Manifeste «contre le nouvel antisémitisme»
Ce manifeste, rédigé par Philippe Val et que publie « Le Parisien-Aujourd’hui en France », réunit plus de 250 signataires. Parmi eux, trois anciens Premiers ministres, des élus, des intellectuels, des artistes…
Dans un livre à paraître mercredi chez Albin Michel*, quinze intellectuels prennent la plume pour dénoncer le poison de l’antisémitisme. L’ouvrage, préfacé par la philosophe Elisabeth de Fontenay, est écrit avec l’énergie de la colère. Une colère qui prend aujourd’hui la forme d’un manifeste qu’ »Aujourd’hui en France Dimanche » a décidé de publier. Elle grandit depuis la mort de Sarah Halimi, Parisienne de 65 ans défenestrée après avoir été rouée de coups le 4 avril 2017. La justice a mis plus de dix mois à reconnaître la circonstance aggravante de l’antisémitisme. Le 23 mars, moins d’un an plus tard, dans le même arrondissement, au cœur de la capitale, l’assassinat de Mireille Knoll, 85 ans, ravivait l’émotion et l’indignation nées de l’affaire Halimi. L’enquête est en cours.
Plus de 250 signataires ont répondu à l’appel rédigé par un collectif, dont Philippe Val, l’ancien directeur de « Charlie Hebdo ». Parmi eux, trois anciens Premiers ministres, des élus de tous bords, des représentants des différentes religions, des intellectuels, des artistes…
Le sionisme d’extrème droite raciste et d’apartheid, voleur, ultra-nationaliste, criminel de guerre et hors la loi internationale est sans conteste et de très loin le plus efficace promoteur de l’antisémitisme en France, d’ailleurs les authentiques Rabbins affirment que : « sionisme et judaïsme sont diamétralement opposés et totalement incompatibles ». Que la communauté internationale impose enfin par la contrainte une paix juste et équitable entre Israel et les Palestiniens, qui ferait cesser l’occupation et la colonisation illégales des territoires Palestiniens depuis 1967, et 90% de l’antisémitisme disparaitra en France rendant ainsi inutile l’existence du CRIJF relais du Likoud.
Comment ne pas être d’accord pour condamner le fait que des Juifs soient agressés ou assassinés parce que Juifs ? Toutefois, cette pétition crée (une fois de plus)la confusion entre Juif et Sémite.
Etre Juif, c’est adopter une religion spécifique et non faire partie d’une ethnie ou d’une race. Etre Sémite, c’est faire partie d’une ethnie spécifique et non pratiquer une religion.
On peut donc être Juif et Sémite comme on peut être Juif et non Sémite. De même, on peut être Sémite et Juif comme on peut être Sémite et non Juif (c’est même l’énorme majorité des Sémites !).
Cette équation Juif = Sémite n’a d’autre but, d’une part, que limiter le monde Sémite à Israël (ce qui en exclut des millions et des millions d’Arabes et relève donc d’un … antisémitisme flagrant !) et, d’autre part, à taxer d’antisémite la moindre critique envers le gouvernement israélien.
Qu’auraient dit les 250 vertueux signataires lorsque notre bon Général a qualifié Israël de « peuple dominateur et trop sûr de lui » ?
Ceci dit, en tant que laïc, je répète que la politique du « peuple élu » (assimilable à une théorie de la race supérieure) pratiquée par le gouvernement israélien ne saurait être prise comme prétexte pour empêcher en France la pratique de la religion juive (ou de toute autre religion … voire anti-religion) dès lors qu’elle s’inscrit dans le cadre du respect des autres croyances ou non croyances.