C’est bien la première fois que j’approuve JPR.

Au-delà du grand débat national, Jean-Pierre Raffarin estime qu’il faut «repenser notre organisation politique».

Ce qui devra selon lui passer par de l’institutionnel, du social et de la décentralisation. Il propose notamment de «déconnecter le mandat présidentiel (de cinq ans) du mandat législatif». «Mettons le mandat des députés à quatre ans et mettons-le (mandat du) président toujours à cinq ans, ce qui fait qu’on aura un député qui ne sera pas élu par le président mais qui aura une autre logique».

Cette proposition revient à revenir aux fondamentaux de la Ve République : l’élection présidentielle est un moment démocratique important et essentiel dans notre pays, celles des députés, un autre qui permet de vérifier s’il y a toujours une cohérence entre le projet présidentiel et la gouvernance quotidienne.

Le quinquennat a été institué pour éviter « la cohabitation« . Mais, celles que nous avons déjà vécues n’ont pas mis en péril, ni nos institutions, ni la France. Ce que nous voyons et vivons aujourd’hui au sein de la majorité est bien plus dommageable au pays.

Aujourd’hui, une nouvelle élection de l’Assemblée Nationale est le seul moyen de vérifier s’il existe en France une majorité parlementaire différente et stable de celle élue en 2017.

16 commentaires sur C’est bien la première fois que j’approuve JPR.

  1. A Alain Kerhervé….JPR comme l’explicite sur ce sujet MR ou Mme HERBERT dans son commentaire !

  2. C’est qui le pauvre POLITICARD ?

  3. Que je n’approuve pas aurait été une façon de s’exprimer plus sérieuse…pauvre POLITICARD !!!!

  4. Flamant rose // 22 janvier 2019 à 15 h 22 min //

    Il me semble que le général de Gaulle n’aurait pas accepté la cohabitation (terme qui n’était pas utilisé à l’époque ) puisqu’il avait dit qui si le parti présidentiel perdait une élection législative, il ne prendrait pas le dirigeant du parti ayant obtenu le plus de suffrages ou une personnalité désignée par la nouvelle majorité. Il s’était donné 2 possibilités : soit choisir lui même un premier ministre indépendant de tout parti soit démissionner et provoquer une élection présidentielle. Pompidou était dans le même état d’esprit car pour l’un comme pour l’autre une échéance électorale était vécue comme une approbation à leur politique.

    Le premier à voir les choses autrement a été Valéry Giscard d’Estaing qui lors des élections de 1978 a déclaré qu’en cas de défaite je le cite « je ne démissionnerai pas mais je resterai inerte ». Par ailleurs le terme de « Cohabitation » en politique a été utilisé pour la première fois en 1983 par Edouard Balladur et elle entrera dans les faits 3 ans plus tard en 1986.

  5. Je suis totalement OK avec vous. Revenir au septennat permettra de positionner chacun à sa place.

  6. Le Général a répondu cela en effet. Mais Peyrefitte lui demande ensuite ce qu’il,ferait si ce gouvernement de techniciens était renversé. Et le Général répond qu’alors il dissoudrait et que si une majorité hostile sortait des urnes, alors il s’en irait. La cohabitation est incontestablement conforme à la double lecture de la constitution imaginée par Michel Debré mais à mon avis elle n’est pas à celle qu’en faisait le Général surtout après 1962.

  7. Mr Raffarin est la girouette qui va dans le sens du vent tout en laissant penser que celui ci le suit! triste.

  8. Une fausse bonne solution comme le quinquennat auquel j’ai toujours été hostile mes amis de la Nouvelle action royaliste (NAR) et moi. Le retour au septennat s’impose et le maintien à 5 ans de la législature de l’Assemblée nationale.
    N’en déplaise aux héritiers, surtout supposés du Général, il y a bien une lecture parlementaire de la Vè République selon l’article 20 et ainsi le Chef de l’Etat est en charge de l’essentiel. Ce n’est pas parce que le Général ne le souhaitait pas que ce n’est pas possible. Le référendum était un moyen de se relégitimer en cours de mandat pour le Président et la dissolution pour l’Assemblée.

  9. Sur la lettre de la constitution, vous avez raison. Mais je me souviens des législatives de 1967, De Gaulle n’ayant qu’une majorité de 4 sièges, il avait prévu qu’en cas de minorité, il aurait gouverné avec un gouvernement plus technique et aurait usé de toutes les possibilités de la constitution pour Présider. Moi aussi j’ai vécu les deux cohabitations, et la constitution a permis un équilibre.

  10. Autre remarque : je pense pour ma part que les cohabitions n’étaient pas conformes aux idées du Général de Gaulle (cf les propos tenus à Allain Peyrefitte au moment des législatifes de 1967) et que singulièrement la dissolution de 1997 avait un cacactère référendaire…Je pense aussi pour l’avoir vécu dans les fonctions qui étaient alors les miennes que la cohabitation altère le fonctionnement des institutions car elle cause, sur les sujets importants, une véritable paralysie de l’action administrative et législative.

  11. L’altération première de notre Constitution a été le passage au quinquennat, qui a été non pas l’introduction d’une « respiration démocratique » comme l’a prétendu Juppé en son temps, mais l’introduction du « court-
    termisme » dans notre calendrier républicain. Celà posé, c’est au septennat ou au sexennat qu’il conviendrait de revenir et la déconnexion des mandats présidentiel et législatifs s’ensuivrait automatiquement. Le président y retrouverait une distance et une hauteurqu’il a perdues depuis plusieurs lustres, quoi qu’on en dise. Le Général de Gaulle n’avait du reste point besoin de se prétendre jupitérien : ce qui va sans dire va parfois moins bien en le disant…

  12. JP Delaisse // 21 janvier 2019 à 16 h 50 min //

    Mais alors, Monsieur Raffarin, un reproche : pourquoi ne pas s’être élevé contre le quinquennat, dont tous les gaullistes savaient que c’était une des formes de sauvegarde de la Démocratie avec la Vème République ???
    Revenons donc directement au septennat, qui a en plus l’énorme avantage de laisser vraiment le temps au président de réaliser le(s) projet(s) pour le(s)quel(s) il aura été élu par l’ensemble du peuple …

  13. Le problème n’est pas de savoir si le RN l’emportera ou pas. Mais de bien resituer la Présidence de la république et ne plus lier automatiquement élection présidentielle et législative. Sur ce point, et uniquement sur ce point, je partage ce que dit JPR… tout en soulignant que sur gaullisme.fr nous avons toujours défendu, et nous le ferons encore, la Ve République de 58 corrigée 62. En d’autre mots, JPR me rejoint, et non pas le contraire.

  14. En effet j’ai moi aussi apprécié les propos de Jean-Pierre RAFFARIN (qui là ne sont pas de « raffarinades »).
    Des propos clairs, sans concessions aucunes, envers personne et surtout sans vindictes aucune…
    Presque l’on pourrait souhaiter qu’il devienne à nouveau Premier Ministre….
    Mais hélas, je dois quand même mettre un bémol…
    En effet ses propos ne sont-ils pas la meilleure manière d’apaiser une situation pour ne rien changer sur le fond ???
    Une interrogation, pas une affirmation…

  15. michel fremondiere // 21 janvier 2019 à 13 h 18 min //

    vous plaisanter ou Quoi ? jamais Macron ne fera cela ,,il sait très bien qu’il perdrait sa majorité ,je verrais mieux un mandat présidentiel a 7 ans ,une seule fois ,vous le verrez au Européennes, victoire de RN,,,

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