Julien Aubert : « Si Juppé quitte LR…. »

Interview exclusive

Interview exclusive pour Gaullisme.fr

Alain Kerhervé : Dans le cadre de l’élection du Président du mouvement LR (Les Républicains), vous avez manifesté un intérêt très profond pour le gaullisme. Ce qui m’amène naturellement à vous poser une double question : pour vous, n’est-ce pas un concept du passé, une nostalgie ? D’après vous, que veut dire être gaulliste en 2017 ?

Julien Aubert, député de Vaucluse

Julien Aubert : Le gaullisme n’a jamais été aussi moderne. C’est un courant de pensées qui déborde du champ traditionnel de la droite. D’ailleurs il y aussi des gaullistes de gauche, le tout reposant sur un socle de valeurs. J’en citerai 3.

  1. Tout d’abord, la dignité et la prospérité de l’homme en France et dans le monde qui n’a jamais été autant au cœur des enjeux contemporains. J’en citerai quelques-uns : l’esclavage en Libye, situations difficiles des salariés dans certaines entreprises, situation familiale détériorée, la PMA…
  2. Le gaullisme c’est un attachement profond au cadre de la Nation et de la République, et là aussi, jamais la Nation et la République n’ont été autant attaquées, par en haut par les fantasmes supranationaux, par en bas par les scissionnismes régionaux, sur le côté par toute cette logique consistant à multiplier les autorités administratives indépendantes qui, dans les faits, privent les élus de la conduite de l’État ou tout simplement la soumission à des forces mondialisées, généralement économiques mais pas uniquement, qui peuvent avoir des objectifs très différents pour le bonheur des peuples.
  3. Sur le comportement politique, le gaullisme intime une volonté politique sur le plan économique qui, dans une situation de plus en plus mondialisée, est tout d’abord un défi, et par rapport au pacte de confiance qu’on a signé avec le peuple. Le gaullisme, c’est aussi assumer la responsabilité des accords signés par la France avec le soutien populaire, alors qu’aujourd’hui on a tendance à favoriser les petits accords, les calculs politiciens et ses petites coalitions.

Pour ces trois raisons on peut affirmer que le gaullisme n’est pas une nostalgie, mais il convient de revisiter le logiciel programmatique, car cela n’a pas été fait depuis 15 ans, plus particulièrement depuis le décès de Philippe Séguin.

AK : Le gaullisme, doit-on le vivre à 100% ou peut-on en prendre que certaines parties ? Certains se définissent comme « gaulliste social« , d’autres comme « gaulliste souverainiste« , enfin une autre partie « gaulliste de gauche« . Qu’en pensez-vous ?

JA : Je crois que tous ces appellations sont des pléonasmes. Un gaullisme qui n’est pas social, ce n’est pas un gaullisme. ; un gaullisme sans la souveraineté nationale, c’est comme un canard sans tête. Le gaullisme est total, intégral ou ne l’est pas. Il faut donc le vivre à 100%. En revanche, je crois qu’il nous faut sortir de la valse des étiquettes qui ne veut plus rien dire. La machine à breveter le gaullisme est cassée depuis belle lurette. Mon enjeu n’est pas de faire de l’archéologie mais de réfléchir sur les courants de fond, les idées, le socle afin de bien définir ce que doit être le gaullisme aujourd’hui. Dans un sens, et je sais que le terme peut choquer, il faut entrer dans le post-gaullisme, et non pas s’imaginer ce que de Gaulle dirait ou ferait aujourd’hui. L’enjeu n’est pas de le ressusciter.

AK : Concernant le parti LR, comment vous est-il possible d’affirmer votre gaullisme tout en étant reconnu comme l’un des futurs cadres ?

JA : Je ne me pose pas la question de l’avenir du parti Les Républicains. Nous verrons si cette maison commune à plusieurs courants tient. Mais en revanche, mon objectif est de gaulliser au maximum Les Républicains en les faisant renouer avec son héritage populaire et attaché à la souveraineté nationale. Pour cela, j’ai créé la semaine dernière une structure intitulée « Oser la France » avec 7 autres parlementaires, deux anciens parlementaires, six élus locaux et des centaines d’autres acteurs-fondateurs et de parler Urbi et orbi. Urbi au sein du parti pour peser sur ses orientations, et orbi, car le gaullisme ne se réduit pas à un parti. Il aurait beaucoup de mal à exister dans un seul parti de droite classique. Dans « Oser la France », nous avons des gens des Républicains mais aussi un ancien cadre de DLF, un chevènementiste qui est un gaulliste de gauche. Par rapport à la fusion de la droite et de la gauche qui a été voulue par Emmanuel Macron et qui se traduit en vérité par la création d’un centre libéral-libertaire, nous portons l’espoir d’une autre alliance au-delà des clivages partisans. C’est la meilleure définition que l’on puisse donner à cette initiative. Pour moi, Charles de Gaulle était un homme de droite, mais il a su rassembler des bonnes volontés de tous horizons quand l’intérêt de la Nation était en jeu.

