPC.
Pour mémoire ,nous avions écrit :
» A un moment où les plus hautes autorités de l’Etat relancent les débats sur tous les sujets lancés par les Gilets jaunes au travers d’une grande concertation nationale, il serait peut-être bon de se poser aussi la question du pays que l’on veut servir et pour qui on serait prêt à se battre. Curieusement cet aspect des choses n’apparaît pas dans les discours. Ci joint un texte d’éclairage puisé dans nos archives au moment même où déjà la question se posait du remplacement du service militaire. Peut-être serait-il temps aussi de se remettre en mémoire cette appréciation d’une jeune sous-officier de l’Armée de l’Air : » J’ai cru qu’il fallait excuser les non-informés. Ne pouvant, étant instruite de ces réalités faire semblant de ne pas l’être, désirant conquérir la sagesse d’un vieux soldat, je me suis placée au service de la France et je lève mon visage vers notre ciel de libertés, coffre des trésors rêvés par nos aïeux morts pour Elle… »