Macron, le « président de droite », pressé par son camp de rééquilibrer sa politique

Une partie non négligeable des députés de la majorité présidentielle (LREM et MoDem) demande à Emmanuel Macron de rééquilibrer sa politique. « Nous avons le devoir de faire plus, et plus vite, pour ceux qui ont moins », estime justement la députée LREM du Pas-de-Calais Brigitte Bourguignon, jugeant notamment que la baisse des APL « était une erreur tant sur le fond que sur la forme« , comme n’a cessé de le dire Gaullisme.fr.

Bayrou s’inquiète aussi

De son côté, François Bayrou, président du MoDem, demande à Emmanuel Macron d’être un « président juste » et « prône le développement de la participation des salariés dans l’entreprise » et une hausse de la rémunération des heures supplémentaires.

Interrogé dans ‘Le Parisien‘ sur l’étiquette de « président des riches » qui colle à Emmanuel Macron, le maire de Pau juge que le chef de l’État pourra s’en défaire « en étant à la fois le président entraînant, inspirant et le président juste, garant de la justice dans la société« .

De Gaulle toujours présent !

Dans l’immédiat, le patron du ‘MoDem‘ préconise le développement de la participation des salariés dans les entreprises et la hausse de la rémunération des heures supplémentaires. « Ces deux décisions iront dans le sens de la reconnaissance et de l’autonomie », estime-t-il.

La participation dans l’entreprise ? « Il faut, précise alors François Bayrou, que les salariés bénéficient d’une partie des résultats, mais aussi puissent participer à la réflexion stratégique sur l’avenir de l’entreprise. Cela permet de responsabiliser tous les acteurs ».

Mieux vaut tard que jamais d’épouser la ‘révolution sociale gaulliste’. Mais est-il toujours l’homme qui murmure à l’oreille du Président ? J’en doute.

Alain Kerhervé

2 commentaires sur Macron, le « président de droite », pressé par son camp de rééquilibrer sa politique

  1. C’est trop tard ! Dans le cadre du quinquennat les mesures prises par le président lors de sa première année de mandat sont décisives, marquent définitivement un quinquennat. Du temps du septennat le président avait la durée qui lui permettait en changeant de premier ministre d’infléchir de manière sensible voire de façon durable la perception et l’avis des Français. En établissant le quinquennat les présumés héritiers du Général ont une large part de responsabilité dans cet état de fait.

  2. Ces députés de LREM et Modem ne font qu’accréditer le fait qu’ils marchent de travers au son du  » chérubin du palais » qui joue de la trompette !!!!Mais ils s’en accommoderont jusqu’au jour où, comme d’habitude dans ce camp multicolore des éoliennes politicardes il leur prendra la fantaisie de retourner leur veste .

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