AK : Que pensez-vous des deux mesures suivantes prises par des Présidents se réclamant de l’héritage du gaullisme ? Le Quinquennat et le retour de la France dans le commandement intégré de l’Otan.

JA : Le quinquennat est une catastrophe. Il a déstabilisé les institutions auxquelles je suis favorable. Ceci dit, il nous faut  revoir la constitution sans revenir nécessairement à 1958. Il nous faut mener une réflexion notamment sur la cohabitation qui a fait l’objet de mon livre  » Salaud d’élu », mais aussi écarter ce qui dévierait des idées fondatrices de la Ve République.

Quant à l’Otan, cela fait partie de l’archéo-gaullisme. Il s’agit de regarder la situation internationale et analyser les enjeux qu’elle induit en tant que Français.

1er enjeu : Il faut une sorte de coalition supranationale, la faire avec les Britanniques, ou au niveau européen – Mais ce n’est pas possible aujourd’hui.

2éme enjeu : ne pas se laisser embarquer dans les querelles que peuvent porter les Américains en Asie (Je pense à la Chine ou la Corée du Nord)

3éme enjeu : Enfin, par rapport à la Russie qui voit l’Otan comme une force anti-russe, nous avons besoin d’un rapprochement avec elle pour construire et stabiliser l’Europe.

Pour synthétiser ceci, je précise que je ne voyais pas d’un bon œil le retour de la France dans le commandement intégré de l’Otan, mais les choses étant ce qu’elles sont, il convient d’équilibrer cette situation en la neutralisant. C’est pourquoi, il faut travailler avec la Russie et la faire entrer, à terme, dans l’Union Européenne.

AK : Comment voyez-vous l’Europe de demain.

JA : L’Europe est entrée dans un stade d’autodestruction par l’aveuglement et le déni. Donc je pense qu’il est vraiment urgent de repenser l’Union européenne en sortant des schémas classiques, souvent rabâchés. La spirale d’autodestruction touche les chômeurs en ouvrant la voie à un libre échangisme destructeur qui est en réalité une véritable guerre économique mené contre les travailleurs européens.

Je pense donc qu’il nous faut bâtir un nouveau discours européen, refonder l’Europe sur une vision politique élargie avec 4 piliers : la préférence communautaire, le maintien d’un haut niveau de protection sociale, le redéveloppement de l’Europe centrale et orientale, et enfin une intervention et une solidarité vraie avec les pays étrangers proches, notamment l’Afrique pour limiter l’immigration.

Ensuite, débarrasser l’Europe de tous les oripeaux supranationaux qu’elle peut avoir, et quand on a des politiques intégrées, il faut qu’elles génèrent des plus-values, je pense notamment à la recherche pour laquelle il peut y avoir un véritable enjeu, l’aéronautique ou la politique agricole.

AK : Toujours à propos de l’Europe, que pensez-vous de la proposition d’Alain Juppé de faire liste commune avec LREM d’Emmanuel Macron pour les prochaines élections du Parlement européen ?

C’est une excellente idée, car elle va permettre de clarifier le débat sur l’Europe. Si, dans ce contexte, Alain Juppé quitte LR, cela permettra aux Républicains de présenter une liste qui défendra la souveraineté et l’Europe des nations, et pourquoi pas tendre la main aux républicains de l’autre rive en fonction des conditions dans lesquelles pourra s’organiser le débat. Si nous partons sur un débat trans-partisan où portant sur l’uniformisation sociale et fiscale, il nous faudra de notre côté regrouper des forces qui veulent défendre la République et la Nation.

AK : Une dernière question relative à l’un des thèmes majeurs du gaullisme : la « participation ». L’objectif du Général était d’intégrer les salariés dans l’entreprises et d’en faire des actionnaires afin d’effectuer un réel partage des fruits et des responsabilités. Quel est votre vision sur ce sujet ?

JA : Comment y parvenir ? Charles de Gaulle, Président pendant 10 n’a pas réussi à y parvenir totalement. Il s’est heurté à des clans disparates qui se sont unis contre ce projet.

Aujourd’hui, dans une économie mondialisée, avec des entreprises où il y a beaucoup de capitaux étrangers, face à une Europe qui épouse l’ultralibéralisme, il ne faut pas envoyer un signal trop fort. Il desservirait la cause. Il nous faut donc avoir une réflexion, non pas sur l’objectif, mais sur la méthode. Comment peut-on y aller ? Il nous faut avancer pas à pas. Dans le cas contraire nous aurions des oppositions très fermes.

