Communiqué de l’ASAF

L’Arc de Triomphe a été dégradé et la tombe du Soldat inconnu, lieu sacré pour tout Français et en particulier pour tout combattant et ancien combattant, a été profanée.

L’ASAF suggère que, si les forces de sécurité ne sont pas en mesure d’assurer la protection de ce haut lieu de la Mémoire nationale lors d’autres manifestations, le détachement Sentinelle se voit confier la mission d’en assurer la protection (au sens militaire du terme).

7 commentaires sur Communiqué de l’ASAF

  1. Jean-Dominique GLADIEU // 4 décembre 2018 à 17 h 19 min //

    Je suis entièrement d’accord avec Jacques Payen et Jérôme Framery.
    L’armée n’a pas pour fonction de maintenir l’ordre intérieur mais de protéger le pays en cas d’agression extérieure. Or quoi qu’on puisse penser de cet acte, ce n’est en rien une opération menée par une puissance étrangère. De plus comme le souligne J. Fremery, on ne déplore aucune victime.
    Par ailleurs, J. Payen a raison de souligner que le pire est à venir. Et le danger ne vient pas des gilets jaunes mais du pouvoir qui effectivement semble prêt à tout.

  2. Attention terrain miné.

    A la police son rôle, à l’armée le sien en fonction des circonstances particulières et selon un cadre juridique déterminé à l’avance par nos institutions républicaines quoiqu’on en pense, même s’il est très regrettable que l’Arc de Triomphe, ce haut lieu symbolique de mémoire et d’histoire ait été profané ce que je regrette personnellement.
    Si nous dépassons le cadre avec légèreté, nous prenons le risque que l’anarchie s’installe avec tous les risques que l’on peut imaginer sans avoir pour autant réglé les raisons de la colère.
    Bon nombre de nos véritables ennemis tapis dans l’ombre profiteraient des désordres pour passer à l’action violente sur d’autres fronts libres alors que nous savons que les effectifs globaux chargés du maintien de l’ordre sont à flux tendus dans tout le pays et que des informations révélées ici et là, laissent penser que des armes et non des moindres sont en circulation.
    Pour l’heure, les autorités de ce pays doivent donner le sentiment d’agir avec le peuple, pour le peuple et non pas contre le peuple.
    Le sommet ne peut se séparer de sa base. Il a commis une grave faute en la négligeant depuis des décennies.
    Pourquoi en sommes-nous arrivés là, c’est une analyse rétrospective qui devra être entamée en temps voulu pour comprendre les causes du mouvement principal et la gestion calamiteuse de la crise que nous traversons.
    La solution ne peut pas être un simple emplâtre momentané pour apaiser le mal qui a mis le feu aux poudres. Elle doit être globale et transversale tant les problématiques de la population française sont nombreuses avec des solutions qui tardent toujours à venir. Il y a urgence pourtant.
    Plusieurs générations se trouvent dans un tel désespoir qu’elles considèrent qu’il n’y a plus à rien à perdre que leurs chaînes qui les entravent, ce qui démontre le niveau de leur détresse et leur détermination dans le passage à l’acte.
    Ne les punissons pas maintenant à l’arme de guerre. Le remède serait pire que le mal.

    Rf 4.12.2018

  3. Excellente suggestion qui devrait-être aussi accompagnée du droit d’engagement du feu comme en cas d’urgence terroriste.

  4. Jérôme Framery // 3 décembre 2018 à 23 h 01 min //

    La dégradation d’un symbole fort est certes condamnable mais il n’y a pas mort d’homme. Un moulage ça se répare. Vous y aller un peu fort ASAF, je comprends votre indignation mais chacun doit garder son sang froid.

  5. Jacques Payen // 3 décembre 2018 à 22 h 50 min //

    Propos irresponsables. Les forces armées ne sont ni qualifiées pour rétablir l’ordre public ni d’ailleurs entrainées à cette fin. Nous avons eu l’expérience de l’Armée en charge de la police en Algérie ! Historiquement et moralement les Armées en ont payé le prix fort. Quel inconscient souhaiterait une nouvelle expérience ?

    Quels esprits aveugles ne voient que dans cette affaire tout est fait, absolument tout, ce qui inclut les manœuvres de basse police, pour disqualifier, pour discréditer la révolte des gilets jaunes ?

    Le pouvoir en place, dont la légitimité électorale ne doit pas être contestée mais qui est -objectivement- très faible, ne reculera devant rien
    pour tenter de se maintenir.

    Dans les prochains jours de très graves affrontements auront donc certainement lieu.

    Ne nous faisons pas d’illusion. La dramatisation, avec du sang, est la seule carte en laquelle peut encore espérer le pouvoir. Il la jouera donc.

    Prisonnier des traités européens et de 35 ans de soumissions aux forces de l’argent-roi, le pouvoir ne dispose d’aucune marge de manœuvre.

  6. Cet acte a été permis par l’absence délibérée de policiers qui, en toutes circonstances protègent et ont protégé depuis 2 siècles ce monument, notamment, des aléas historiques de notre pays.

  7. Excellente suggestion

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