Sale temps…

Par Maxime Tandonnet

Notre époque politique est à l’image de la météo, sombre, grise, sans espérance visible. Combien sommes-nous, 5, 10%, davantage ? Comment savoir.  Nous rejetons avec la plus absolue fermeté l’idée d’une supposée « alliance des droites ».

Les extrémismes, à travers leur histoire, leur idéologie, leur culte de la personnalité reposant sur l’abêtissement collectif, éternels complices du parti socialiste dans les urnes, incarnent l’effondrement de la France sur plusieurs décennies. Mais l’expérience actuelle qui porte à son paroxysme le culte de la communication au détriment de l’action authentique, ne saurait nous convaincre.

Nous vivons dans une France déboussolée, qui sur tous les grands sujets, a perdu ses repères, le sens des réalités et la volonté de se donner un destin, soumise à toutes les modes médiatiques, au culte des apparences et des postures.  Le plus intrigant, dans l’époque actuelle, est la disparition de la sagesse et de la réflexion critique. Un grand silence est tombé sur la vie intellectuelle.

Nous cherchons en vain une voix lucide et courageuse, une vision de l’avenir. Le niveau de la classe politique, à quelques exceptions près, est d’une affligeante médiocrité, comme jamais peut-être dans l’histoire de la démocratie française. Les lâches, les girouettes, les lèche-bottes et les simplets sont au premier rang. Une vanité exubérante est devenue l’unique motivation et guide de la vie publique. Le pays est soumis, asservi, sans ressort. Bien sûr, nous sommes une faible minorité, dans une logique de rejet sans concession de l’expérience actuelle et de refus radical de toute alliance extrémiste.

Nous voulons une transformation profonde de l’économie française, restaurer la notion de gouvernement et de choix d’un destin, réhabiliter la démocratie, transformer l’Europe, assurer un respect intransigeant de la loi et de l’ordre, condition absolue de la liberté, maîtriser la mondialisation et non cracher dessus, en finir avec la violence et le chaos, un renouveau à long terme de l’intelligence et des savoirs fondamentaux.

Que faire ? 5%, 10% ? L’histoire montre que dans les périodes troublées, l’espérance renaît toujours d’une infime minorité. Pour l’instant, tenir bon dans la bourrasque, ne rien céder aux sirènes du conformisme et de l’instinct grégaire, et guetter, la première éclaircie qui viendra annoncer le printemps dans le ciel sombre de l’hiver.

Maxime TANDONNET

7 commentaires sur Sale temps…

  1. @ Tonio, Jean Sassalle c’est au mieux un clown… Au pire un obsédé sexuel… Il vaut encore mieux avoir Asselineau, c’est dire…
    Ex-DLF et ex-investi aux Législatives par DLF sur le 92 puis démissionnaire (et escroqué par DLF à cette occasion soit dit en passant) suite au 28/4, je suis complètement dégouté par ce qui s’est passé et suis depuis en retrait pour longtemps je pense de la politique.
    Quelle déception que la trahison de NDA de son ancrage « ni systèmes ni extrêmes », quel reniement et mépris par NDA de notre travail militant de plusieurs années.
    FN no way, Patriotes inenvisageable par principe pour moi alors que j’avais rejoint DLR en opposition au mariage gay, UPR pas envie d’intégrer une secte (même si en accord total avec leurs positions sur l’euro et l’Europe, abandonnées par NDA), UNC plus assez de forces et de temps pour une intégrer une cabine téléphonique et regalérer DLF fois 10…
    Sale temps, en effet, pour le souverainisme…