Propos recueillis par Alain Kerhervé


Charte d’ « OSER LA FRANCE« 

« Cambrioler des mythes est inutile, parce qu’un mythe devient sans action lorsqu’il se sépare de ce qui lui a donné naissance. » (André Malraux)

Il est temps de réveiller la Nation.

Oser la France est un regroupement d’hommes et de femmes, élus, experts ou tout simplement citoyens engagés, qui entend peser dans le débat public, particulièrement au sein de Les Républicains, en tant que mouvement populaire, fidèle à l’esprit de compagnonnage, moderne et patriote. De manière transgressive, ce rassemblement voit la France comme un projet d’avenir et non une nostalgie.

S’inscrivant résolument dans son temps et revendiquant sa filiation gaullienne, Oser la France s’engage :

  • pour la réhabilitation du pouvoir politique, seul démocratiquement légitime à représenter les citoyens et à décider au nom de l’intérêt général ;
  • pour la dignité de l’Homme et la solidarité nationale ;
  • pour l’indivisibilité de la Nation face à tous les communautarismes ;
  • pour la souveraineté nationale au travers d’un État fort et moderne ;
  • pour une République laïque dans une France fière de son héritage judéo-chrétien, dont les valeurs rayonnent au sein d’une Europe des États-Nations proches de leurs citoyens.

Laboratoire de réflexion et force de mobilisation sur le terrain, Oser la France entend s’inspirer de l’œuvre et de la réflexion d’hommes d’État qui, à l’instar du général de Gaulle, de Jacques Chaban-Delmas ou de Philippe Séguin, ont su moderniser et adapter aux nouveaux défis de leurs temps les principes fondateurs et les outils qui, depuis les Capétiens, ont fait la force de notre Nation française: politique étrangère indépendante, autorité de l’État, efficacité de la fonction publique, indépendance de la justice, colbertisme et conscience sociale.

https://www.facebook.com/pg/OserLaFrance.OLF/posts/


 

35 commentaires sur Julien Aubert : « Si Juppé quitte LR…. »

  1. @Etienne Tarride
    Vous avez raison de ne pas refuser tout dialogue non pas tant avec Mélenchon qu’avec certains membres de la France insoumise, un parti politique qui n’a pas homogénéité que l’on croit. Certains de ces membres ont une sensibilité politique patriotique plus affirmée avec lesquels il est possible d’établir un dialogue politique. Je souhaite que l’UNC envisage cela en relation avec d’autres formations politiques sans exclusive mais sur une base politique claire de construction d’une alternative politique fondée sur le retour à la souveraineté nationale dont le peuple est le détenteur. A cet effet l’économiste hétérodoxe Jacques Sapir fournit les bases d’un projet économique alternatif cohérent.

  2. Edmond Romano // 10 décembre 2017 à 16 h 27 min //

    Cher monsieur Tarride,

    je suis d’accord avec vous sur un point: les gaullistes ne peuvent pas s’allier avec le FN de la dynastie Le Pen. Je suis en contradiction avec vous quand vous tressez des lauriers à la France Insoumise. Ce parti est, en grande partie, constitué d’anarchistes.
    Mais faut-il absolument penser, quand on parle de projet gaulliste pour la France, à des alliances partisanes avec tel ou tel?
    La grandeur du Général a justement été de ne pas le faire. Il a défini un projet pour notre Pays et a invité tous les Français à le rejoindre. Il n’a jamais cherché à rallier les appareils politiques mais seulement à proposer une vision d’avenir pour notre Nation: un socle de valeurs communes, une espérance partagée.
    Alors commençons, avant tout, à définir un projet solide et crédible, présentons-le à nos concitoyens et nous verrons qui y adhère.
    Je ne connais ni des Français DLF, ni des Français F.I, ni FN, ni LR, ni PS pas plus que LREM.
    Je ne connais que ces individus qui constituent la Nation. C’est à eux que nous devons nous adresser pas aux appareils.

  3. Chers Amis

    La position de ne pas refuser toute discussion avec les sympathisants de J.L. Mélanchon, tout au moins avec ceux d’entre eux qui aiment la France ne fait pas l’unanimité, c’est le moins qu’on puisse en dire .
    Pourtant, je persiste et je signe.

    D’abord, je refuse le parallèle entre le FN est la France insoumise. Le FN est animé aujourd’hui comme hier par des gens qui ont toujours détesté De Gaulle et le Gaullisme, la famille Le Pen, même s’ils s’entendent désormais mal entre eux. Ils l’ont clairement fait savoir à celui d’entre eux qui se réclamait du Gaullisme et qui est aujourd’hui en dehors. Le FN comprends aussi une partie, je crois minoritaire, mais consistante de racistes et de négationnistes avec lesquels aucune discussion n’est possible.
    La France Insoumise n’est pas l’héritière du PC d’avant la chute du mur. Elle représente une tendance de la pensée Française qui n’est certes pas toujours en phase avec les Gaullistes, mais qui peut comprendre que la souveraineté populaire donc Nationale est un préalable à nos débats puisque si nous la perdons, ces débats n’existeront plus faute de débatteurs.

