La médecine en plein doute. Les ordonnances du Docteur Macron guériront-elles le moribond ?

L’asphyxie tue notre système de santé qui ne correspond plus aux nécessités de la médecine d’aujourd’hui. Trop de malades, pas assez de moyens, organisation dépassée, inégalités etc… tous symptômes de mauvais pronostic qui doivent être énergiquement traités. L’Etat propose un nouveau système, qu’en sortira-t ’il ? Mais sans le financement la mission est –elle possible ?

            Les professionnels de la santé sont en attente de l’avancement du plan Buzyn/macron « ma santé 2022 » qui prétend y porter remède et dont le projet a été publié en Septembre 2018. Agnès Buzyn l’a présenté le 13 février en conseil des ministres. Le texte a ensuite été examiné en commission des affaires sociales autour 19 mars, puis en séance publique ces jours-ci en procédure accélérée pour y inclure la réforme des premiers cycles d’études médicales à la rentrée.  Le vote de la loi pourrait intervenir de maintenant à l’été prochain. Sauf si le Président pour aller vite, décidait de légiférer par ordonnances*, comme il l’avait laissé entendre. Certains paragraphes devraient en faire l’objet, mais on ne sait pas lesquels. Il y aura selon toute vraisemblance un saupoudrage avec quelques promesses faites en septembre, rien de plus. Depuis ces déclarations du Président, les professionnels du monde de la santé s’inquiètent. Les communiqués, interviews articles et conversations qui circulent en témoignent : de leur scepticisme, comme du doute qui les envahit. L’attente ne devrait pas être longue, Soyons patients, mais légiférer n’est pas toujours simple. Si ordonnances il y a, cette méthode permet de contourner le parlement (assemblée et sénat) mais ce n’est jamais plaisant, et pour le moment il n’y a rien de tel. Le climat qui règne témoigne de la pente descendue depuis les promesses du Président alors que la feuille de route semblait pliée. Aujourd’hui, chacun se demande qui aura quoi, et doute des promesses faites. Sans doute cette loi n’aura pas l’envergure de la loi Debré, mais fera (en théorie) davantage de changements dans un système de santé qui agonise (suppression du numérus clausus en 1ère année de médecine, réforme des premières années et de l’internat, création des assistants médicaux, organisation du travail dans les territoires, reste à charge à zéro €, etc.)  que ne l’ont fait les lois Bachelot et Touraine. Or la crainte est que le plan Buzyn finisse en produit sans substance, venu d’en haut, rédigé en hâte,  oublieux des discussions préalables. Un texte comme l’administration sait les rédiger. On se souvient de l’optimisme des uns et des autres ; la ministre les avait écoutés. C’était la première fois qu’on le faisait. La belle affaire ! La santé des Français n’a jamais été la priorité des gouvernements. Emmanuel Macron ne l’avait jamais mise dans son programme électoral. Certes il a réagi aux craintes qui s’expriment publiquement devant des besoins et des inégalités innombrables. On disait qu’un million d’€ seraient débloqués, tellement insuffisants qu’ils en sont ridicules, que de nouveaux métiers seraient créés, Agnès Buzyn annonce le 26 février une progression de 0,5% des tarifs hospitaliers en 2019 sans hausse des frais pour les malades. Le budget des hôpitaux pour la première fois depuis 10 ans passerait à la hausse en 2019 80 à 82 milliards d’€, au lieu d’une baisse. Il s’y ajoutera une enveloppe de 200 millions d’€ repartie sur des critères de qualité. Les hôpitaux psychiatriques enfin auront 100 millions supplémentaires. Les industriels du médicament seront mis à contribution pour le financement. On attend leur réaction, mais pour le moment ils sont muets. Or il court des rumeurs insistantes sur la fausseté des chiffres publiés. Alors que la demande porte sur d’avoir davantage de moyens, le projet en contiendra-t-il beaucoup ? Voici quelques exemples.                                                          

