Noël : la cigale et la fourmi

Dans ce monde si violent, fêtons Noël pour nous rappeler le message de Jésus, Pardonner, protéger, aidez, et aimez ceux qui vous entourent, et les autres. Nous vous souhaitons des fêtes de fin d’année pleine de joie, d’amitié et d’amour.

La cigale et la fourmi

« Madame La Cigale avait passé tout l’été à chanter dans les hautes herbes et à se chauffer au soleil.

Madame La Fourmi avait travaillé dur; elle avait amassé sa nourriture en prévision des jours difficiles.

L’hiver était venu, glacial, avec sa neige et son vent frigorifiant.

Tandis que Madame La Cigale tremblait de froid, Madame La Fourmi était bien au chaud sous la terre avec ses enfants et ses provisions nombreuses. Elle s’apprêtait à passer d’excellentes fêtes de Noël. Madame La Cigale, elle, ne pensait même pas à Noël; elle sentait ses petites pattes geler peu à peu et tout son corps s’engourdir; elle ne voyait plus rien: ses yeux ne s’ouvraient plus… C’est vrai, dans sa tête, il y avait encore quelques rêves: elle aurait bien aimé être invitée par la fourmi. Mais elle savait que les fourmis n’aiment pas ceux qui passent leur été à chanter. À quoi bon rêver encore? Demain, sans doute, elle serait morte… Elle n’avait plus qu’à s’endormir…

La cigale fut tirée de son sommeil par une douce musique et par de bonnes odeurs. Elle se sentait moins gelée; son corps semblait se réchauffer peu à peu… Elle ouvrit les yeux et se mit à pleurer de joie. Auprès d’elle se tenait une fourmi souriante entourée de toute sa famille. Et tous chantaient d’une belle voix: « Joyeux Noël Madame La Cigale! »

3 commentaires sur Noël : la cigale et la fourmi

  1. Joyeux et Saint Noël cher Alain Kerhervé et longue vie à Gaullisme.fr

  2. La bûche de Noël

    Arrachée du froid par la fourmi hospitalière, la cigale conviée au repas de Noël par sa voisine a échappé à une mort certaine.
    La petite fille aux allumettes n’a pas eu cette chance.
    Envoyée mal chaussée et mal vêtue à la rue pour vendre des allumettes, elle les craqua finalement une à une jusqu’à la dernière pour réchauffer ses petits doigts gelés.
    Elle sera découverte au petit matin, inanimée sous un porche de fortune d’une ville indifférente à la misère.
    Sa bouche gelée conservait les stigmates d’un sourire maintenu par le délirant mirage d’un poêle qui la réchauffait en permanence et par le regard souriant et protecteur de sa grand-mère aimante, revenue pour la chercher et l’emporter vers les étoiles.

    Depuis, quand je regarde des bûches de bois se consumer, dont les formes se rapprochent de nos délicieuses bûches de Noël, je repense intensément à cette fragile fillette morte de froid, avec qui je partage chacune de ces bûches qui la réchauffera durant des heures.
    Je repense aussi à ses petits doigts gelés et à son sourire d’enfant innocent noyé dans l’indifférence, à son regard intense et émerveillé qui fut plongé vers la lumière d’une petite flamme miraculeuse mais trop fugace pour combler son coeur délaissé et pour réchauffer son corps vulnérable livré à une nuit glaciale.
    Alors je ravive inlassablement les braises incandescentes du foyer pour faire revivre dans les yeux clos de cette enfant, la danse frénétique des étincelles crépitantes venues de l’âtre.
    Et la voilà qui, soudainement sortie des flammes et envahie par le bien être, rompt le silence et se remet à rire.
    Puis avec ses yeux pleins de contentement et de joie, elle fixe les miens pour bien marquer sa présence et pour jouer à cache-cache avec malice.
    Ce moment savoureux par l’émotion qu’il procure le temps d’une méditation, remplace tous les cadeaux de Noël de la terre.

    Joyeux Noël à tous les enfants
    Rf 23.12.2018

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