    Nous n’avons pas les moyens, face à une puissance financière et médiatique comme nous n’en n’avons jamais affrontée, je parle de LREM et de Macron de ne pas nous remettre en cause et de ronronner entre nous. Nous n’en n’avons pas le droit si nous voulons nous rester fidèles. Nous remettre en cause veut dire débattre plus avant et, si possible nous entendre avec des gens qui pensent comme nous sur ce qui est urgent.

    Ceci ne signifie pas que nous soyons prêts à tout accepter. cela signifie que nous devons commencer clairement par définir notre ligne puis de la proposer à tous et d’abord à LR et à DLF mais d’abord seulement. Je suis persuadé que nombre d’entre nous seront surpris par l’accueil que nous recevrons non seulement auprès de la France Insoumise mais aussi auprès de certains socialistes, de personnes trompées par les dirigeants du FN, de citoyens qui se réfugient dans l’abstention parce que nous ne sommes pas plus clairs que les autres.

    Il ne s’agit en aucun cas de céder sur l’essentiel . Il s’agit de nous donner les moyens de nous battre

    Etienne Tarride

    Il n’est pas question de céder sur l’essentiel. Il est question

  4. Edmond Romano // 6 décembre 2017 à 12 h 53 min //

    Cher monsieur Tarride,
    nous avons certes, au sujet de l’Europe, les mêmes préventions que Jean-Luc Mélenchon mais elles sont aussi partagées par le FN de marine Le Pen. Faut-il aussi envisager une alliance avec elle?
    Ah non! me direz-vous pas d’alliance avec l’extrême droite mais alors au nom de quoi l’extrême gauche serait-elle plus fréquentable?
    Les uns ont eu comme fondateurs des pétainistes, des nostalgiques de l’OAS mais les autres ont comme inspirateurs Lénine et Staline qui ne furent pas non plus de très grands démocrates.
    Mélenchon s’est insurgé contre la présence du drapeau européen dans l’enceinte de l’Assemblée Nationale, il a eu raison mais il a fait parce qu’il considère que ce drapeau est d’origine religieuse. Moi, et je pense nous gaullistes, y sommes opposés car nous considérons qu’il n’y a pas de Nation européenne et qu’un drapeau, un hymne et une devise sont les symboles d’une Nation.
    Vous me dites, à juste titre, qu’il ne faut exclure personne: c’est vrai mais l’inclusion a ses limites. Le Gaullisme originel repose sur deux piliers un Etat fort et Souverain et une économie protectrice des plus faibles. Jamais le gaullisme n’a été la lutte des classes telle que la souhaite Mélenchon et ses amis. Le grand soir qu’ils prônent serait synonyme de chaos et d’anarchie. Bref, un mai 68 puissance 10 sans le général pour y mettre fin.
    Pour manger avec le diable, il faut une longue fourchette dit-on mais que faut-il pour avoir comme allié la France Insoumise?
    Je respecte votre point de vue, j’admets quelques convergences avec Mélenchon mais nos rives sont comme la dérive des continents et je ne pense pas que l’on puisse converger. Nous avons deux droites parallèles et comme vous le savez la définition du parallélisme est de ne jamais se croiser.

  5. Michel Chailloleau // 3 décembre 2017 à 11 h 49 min //

    Il faut rapidement accepter le regroupement avec Debout la France et arrêter d’en faire un allié du FN (qui va à sa dissolution heureusement) NDA a toute sa place dans une politique gaulliste même si cela doit en choquer certains. Il a déjà exposé son projet très détaillé et on aperçoit avec les mois qui passent qu’il avait raison sur un grand nombre de points : mise en garde contre la finance internationale, contre l’Europe qui prive les peuples de solidarité sociale, etc. Et très récemment il a dévoilé l’inauguration d’une œuvre d’art à Berlin, financée par l’Etat allemand qui met sur le même pied 2 personnages qui sont allés jusqu’au bout de leur conviction: le premier est Martin Luther King, cela est totalement vrai, le second est un terroriste responsable des attentats du Bataclan, ce qui est totalement délirant (vanter les mérites d’un terroriste est scandaleux!)

  6. GENTY Jean Claude // 2 décembre 2017 à 20 h 37 min //

    Voyez-vous, amis Gaullistes, je reviens vers vous après avoir relu tous vos commentaires. Ne croyez-vous pas que nous sommes en partie déboussolés ? Je m’explique : chacun de nous est Gaulliste et pourtant avec pas mal de dissonances et contradictions. Il me semble que nous sommes peu ou prou influencés par un personnel politique médiocre et menteur. Quand on voit que même « Méluche » a des « sensibilités » Gaullistes. Un comble, non ? Alors, bien évidemment, il faut se rassembler pour gagner, mais avec qui ? Je crois que de toute manière, certains qui rallierons le feront par opportunisme, tièdeur ou suivisme. Cela est malheureusement inhérent à la nature humaine et il faut faire avec. Alors, rassemblons-nous et choisissons les plus à même de représenter nos idées pour les faire triompher.