  • Les hôpitaux   

Les hôpitaux publics réclament qu’on comble leurs dettes et qu’on leur donne la dotation dont ils ont besoin. Cela ferait plus de 2 milliards d’€. La Ministre de la santé avait annoncé le 25 janvier un déblocage de 40 millions d’€ supplémentaire pour la psychiatrie. Excusez du peu. Défavorisée en effet la psychiatrie a été longtemps le parent pauvre des politiques de santé gouvernementales et cette enveloppe est d’une insuffisance criante. Rien ne dit qu’on puisse combler leur retard. Il suffit de voir les affaires criminelles ou autres concernant des personnes soignées en psychiatrie pour se rendre compte que cette « délinquance » (plutôt conséquence de cette pathologie) augmente et les bavures aussi et que ce ne sont pas les psychiatres qui en sont responsables mais les moyens qu’on leur donne. Certes la santé mentale en a besoin depuis longtemps mais il lui faut davantage et elle n’est pas la seule.

C’est le secteur hospitalier public dans sa totalité qui réclame un gros effort. La FHF (fédération des hôpitaux de France) alerte sur une augmentation du déficit des hôpitaux, qui passe de de 890 millions d’€ en 2017, à une somme entre 850 millions et 1 milliard d’€ en 2018. Or  on a déjà budgétisé le reversement total des réserves prudentielles de fin d’année (crédits mis en réserve  pour les hôpitaux par le conseil des ministres de l’ordre de 415 millions d’€) tandis que la fédération des hôpitaux de France réclame une révision des chiffres de l’objectif national des dépenses de l’assurance maladie (ONDAM qui fixe tous les ans l’objectif a atteindre en matière de dépenses) et insiste sur la nécessité d’une séparation franche entre l’hôpital et la médecine de ville. Ce point de vue n’apparait pas dans les travaux de l’Assemblée nationale. Pour dire la vérité, ce serait plutôt le contraire. On se dirige alors vers une confusion probable et intentionnelle des budgets. Les hôpitaux demandent aussi l’arrêt de la baisse des tarifs et la simplification des tâches administratives. L’annonce du 26 février répondrait à cette question, Mais n’est-ce pas une fausse nouvelle. Sinon d’où viendra l’argent ? Du secteur du médicament ? Or la vie quotidienne hospitalière est devenue difficile. La FHP (fédération des hôpitaux prives et cliniques de France) le souligne,  regrette qu’on ne l’ait pas associée davantage aux travaux, et constate une fuite vers le privé des médecins hospitaliers.

 

  • L’Ordre des médecins

                   L’Ordre écrit et dit que la réforme annoncée va dans le bon sens mais reste floue,  passerelles ou pas. L’Etat est généralement réducteur des dépenses. On entend le même écho chez les médecins de ville. L’ordre, attaché à une réforme du système de santé dont les médecins sont co-responsables, après avoir recueilli l’avis des médecins de ville dans une très importante enquête, rendue publique, et une phase d’optimisme, redoute qu’on ne tienne pas compte de ses préconisations, Or une véritable unanimité s’était manifestée pour une organisation de la vie professionnelle dans le cadre de territoires, (en gros les bassins de vie) réalités du terrain que les médecins connaissent, et appréhendent parfaitement. Chaque territoire ayant ses particularités, l’exercice en montagne ne sera pas le même qu’en ville.  Or le Président de l’ordre vient de déclarer : « Quelques jours après sa présentation en conseil des ministres notre inquiétude est réelle nous craignons que l’ambition réformatrice affichée politiquement ne laisse place à un débat technico administratif ». On ne peut pas être plus clair. Le pouvoir depuis la présentation en conseil des Ministres, n’a associé ni les médecins à la rédaction du texte, ni les autres professionnels, ce qui est de mauvais augure alors que tout avait bien commencé. Aujourd’hui on murmure que 13 CHU assistances publiques devraient être créés. Si ce bruit est confirmé, l’Etat prendra sans doute seul ses décisions en les saupoudrant de quelques promesses faites, et sortira un texte ne tenant pas compte des besoins réels de la population. Le projet envisage en dernière minute de prendre huit ordonnances, certainement sur des points sensibles !