  2. Sale temps y compris pour les pingouins
    Et si notre époque politique entrait dans une période glaciaire ?
    Des partis, jusqu’alors bien enracinés, entenaillés par des mâchoires glacées, attendent le printemps rédempteur ; d’anciens caciques rejoignent le musée Grévin ou prennent la physionomie de la momie Ötsi délivrée des glaces tyroliennes ; des bataillons d’humains se comportent comme des « Hibernatus », totalement déconnectés des réalités tant ils sont soumis à l’addiction des intelligences artificielles destinées à les conduire vers des mondes virtuels abrutissants, à l’influence des canaux de communication et de la télé-réalité qui atteint les abîmes de la médiocrité et de la perversité, au point que l’apparence dicte sa loi pour devenir la norme convenue indépassable au prix d’une redevance télévision injustifiée.
    Ces derniers, qui s’isolent dans leur caverne platonicienne par peur d’affronter les réalités du monde extérieur censé délivrer l’homme de l’ignorance, de l’enfermement, apporter la connaissance, la vérité certes toujours contestable, se comportent comme des moutons de Panurge, animaux par excellence au comportement grégaire, dans le sens péjoratif du terme et pour qui, la démocratie représentative et un moyen supplémentaire de les déresponsabiliser.
    Il n’est pas étonnant à partir de ce constat, que des « esprits libres » éprouvent le besoin irrépressible de vouloir sortir du monde de la médiocrité, de la quotidienneté, de l’inauthenticité, de la manipulation. Se détacher du lot devient pour eux vital au point de faire le choix en faveur de la morale de volonté plutôt que celui de la morale d’esclave qui fabrique les ignorants et les abrutis.
    L’esprit libre et rebelle qui recèle plein de bonnes intentions peut toutefois dégénérer s’il ne parvient pas à se délivrer du poids omnipotent des contingences matérielles et de ce paradigme immuable qui en découle selon lequel les individus ne sont pas et ne doivent pas être égaux, qu’une hiérarchie est inévitable et que les forts doivent dominer les faibles. L’altruisme s’effacerait peu à peu devant l’individualisme et son corolaire l’égoïsme.
    Difficile dans ces conditions de faire une bonne soupe de légumes pour réchauffer les cœurs et provoquer un salutaire second souffle dans ce pays, même s’il existe toujours d’authentiques résistants bien lucides, dispersés sur les quatre points cardinaux, au point de douter et de les faire douter de leur nombre. Combien de régiments, de bataillons, de compagnies, de sections, de pelotons, d’escouades, nul ne le sait !
    Dans « le Cid » de Corneille, Don Rodrigue grand seigneur à la cour d’Espagne qui repousse une attaque des Maures, déclarait : « Nous partîmes cinq cents, mais par un prompt renfort nous nous vîmes trois mille en arrivant au port. Les plus épouvantés reprenaient leur courage ».
    Alors si c’est un sale temps, y compris pour les pingouins de la banquise et d’ailleurs, qui attendent enfin le rayon de soleil qui les réchauffera, « c’est quand on a plus d’espoir qu’il ne faut désespérer de rien ».

    René Floureux 22.01.2018

  3. Oui, Maxime Tandonnet, chers amis, le mauvais temps nous perturbe et face aux problèmes rencontrés par la France : chômage toujours présent, pouvoir d’achat stagnant, déficit commercial record, dette calamiteuse, péril sécuritaire, éducation nationale en berne, abstention alarmante à toutes les consultations électorales, etc., etc…. le temps des éoliennes politiques de nouvelle génération est désormais arrivé pour, toutes affaires cessantes, brasser l’air de nos Lois et décrets .Mais tout cela était cependant annoncé et prévisible quand on a vu l’application de la quasi-totalité des 12 prétendants aux élections présidentielles de 2007 à obtempérer aux injonctions écologiques (opportunistes certes) de Nicolas Hulot, On ne peut donc guère se faire d’illusion sur les chances de réanimation de la maison France en 2018 .L’infusion des minorités agissantes était lancée et le « chérubin du palais et ses sbires » en tenue de camouflage politicard se sont donc mis en marche. Si de grands bouleversements climatologiques sont à entrevoir pour un futur encore incertain, assurément aucun bouleversement politique n’est à attendre dans une France de plus en plus menée par le bout du nez vers le totalitarisme par des apprentis sorciers.
    Le discernement est donc selon moi la dernière victime des 35H, avec pour conséquence le développement des tendances politiciennes à nous faire prendre des vessies pour des lanternes et la préférence donnée à l’irrationnel par rapport à l’analyse et au bon sens. Si donc l’espérance renaît d’une infime minorité alors patientons encore car ils sont hélas encore trop nombreux ceux qui comme l’écrivait un sondeur à la mode n’en ont plus rien « à foutre » !
    Ainsi, sous ce mauvais temps politique,les pendules de la démocratie française ne seront donc jamais remises à l’heure avant que le ciel ne nous tombe sur la tête.

  4. Edmond Romano // 20 janvier 2018 à 17 h 17 min //

    Depuis des lustres, le politiquement correct a paralysé toute réflexion politique. Parler immigration? Attention vous faites des œillades énamourées au FN. Parler sécurité? Vous êtes un horrible facho qui ne pense qu’à la répression. L’Europe des Nations? Silence espèce de nationaliste ringard. Les valeurs morales? Espèce de calotin de la pire espèce. Et le tout à l’avenant. Mais vous avez raison! Les grands mouvements qui ont sauvé la France ont toujours eu une minorité pour les initier. 1789, 1830, 1848, 1940 et 1958 en sont les plus brillantes démonstrations.
    La vraie et l’unique question: cette minorité saura-t-elle se fédérer autour d’un projet ou le règne des egos politicards continuera-t-il?