  7. Cher Monsieur Romano

    Il est certain que Madame Obono gagnerait parfois à se taire. Pour autant, il faut choisir.
    Ou nous vivons une période politique normale et nous n’avons pas besoin de faire trop d’efforts d’imagination.
    Ou, et je le crois vraiment, nous sommes confrontés à une tentative en passe de réussir d’en finir avec la Nation Française et nous devons allons plus loin que nous le commande notre confort dans l’Union.
    J’observe que les « insoumis » refusent, comme nous le naufrage. Nous aurions tort de les considérer comme infréquentables.
    Ce n’est pas sur des combinaisons politiciennes qu’il faut tabler. C’est sur un programme politique qui rassemble. Vous le dites vous mêmes fort justement.
    Ceux qui ne voudront pas des éléments essentiels de ce programme ne seront pas avec nous. Et nous devrons accepter de prendre en compte les exigences d’autres que nous, dès lors qu’elles n’entameront pas notre socle.
    De ce socle, je suis prêt à ce que nous cherchions à le définir. Quand il sera au point, ce que d’autres auront pu dire ou faire avant n’aura pas d’importance s’ils adhèrent.

    Etienne Tarride

  8. Edmond Romano // 2 décembre 2017 à 13 h 01 min //

    Cher monsieur Tarride: je veux bien qu’il faille un grand rassemblement mais comment imaginer un rassemblement, une union politique avec les amis de Mélenchon? Comment, par exemple s’allier avec madame Obono qui crache sur la France sans arrêt sans jamais être désavoué par Jean-Luc Mélenchon. Comment s’allier avec les « indigènes de la république » qui ne veulent qu’une chose: l’anarchie? Pensez-vous, sérieusement, qu’une telle alliance est possible? Et une alliance avec Mélenchon, si imprévisible, si instable serait vouée à l’échec car nombre de Françaises et de Français ont à l’égard de ce monsieur autant de prévention qu’envers marine Le Pen (sinon plus). Une alliance droite-gauche, d’accord mais sans les extrêmes des deux camps. Si vous pensez possible de s’allier avec Mélenchon, je ne vois pas comment vous pouvez condamner l’alliance de NDA avec Marine Le Pen. Et croyez bien que je ne participerai jamais à une telle mascarade et je crois pouvoir affirmer que nous serons nombreux dans ce cas.

  9. Edmond Romano // 2 décembre 2017 à 9 h 37 min //

    D’autre part, nous vivons dans un pays qui a perdu le sens des valeurs mais qui en parle? Les seuls commentaires sont économiques, il n’y a plus que le fric qui compte. Macron dit que la colonisation a été un crime: qui réagit? personne. Il instaure les symboles européens au même rang que les symboles de la république Française dans l’indifférence la plus totale. Il veut généraliser la PMA personne ne proteste. Il tue le contrat social et tous détournent les yeux.

  10. Edmond Romano // 2 décembre 2017 à 9 h 26 min //

    Michel Chaolloleeau: « . Mais préférer le président actuel à une autre candidate est provocateur », il ne s’agit pas de préférer Macron à Le Pen car tous deux avaient des programmes qui conduiront la France à la catastrophe, à la division et je le crains à la révolte.
    Mais, quand on constate ceci que fait-on? Essayons nous de rassembler les gens de bonne volonté ou continuons nous à commenter la campagne présidentielle et ses suites sur la vie politique?
    Nous avons une chance inespérée: tout est à reconstruire. La gauche comme la droite sont en lambeaux. Mais reconstruire ne veut pas dire « faire comme avant ». Avant toute chose, il faut établir un projet, sans tabou, en abordant toutes les questions et ensuite, mais ensuite seulement, choisir celle ou celui qui portera ce projet.
    Nous ne devons pas mettre le projet au service de tel ou tel mais que le porteur du projet soit au service de celui-ci.

  11. A Denis Hay

    Quand je parle des Républicains de l’autre rive, je pense pour l’essentiel aux amis de Jean Luc Mélenchon.

    Etienne Tarride

  12. « Il nous faut donc avoir une réflexion, non pas sur l’objectif, mais sur la méthode.  » On ne sen sortira pas de la sorte en marchant sur la tête où en mettant la charrue avant les bœufs ou bien encore en s’attaquant prioritairement aux conséquences et non aux causes. Oser cela ce n’est pas oser la France c’est oser le « n’importe quoi » !
    Quant à LR cela va devenir le « shaker » d’où nul ne peut prédire à ce jour ce qui sortira de la manche de l’homme au parka rouge nouveau promoteur du fil à couper le beurre !!!!