  • Cinq syndicats de médecins libéraux ont claqué la porte de la CNAM dans des discussions sur les assistants médicaux. En contrepartie on leur demandait de prendre 594 nouveaux malades avec 2256 consultations supplémentaires par an. Sinon la SS ne voulait pas financer les assistants. Le tollé soulevé a fait retirer cette proposition. On s’interroge sur le sérieux de cette position, alors que ces assistants sont créés pour redonner du temps médical aux médecins, qui croulent sous la paperasse, et mis au service au malade. La plaisanterie de cet « en même temps » est cruelle, cynique et immorale.

Enfin si l’Etat ne fait pas un important effort en direction des zones en voie de désertifications, dont il est responsable à l’origine, les retraités (conformément au scénario actuel) en seront les premières victimes. Un retraité qui s’exile en province doit trouver un médecin à proximité immédiate. C’est élémentaire Mais il n’y a pas qu’eux, et cela aura des conséquences.

    Les médecins savent parfaitement quels sont les besoins, et les solutions. Mais il faut faire des choix, qui sont politiques. Ils ont demandé de travailler dans les limites des futurs « territoires de santé ». C’est une demande prévue dans le projet pas encore votée en commission. Le dernier mot sera au gouvernement. Or le temps de la parole est terminé. il faut des actes. Cette demande des médecins a un cout qui demande une analyse fine territoire par territoire, mais l’Etat préfère toujours faire « en bloc » parce que ça coute moins cher qu’au coup par coup, L’Etat va-t-il prendre la main sans dialoguer ? Quant aux besoins de la population on fera un minimum ? Si l’Etat qui n’a jamais mis les pieds dans une France profonde, compte imposer une organisation aux professionnels qui ne convienne pas, au lieu de les écoute, cela va faire monter la tension, ce qui parait dénué de sens, et lourd de conséquences en ce moment.

  • Les infirmières à qui on a promis un certain nombre d’améliorations de leur condition (Universitarisation de la profession, décloisonnement, service sanitaire, élargissement de la pratique d’actes réservés aux médecins) sont malgré tout dubitatives en attendant la suite, qui dans les premiers amendements leur semble favorable.
  • Les sages-femmes se sont vu accorder le dépistage des MST et le suivi des addictions. Maigre moisson et pas vraiment leur corps de métier.

      

  • Les kinésithérapeutes n’ont pas obtenu grand-chose sauf l’exclusivité de leurs actes interdits aux chiropracteurs, mais le diplôme n’est pas rendu académique, et leur principale revendication la revalorisation des actes de leur profession immobile depuis plusieurs années n’est pas à l’ordre du jour.
  • La suppression du numerus clausus** des études médicales pour la 1ère année est annoncée, de même que la réforme du 2e cycle des études, avec la suppression des épreuves classantes nationales, Mais le numerus clausus a été instauré pour mettre un frein il y a quelques décades à la pléthore des médecins qui s’installaient. Ces refontes des premiers cycles s’inscrivent dans une perspective d’orientation progressive encourageant les passerelles, la diversification des profils, et pour une orientation tenant mieux compte des compétences et des aptitudes des élèves et de leur projet professionnel Mais ne serait-ce pas plutôt qu’on essaie de rendre les choses plus simples et baisser le niveau ? Ouvrir les vannes est indispensable nul ne le conteste, mais ne pas oublier qu’on les a fermées pour des pléthores de praticiens. Ne pas oublier non plus que le numerus clausus avait provoqué un mouvement qui a contribué au phénomène de désertification territoriale. Une pléthore n’est pas souhaitée. Une étude prospective serait bienvenue pour ne pas en mettre plus qu’il n’en faut sur le marché. Le Plan est mort mais vive le Plan !
  • Création de structures légères de 1000 Communautés professionnelles territoriales de sante (CPTS) et de groupements hospitaliers de territoires (GHT) mais seront-ils les mêmes que ce que veulent les médecins ? on ne sait pas. On les envisage selon trois axes : renforcement de la prévention, réorganisation autour des soins de proximité, et du médecin généraliste, mais le projet de loi n’explique pas ce que seront les hôpitaux de proximité, ou le développement des droits des patients. Ces structures contraignantes. Empêcheront-elles les médecins de s’organiser librement ?