  5. Tonio le Patriote du Midi // 20 janvier 2018 à 17 h 04 min //

    Ah j’avais oublié nous avons un Homme Authentique tel Jean Lassalle , qui lui aime profondément son pays depuis plus de 20 ans réélu Maire et Député à Lourdios Ichère (64)avec des qualités et des défauts certes mais très apprécié dans sa commune et sa circonspection et toujours prêt au rassemblement même à Gauche car il y a aussi de bonnes personnalités et des hommes et femmes de valeur et de bonne volonté à Gauche aussi … Mais bon trop souvent Raillé Moqué et Ridiculisé par cette caste Politique et Médiatique Pourquoi ??? Trop sincère trop droit et trop franc pour cette classe politique ??? Vous ayant formé l’ UNC saurez vous faire la différence et faire un pas vers lui et reconnaitre ses valeurs son honnêteté et son authenticité . Au sein de l’ UNC Y a t-il des Hommes Gaullistes Souverainistes et Euroseptiques Dignes de nos 3 Vrais Gaullistes défunts inébranlables dans leurs convictions à savoir des Jacques Chaban Delmas ??? des Philippe Seguin ??? des Charles Pasqua ??? Ce Charles Pasqua qui fut de très loin le Meilleur Ministre de L’intérieur de toute l’Histoire pas parfait certes et ayant fait ses erreurs certes aussi mais de très loin le meilleur quand même et celui avec qui le citoyen français pouvait se sentir en sécurité chez lui en France ??? Non je crois que ce sont des Hommes comme nous n’en aurons plus … Les Moules sont Brisés tout comme pour notre Brave Général De Gaulle , Père de la Nation Française le Moule est aussi Brisé également .

  6. Tonio le Patriote du Midi // 20 janvier 2018 à 16 h 20 min //

    Salutations Gaullistes à tous ici

    Très Bonnes Analyses je lis ici en effet , mais je rajouterais Nombreux se réclamant du Gaullisme complètement divisés un Nicolas Dupont-Aignan qui veut faire des alliance avec les traitres la Droite LR et le FN pour qui les Gaullistes sont des « enfoirés » ( Du Grand n’importe quoi !!! ) un Florian Philippot ayant quitté le FN et ayant formé sa propre crèmerie , un RPF totalement inconnu des médias et ne faisant rien pourse faire connaitre ainsi qu’un MPF de Philippe De Villiers ne servant plus à rien … et au final un François Asselineau et ses militants UPR trop Sectaires ne voulant le rapprochement avec personne ni aucun rassemblement et voulant faire cavalier seul . Et finalement un nouveau mouvement UNC formé par les déçus de NDA et DLF très interressant certes qui va grandir certes mais trop lentement et quand il se sera développé Macron aura détruit la France il sera trop tard . Avec un Gaullisme aussi divisé le Système Européiste peut se frotter les mains et achever sa destruction de notre Belle France . Que Faire ???

  7. Merci à Maxime Tandonnet d’exposer si bien ce que tant d’anonymes pensent ! Nous sommes une majorité, ne nous y trompons pas. Néanmoins, c’est pour l’instant cette minorité gaucho-bobo-béni-oui-oui, pensée unique, largement relayés par les grands médias, tout ça, sous la houlette de lobbies, d’intérêts souvent étrangers, eux-mêmes soutenus par nos dirigeants, qui ne dirigent rien puisque ce sont les hauts fonctionnaires, inamovibles qui mènent la danse. Et tout ce petit monde, tel un mikado, se tient par les c….. avec leurs innombrables casseroles.
    Voyez : le Cahuzac « court toujours ».
    L’ébauche de procès des « biens mal acquis » des dirigeants africains, ça a fait pshit.
    Nos bons vieux sdf bien-d’chez-nous… finis tout ça. On n’en parle plus. Par contre, allez ! C’est open-bar en France pour des hordes de « migrants », pendant que les dirigeants des pays d’où ils viennent vivent comme des nababs !
    D’autant que la plus part possèdent des propriétés en France…
    Cherchez l’erreur…
    Et nous, braves français moyens, nous payons un salaire et demi par an en impôt, pour cette gabegie !

    Je parlerai du système pénitentiaire français, d’actualité, dans un autre chapître…
    D’abord, je vais prendre mes gouttes et… me calmer.
    M. Ch. Stra

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