  13. J’approuve totalement ce commentaire.

  14. Michel Chailloleau // 1 décembre 2017 à 12 h 37 min //

    L’union de tous les Français doit se faire très vite face au danger du capitalisme mondial. Pour cela ne jetons pas le discrédit sauf sur le gouvernement actuel qui ne représente que la Finance Mondiale. Mais préférer le président actuel à une autre candidate est provocateur. Car plusieurs points de son programme sont très proches de celui du FN. Il faudra bien réussir à regrouper TOUS les Français de bonne volonté qui veulent se battre pour le pays et toutes les couches sociales et pas seulement pour la Finance.

  15. Edmond Romano // 1 décembre 2017 à 11 h 44 min //

    Henri: j’ai défendu le projet de François Fillon et j’ai fait une campagne acharné pour lui malgré mes déceptions en ce qui concerne l’homme. Je pense que son projet était le plus réaliste du moment. Toutefois, s’il était le meilleur, il était hélas trop libéral pour protéger les classes les plus faibles de notre société et à mon sens, sur ce plan, il n’avait rien de bien gaulliste en ce qui concerne l’Economie. Il faut avoir le courage de le reconnaître. Et au-delà, la question à se poser est à mon sens la suivante: un véritable projet gaulliste est -il viable si nous restons sous le carcan de l’Union Européenne telle qu’elle a évolué? Ne faut-il pas avant toute chose renégocier tous les traités d’inspiration fédéraliste?

  16. Edmond Romano // 1 décembre 2017 à 11 h 13 min //

    Denis Hay: je crois pouvoir affirmer qu’Alain a toujours respecté les opinions diverses. Alors qu’il soutenait NDA et DLF, je n’ai jamais caché soutenir Fillon et être membre de LR. Pour autant, jamais aucun de mes commentaires n’a été censuré. Il y a des « gaullistes » à foison si l’on en croit les responsables politiques, or si nous cherchons les politiques s’inspirant du Général nous devons constater l’absence de réalité.
    Julien Aubert, au sein de l’UMP puis de LR, a toujours défendu le courant gaulliste issu de l’UDR puis du RPR première version (celle de l’Appel de Cochin) et c’est sans doute la raison pour laquelle son « cursus » à l’intérieur du Parti est bien en-deçà de ses compétences.
    Vous reprochez à Alain de lui donner la parole et vous estimez de façon sous jacente que le seul parti digne d’intérêt est DLF allant jusqu’à traiter de diviseur ceux qui ont refusé de suivre NDA dans son alliance de second tour. Il eut du reste été plus sage d’attendre le débat de second tour de son « alliée », ce qui lui aurait permis de voir que Marine Le Pen n’a pas la carrure pour Présider notre Pays et à la lumière de ce débat je peux dire heureusement que les Français ne l’ont pas élue. Heureusement aussi pour celui qui devait être son Premier ministre: quelle galère pour lui!
    Mais en tant que démocrate je reconnais le droit de penser autrement.
    Le gaullisme est comparable à un bouquet de fleurs et c’est la diversité des fleurs qui fait la beauté du bouquet.
    Cher Compagnon merci d’y participer.

  17. Je pense qu’il faut rester « filloniste  » , c-à-d. un projet vraiment REFORMATEUR pour ramener le Pays au niveau européen ,d’urgence ,tout en gardant nos prérogatives ….: Diminuer drastiquement le nombre de fonctionnaires ,les faire passer à 38h minimum , abolir les 35h,libéraliser franchement le code du travail pour faciliter l’embauche, revoir la pression fiscale , vite sortir de la nasse étatique débile que l’Europe nous POUSSE à faire ,dont FILLON était très conscient ,ET Macron , mais lui beaucoup trop tiède car lester par les médiocres socialistes qui l’entourent !! Après cela , la FRANCE pourra respirer de nouveau et redevenant crédible ,s’affirmera par ses idées novatrices …!! Ce que notre DE GAULLE formidable avait « bien évidemment » compris avec l’étonnant PINAY ….!!

  18. Je suppose que Julien Aubert parle des républicains qui sont « originaires » de la gauche… Ex : Chevénementistes, voire plus.

  19. Relisez. Je n’ai pas dit que votre commentaire était injurieux. J’ai simplement rappelé la règle : j’accepte tous les commentaires dans la mesure où ils ne sont pas injurieux. Vous êtes tous bienvenus sur gaullisme.fr

  20. Edmond Romano // 1 décembre 2017 à 10 h 04 min //

    D’autre part j’ajoute que tout mouvement ou parti politique se créant et faisant sienne la vison gaulliste de l’Europe des Nations devrait non seulement se refuser de présenter une liste aux élections pour le « parlement européen » mais devrait appeler au boycott de celles-ci.
    Un Parlement est l’apanage d’une Nation et participer à cette élection est déjà reconnaître le statut fédéral de l’Europe.

