«  »Notre vie, c’est souffrir » : au Yémen, plongée dans la pire crise humanitaire au monde

Une équipe de France 2 a pu se rendre au Yémen. Elle a mis un an à obtenir les autorisations pour avoir le droit de filmer de l’intérieur ce pays en guerre depuis trois ans.

Ce sont des images rares. Une équipe de France 2 est parvenue à entrer au Yémen. En guerre depuis trois ans, ce pays de la pointe de la péninsule d’Arabie est, selon l’ONU, « le théâtre de la pire crise humanitaire actuelle ». Un enfant y meurt toutes les dix minutes. Il a fallu un an à cette équipe de France 2 pour obtenir l’autorisation de se rendre à Aden, une ville livrée aux milices. « Tout à l’air calme, et soudain tout peut dégénérer très vite », témoigne un chauffeur.

Pour saisir l’ampleur de la catastrophe, il faut se rendre dans le plus grand hôpital de la ville. Dans les chambres, des dizaines d’enfants au bord de la mort, frappés par la varicelle ou la rougeole. Et des parents impuissants. Dans un camp en périphérie de la ville, les mêmes scènes se répètent. Les habitants n’ont pas vu un médecin depuis plus de trois mois. « Notre vie, c’est souffrir », se lamente un père de famille qui n’a qu’un buisson d’épine pour maison.


Personne ne peut rester insensible à ces images de détresse. La communauté internationale reste sans réaction. Situation inadmissible. Mais que fait l’ONU ? C’est quoi « Le machin qu’on appelle l’ONU« .

Ainsi s’exprime le général de Gaulle le 10 septembre 1960 à Nantes à propos de la crise du Congo ! La formule est restée célèbre. Elle est reprise chaque fois qu’il s’agit de dénoncer l’inertie de l’organisation…


 

5 commentaires sur «  »Notre vie, c’est souffrir » : au Yémen, plongée dans la pire crise humanitaire au monde

  1. Une fois encore la communauté internationale , »Le Machin », confondent buts et moyens, conséquences et causes. Il est en effet plus facile d’émouvoir la planète entière par les conséquences catastrophiques insupportables subies par la population civile que de s’attaquer aux causes générées par les dirigeants de ce pays et des pays voisins avides de domination sur ce petit Etat quitte à le faire retourner à l’âge de pierre en passant la population toute entière par pertes et profits.

  2. Edmond Romano // 18 mars 2018 à 17 h 59 min //

    Merci Stra de me faire prendre conscience que je suis un « pékin moyen ». Mais que dire de ceux qui ne sont pas émus par ces images? Ne voulant pas être discourtois, je garde pour moi ce que je pense d’eux.

  3. « ces images là, destinées à émouvoir le pékin moyen » dites-vous ! Alors je suis un pékin moyen. Ces images me touchent profondément et je ne pense pas être le seul. Laisser entendre que les images sont des copiées-collées est insupportable pour les journalistes qui ont « osé » les rapportant du Yémen. Un gaulliste a, de part ses convictions, aussi, et peut-être plus que d’autres, un CŒUR.

  4. « ces images là, destinées à émouvoir le pékin moyen » dites-vous ! Alors je suis un pékin moyen. Ces images me touchent profondément et je ne pense pas être le seul. Laisser entendre que les images sont des copiées-collées est insupportable pour les journalistes qui ont « osé » les rapportant du Yémen. Un gaulliste a, de part ses convictions, aussi, et peut-être plus que d’autres, un CŒUR.

  5. Alors ? Cette fois-ci, qui sont les dirigeants du Yémen ?
    Est ce que c’est encore « la faute à ces sals colonisateurs de français » ?
    Que font l’ONU, Unesco, et les pays ultra riches de minérais et de pétrole ?
    Et ces images là, destinées à émouvoir le pékin moyen, celui qui ne peut rien à tout ça, n’ont elles pas l’air ces images d’un simple copié-collé de ce que l’on voit depuis des décennies ?

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