La Ve République a 60 ans.

Comment  est née la Ve République….

La IVème république affronte les épreuves dans lesquelles elle va sombrer. Le 7 mai 1954, la chute de Dien Bien Phu signe la fin de notre influence et de notre présence dans l’ancienne Indochine. Le gouvernement Laniel tombe, remplacé 

le 14 juin par Mendès France. Celui-ci dont les qualités d’homme d’Etat sont indéniables, réglera à Genève les modalités de Paix. Puis, alors que nos deux protectorats due Tunisie et du Maroc sont entrés dans une période d’agitation, il se rend à Tunis, accompagné du maréchal Juin, pour engager la France dans la voie des négociations vers l’indépendance. Mais le 1er novembre, de sanglants attentats en Algérie ouvrent ce qui d’une révolte passera bientôt à une véritable guerre de libération. On cherche une solution, l’Assemblée n’en connaît qu’une : elle renverse le gouvernement Mendès France.
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4 commentaires sur La Ve République a 60 ans.

  1. Flamant rose // 6 octobre 2018 à 11 h 48 min //

    Pour l’élaboration de la constitution, la première séance de travail se déroule le 13 juin 1958 et elle est présidée par le Général lui même. Elle est constituée des 4 ministres d’État, de Michel Debré alors garde des sceaux, du magistrat René Cassin et de Pompidou qui assure la fonction de greffier. De Gaulle fixe les règles et la première d’entre elles doit être la séparation des pouvoirs. Ce que peu de gens savent c’est que de Gaulle voulait que les ministres soient inéligibles à vie, cette clause fut même signée par Pompidou sur demande du Général mais elle a été retirée à la réunion suivante 10 jours après.

    Les séances de travail vont se succédé tout l’été 1958 avec en pointe le futur rôle du président de la République. Même si cela se fera plus tard, il est déjà envisagé d’élire le chef de l’État au suffrage universel. Au cours de ces séances le Général a du faire des concessions mais, en revanche il s’est montré intransigeant sur le très contesté article 16 qui permet au président de prendre toutes les mesures qu’il estime nécessaire en cas de menace « grave et immédiate ».

    Lorsque la constitution fut écrite, lue et relue puis validée avant d’être soumise au peuple, le général de Gaulle eut cette phrase encore d’actualité «  Cette constitution est bonne, excellente même, c’est moi qui l’ai faite mais elle compte moins que les hommes chargés de s’en servir ».

  2. Et le « chérubin du palais » indecent au possible se met en scène sur la tombe du Gl de Gaulle. Deuil national pour tous les gaullistes !!!!

  3. 60 ANS ET UNE MEMOIRE NATIONALE TOUJOURS AUSSI VIVACE

    La naissance de la 5ième République pousse à la méditation.
    Elle oblige inlassablement à parcourir notre histoire de France qui reste en permanence un arrache-cœur.
    Notre vieil album commun s’ouvre, et tel un arbre, il s’effeuille. Des souvenirs de bonheurs s’envolent et jonchent à nos pieds. Des souvenirs de malheurs aussi. Marqués d’une croix blanche ou noire, ils nous crèvent le cœur. Le souffle s’en trouve coupé, notre parole devient rare. Des écrits, des photos, des paroles à profusion rediffusées s’entrechoquent et ajoutent à la confusion jusqu’au vertige en attendant le répit.
    Parfois des regards, témoins des temps anciens s’affichent, pleins de désarroi, de douleur, de doute, mais aussi pleins d’assurance, de bien-être, de conviction.
    La parole naguère conseillère et protectrice reste hélas silencieuse. Elle n’est d’aucun secours malgré tous les appels. Alors chacun de nous emprunte une voie dictée par une petite voix intérieure, celle qui, peut-être, est la réincarnation du bien, venu d’un lointain héritage.
    Le hasard, qui n’est peut-être finalement que la manifestation d’une toute puissance, nous dirige sur un passage de notre histoire de France qui est celui de la journée du 4.9.58. Une voix s’en détache, celle du porte-parole de tous les libérateurs de la France libre, place de la République à Paris.
    Elle dit que notre peuple a connu le désastre de Sedan, les vices de fonctionnement d’un ancien régime inadapté à un monde nouveau, le début du combat pour la libération, un fameux 18 juin.
    Que la République Française, émanation de la souveraineté du peuple français, plutôt que de se briser, doit savoir se réformer face à un monde en évolution, traversé en permanence de courants qui mettent en cause l’avenir de l’espèce humaine.
    Qu’il nous faut évoluer rapidement (et non stagner) sous peine de devenir un peuplé périmé et dédaigné.
    Que La France, et c’est son rôle, à vocation à jouer le rôle de mesure, de paix (en Algérie…) et de fraternité dans un cadre permanent de liberté, d’espérance et de justice et dans une structure équilibrée des pouvoirs.
    Qu’un arbitre national sache répondre de l’indépendance et de l’intégrité du territoire et du salut de la République.
    Je ne doute pas que les échos ne soient pas parvenus aux oreilles de François Mitterrand, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy lors de la poursuite de la construction du chantier européen avec les traités de Maastricht, d’Amsterdam et de Lisbonne.
    L’avenir nous dira s’ils sont les dignes héritiers du Président De Gaulle et s’ils en ont bien incarné fidèlement sa pensée jusqu’à présent. A l’évidence, Le bilan n’est pas concluant et des voix s’élèvent toujours plus nombreuses pour le confirmer. Faudrait-il alors plus de recul pour inverser cette tendance ?
    Si le peuple reste souverain, et c’est le point cardinal de la pensée du général, il n’y aura pas d’autre alternative pour le Président actuel ou son successeur que de le témoigner de manière nette en consultant le peuple lors de l’avancement de chantiers majeurs, européens en particulier.
    RF 6.6.2018

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  4. le « chérubin du Palais » va-t-il s’emparer de cet anniversaire avec sa cohorte de « sbires idéocrates ? Un grand pogrom place de la Concorde réunissant des millions de personnes ferait certainement plaisir à Mélenchon et à ses fanfarons et accessoirement à la claque du « chérubin du palais » ! !

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