  21. Edmond Romano // 1 décembre 2017 à 9 h 29 min //

    La vraie question concernant LR est de savoir si dans la situation (actuelle) du paysage politique, il faut maintenir le conglomérat issu de la création de l’UMP. A mon sens, il n’a plus lieu d’être. L’espace qu’il voulait occuper a été rempli par LREM. Le centre a toute sa place avec Macron. Il faut que LR revienne à ses racines premières l’UDR. Sur l’Europe, les clivages ne sont plus droite-gauche mais partisans d’une Europe fédéraliste versus partisans d’une Europe des Nations.
    Toutefois, pour y arriver, il faudra que LR accepte de se fragiliser en voyant partir les centristes européistes sans essayer e les retenir en édulcorant ses positions.
    Je doute de la volonté du futur élu à la Présidence pour accepter de s’auto affaiblir.

  22. À Alain Kerhervé :
    J’imagine bien que vous ne me nommiez pas que votre commentaire de 15h ce jour me soit adressé.
    Vous dites :
    « De quel droit jugez vous opportun ou pas de donner la parole à Julien Aubert ».
    Je vous sens irrité cher Hervé et vous répondrais ironiquement : Je ne me permettrai pas de vous juger si les droits de l’homme et du citoyen n’avaient pas cours sur notre territoire. De la même façon vous n’auriez sans doute pas eu l’opportunité de donner la parole à Julienotre Aubert duquel je maintien de penser qu’il est un OPPORTUNISTE !
    Votre site gaullisme.fr existe depuis fort longtemps il est vrai et je concède sur ce point être allé trop loin dans mon propos et vous prie d’accepter mes excuses. Heureusement qu’il existe en effet et s’il est vrai que tous les gaullistes doivent agir, force est de constater qu’à ce jour ils le font en ordre dispersé, ce qui est très dommageable et ce n’est certainement pas la faute à ceux qui tel que moi formons la base.
    Base sur laquelle tente de prendre appui la plateforme numérique « lesamoureuxdelafrance.com » initiée de façon pertinente par NDA et JFP.
    Qu’importe la méthode dites vous et qu’importe le lieu ! Mais en faisant le choix de nous tourner le dos pour une divergence idéologique à savoir l’alliance du second tour présidentiel d’avec le FN alors que jouant la carte du vote blanc vous faisiez le jeu du plus dangereux des deux candidats ne vous déplaise à savoir celui du LREM ce nouveau parti hybride servant les intérêts des financiers mondialistes et vous reniiez les électeurs nationalistes plus proche de nous et faisant le peuple de la France d’en bas. L’essentiel est de défendre nos idées et nos convictions certe mais n’est-il pas aussi de considérer comme citoyens à part entière les tenants du FN qui ne sont fort heureusement dans leur grande majorité pas plus racistes et moins encore fascistes que vous et moi. Quant à NDA, vous avez le droit, évidemment, de continuer à le rejeter au nom de votre moralisme et à vous placer avec ses anciens partisans à l’opposé de lui.
    Aucun d’entre vous tous, n’êtes plus ou moins gaulliste que lui ni que nous pour autant !
    Votre choix étant perçu par les militants DLF dont je suis tel un acte délibéré de mauvaise foi à l’heure où l’intérêt supérieur de la Nation France voudrait que nous fassions preuve de diligence les uns, les autres y compris avec l’électorat déboussolé du front national qui ne cesse de plus en plus de faire des pas vers la droite souverainiste, modéré mais ferme qu’à DLF nous représentons. Bonne chance à notre France, et n’oubliez pas : un jour nous nous retrouverons pour défendre, ensemble, cette «certaine idée de la France«. Si nous ne le faisons pas très bientôt et malgré toutes nos belles intentions, la Nation France n’y survivra pas ! En tous cas pas sans violence et sans douleurs.
    Mes commentaires ont visiblement été diffusés bien qu’étant jugés injurieux selon vos critères.
    Je vous avoue ne pas bien comprendre votre réaction.

  23. À Tarride :
    « Ce n’est qu’ensuite qu’il faudra s’adresser aux républicains de l’autre rive… »
    Pouvez vous svp, préciser de quelle autre rive vous voulez parler ?

  24. Faire quoique ce soit avec les LR dont le futur chef Laurent Wauquiez fait campagne sur des thèmes du FN même pour des raisons électorales comme Sarkozy en son temps cela augure bien d’une impasse ou d’un échec programmé.

  25. Interview intéressante ! Je regrette certains commentaires assez désobligeants. Je crois que les gaullistes sont plus nombreux au sein du parti LR que chez DLF…DLR rassemblait une bonne partie d’entre eux dont j’ai fait partie, combien en reste-t-il ?