En conclusion. Un bruit a couru ces dernières semaines sur une liste européenne de La REM conduite par Agnès Buzyn Si c’était le cas la Ministre quitterait le gouvernement et ne serait plus responsable de la mise en route de la loi. Manœuvre habile de se libérer des promesses pour un gouvernement qui ne veut pas les tenir sans perdre la face. Mais la Ministre elle-même a démenti et veut aller au bout de sa mission au gouvernement.

            En cette fin de mars 2019 Il n’est pas de professionnels de santé sans l’angoisse d’un avenir incertain, dans l’attente de la loi « Ma santé en 2022 », qui vient de passer devant la commission des affaires sociales, et en séance publique à l’Assemblée Nationale. Le climat sera différent selon les choix faits. Si le jour où la loi est promulguée, elle n’est pas satisfaisante, la balle sera dans le camp gouvernemental. En face professionnels et malades se préparent déjà à des discussions plus que vigoureuses jusqu’en 2022. Ce sera au gouvernement de rectifier pendant les mois qui viendront, il en a les moyens y compris financiers. Nous les évoquerons plus loin. Le malade (notre système de santé) en sera-t-il amélioré ? Pas sûr. La médecine française est faite de qualité et même d’excellence, mais la plus belle fille du monde ne peut donner que ce qu’elle a. Il faut un bon médecin pour la soigner. Mme Buzyn est une professionnelle reconnue, Mais ce sont les ordonnances du Dr Macron qui seront promulguées. Seront-elles efficaces ? Ou mortifères ?

            Surtout aura-t-il les moyens financiers ? Il y a, nous l’avons vu plus haut des promesses d’argent sur la table. Mais c’est là que le bat va blesser. Or c’est la question principale. Où trouver l’argent ? Ce n’est plus un choix mais une nécessité. Pouvons-nous dépenser davantage pour la protection sociale dont le budget dépasse celui de l’Etat.  Suggérons donc quelques pistes « prometteuses » telles qu’un gouvernement les aime. Par exemple une taxe sur l’alcool (L’alcoolisme touche 10 millions de français qui ont besoin de se faire soigner suite à l’absorbation excessive d’alcool – les cigarettes, (cancer du poumon, bronchopneumopathie obstructive). Ou pourrait taxer les utilisateurs de drogue (Double peine ? Non prévention !) Certes un point de croissance supplémentaire suffirait sans doute. Mais il y a l’Europe cette dévoreuse des nations, qui aime mettre des bâtons dans les roues. Alors n’y pensons plus.

         Par contre et surtout  une proposition du Forum pour la France existe depuis des années  qu’on refuse de sortir des tiroirs :: C’est la TVA SOCIALE  qui consiste à passer le financement de la protection sociale du monde du travail à celui de la consommation. le travail disparaissant, la consommation reste sans limites. En augmentant la TVA sur la consommation, mais il y a une contrepartie favorable au consommateur*** Le pouvoir le sait mais l’a oublié.

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*Légiférer par ordonnances

Un parlement ou siège une majorité gouvernementale accorde au gouvernement par habilitation (article 38 de la Constitution) de légiférer par ordonnances. En gouvernant par ordonnance, le gouvernement légifère sans passer par l’Assemblée nationale ni le Sénat, qui ne discutent ni ne votent le texte Gouverner par ordonnances signifie que le gouvernement prend lui-même des mesures relevant du domaine de la loi, et donc du Parlement qu’il court-circuite pour aller plus vite. Les lois prises par ordonnances sont très mal vécues par un parlement surtout par l’opposition       

** Numerus clausus Limitation du nombre

*** Une TVA sur les prix de vente augmentée de 2 points sera compensée par une diminution des charges sociales équivalente, et passera « inaperçue» car elle diminuera le prix de revient des produits et le prix de vente ne bougera pas. Mais la TVA source de financement de la protection sociale, ce dernier deviendra inépuisable.

Dr Jack Petroussenko 

8 commentaires sur La médecine en plein doute. Les ordonnances du Docteur Macron guériront-elles le moribond ?

  1. Comme toutes les ordonnances et autres plans de sauvetage de la médecine publique n’ont en réalité qu’un seul but, celui d’en réduire les moyens de financement pour mieux le détruire sous prétexte qu’il n’y a pas de d’argent pour la sauver.

  2. PETROUSSENKO Jack // 11 avril 2019 à 22 h 30 min //

    pour R. Floureux. vous faites quoi pour vous soigner ? Les médecins ne sont pas tous Mr Hyde. ils ont leurs problèmes font ce qu’ils peuvent dans un système de santé qu’on n’a pas encore finalisé.La médecine française n’est pa une médecine de charlatan cdlt. J. petroussenko
    pour Baertjc l’ordre attend surtout les résultats il utilise un procédé classique on se plaint pour alerter que les résultats doivent être au rendez-vous. cdlt. J.P.

  3. PETROUSSENKO Jack // 11 avril 2019 à 22 h 25 min //

    pour R. Floureux. vous faites quoi pour vous soigner ? Les médecins ne sont pas tous Mr Hyde. ils ont leurs problèmes font ce qu’ils peuvent dans un système de santé qu’on n’a pas encore finalisé.La médecine française n’est pa une médecine de charlatan cdlt. J. petroussenko

  4. Après vous Docteur !

    Docteur, je ne voudrai pas passer pour un parano mais je n’arrive plus à discerner ce qui distingue le docteur Jekylll de Mister Hyde.
    Si je comprends bien, le monde peut bien crever. Les patients n’ont plus qu’à patienter avec leur masque à oxygène et pour les ordonnances médicales, elles attendront le feu vert des ordonnances gouvernementales. L’intendance de nos hôpitaux suivra.
    Et si j’ai une bonne perception des choses nous héritons année après année du transfert côté Ouest du système médical concentrationnaire avec sa gestion calamiteuse des vieux pays de l’Est.
    La chute du mur permet au moins de s’éclater A…A…A… A la queue leu- leu.
    Ce monde médical de chez nous devient au final un lieu aussi froid et épouvantable par sa déshumanité que l’univers carcéral en psychiatrie que je plains profondément et sincèrement.
    Je préfère donc m’échapper de ce milieu même si c’est par la fenêtre sans prescription médicale. J’éviterai par la même occasion, les erreurs médicales et les infections nosocomiales.
    Rf 10.01.2019

  5. Après vous Docteur !

    Docteur, je ne voudrai pas passer pour un parano mais je n’arrive plus à discerner ce qui distingue le docteur Jekylll de Mister Hyde.
    Si je comprends bien, le monde peut bien crever. Les patients n’ont plus qu’à patienter avec leur masque à oxygène et pour les ordonnances médicales, elles attendront le feu vert des ordonnances gouvernementales. L’intendance de nos hôpitaux suivra.
    Et si j’ai une bonne perception des choses, nous héritons année après année du transfert côté Ouest du système médical concentrationnaire avec sa gestion calamiteuse des vieux pays de l’Est.
    La chute du mur permet au moins de s’éclater A…A…A… A la queue leu- leu.
    Ce monde médical de chez nous devient au final un lieu aussi froid et épouvantable par sa déshumanité que l’univers carcéral en psychiatrie que je plein profondément et sincèrement.
    Je préfère donc m’échapper de ce milieu même si c’est par la fenêtre sans prescription médicale. J’éviterai aussi par la même occasion, les erreurs médicales et les infections nosocomiales.
    Rf 10.01.2019

  6. Au Dr Jack Petroussenko…si donc le « chérubin du palais » peut être comparé à un médecin (?)du serment d’Hippocrate il est vite passé au serment d’hypocrite !!!

  7. Petroussenko // 8 avril 2019 à 17 h 33 min //

    a baertjc
    les médecins c’est comme les curés il faut les croire sur parole. mais l’ordre des Medecins représente tous les médecins et il y a eu une grande consultation nationale récente l’ordre tient donc des propos censés être ceux de tous ou à peu près. Cdlt. J.P.

  8.  » L’Ordre écrit et dit que la réforme annoncée va dans le bon sens mais reste floue, « Voilà une curieuse façon de poser un diagnostic qui rassure le patient !!!!!!

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