  26. GENTY Jean Claude // 30 novembre 2017 à 16 h 46 min //

    Je viens de relire l’ensemble des contributions et je pense me situer entre le commentaire de Denis Hay et celui de Jean Dominique Gladieu. En effet, membre de Debout La France, je suis loin de faire confiance à Julien Aubert. Pour autant, M. Aubert reprend nombre de positions gaullistes et je suis convaincu que sa place chez les Républicains va le contraindre à avaler nombre de couleuvres toutes plus grosses les unes que les autres, imitant ce pauvre Hulot.
    Il me semble que nous, Gaullistes, devons nous unir pour enfin accéder aux responsabilités et redonner son rang à notre pays dans ce qu’on appelle le concert des Nations. Cela permettrait d’éviter, au sein de ce concert, la cacophonie existant aujourd’hui.

  27. De quel droit jugez vous opportun ou pas de donner la parole à Julien Aubert. Mon site gaullisme.fr existe depuis fort longtemps, ne vous en déplaise. Heureusement qu’il existe. Ceci dit, tous les gaullistes doivent agir. Qu’importe la méthode et où. L’essentiel est de défendre nos idées et nos convictions. Quant à NDA, vous avez le droit, évidemment, de poursuivre votre route avec lui. D’autres font un choix différent. Bonne chance, et n’oubliez pas : un jour nous nous retrouverons peut-être pour défendre, ensemble, cette « certaine idée de la France« . Tous les commentaires sont les bienvenus dans la mesure ou ils ne sont pas injurieux.

  28. Jean-Dominique Gladieu // 30 novembre 2017 à 15 h 12 min //

    Entretien très intéressant.
    Comme quoi, même au sein de « LR », il se passe des choses.
    Quelques remarques cependant qui ne changent rien sur l’essentiel.

    1) Sur l’OTAN.
    Certes, il faut jouer finement. Il n’empêche que la France n’a rien à y faire (tant au sein du commandement militaire intégré que de l’organisation elle-même).
    En effet, l’OTAN n’est qu’une machine antirusse (sous couvert d’anticommunisme hier, « d’antipoutinisme » aujourd’hui). Or Julien Aubert souligne fort judicieusement la nécessité de se rapprocher de la Russie.

    2) Sur la force supranationale.
    Quel intérêt y avons-nous ? La France possède l’arme nucléaire et n’a besoin de personne pour assurer sa défense. Ce sont plutôt les autres pays européens qui auraient besoin de la France (surtout depuis le Brexit qui fait d’elle la seule puissance nucléaire européenne).
    D’autant que si le président Trump met en pratique sa volonté affichée un temps de désengager les USA de l’OTAN, la France aura alors une carte privilégiée à jouer.

    3) Sur l’Europe.
    Repenser et refonder l’Europe d’accord. Mais il faudra l’accord des 27 pays-membres. Autant dire que c’est mission impossible (du moins à l’heure actuelle). Et s’il n’est pas possible de la réformer dans le cadre des institutions actuelles, alors il ne faudra pas avoir peur de sortir du cadre (si possible en entrainant avec nous un maximum de pays) en vue de fonder de nouvelles alliances sur la base de la souveraineté du peuple et de l’indépendance nationale de chaque pays impliqué.

    4) Sur l’union des Souverainistes.
    Ceci me parait le point fort de l’entretien car le problème est effectivement que jusqu’à ce jour les Souverainistes sont paralysés par une logique d’appareils, qui à « droite » qui « à gauche ».

    5) Sur la Participation.
    Il faudrait au contraire « envoyer des signes forts » car c’est la base du projet politique souverainiste.

  29. Il a tout compris! Et sur l’Europe et sur l’OTAN. Bravo M AUBERT.

  30. Article très clair,concis et plein d’idées.Si vous pouviez travailler en symbiose avec le futur Président élu(e)des LR.Bon courage à vous Je visite votre site, »Osez la France » .Parlez en faites vous connaître .On voit toujours les mêmes.

  31. Alain Kerhervé, c’est avec amusement que j’ai lu votre interview du député du Vaucluse Julien Aubert.
    À la lecture de celui-ci je n’ai pu m’empêcher de me dire : quel talent cet Alain, 6 mois après sa décision collégiale de délaisser Nicolas Dupont-Aignan qui de par son alliance conjoncturelle et ponctuelle d’avec Marine Le Pen avait selon lui trahi les Gaullistes bien pensants dont il est, après avoir cru utile de créer un site dédié au gaullisme selon A.K., il vient finalement de trouver le « leader » gaulliste « pur jus: pour porter ses vues en la personne de l’honorable député républicain J.A. créant un nouveau mouvement Diviseur de plus :
    « oser la France » !
    Cher Alain avec tout le respect que doit un gaulliste Aignantiste à un autre gaulliste, permettez moi de vous redire mon incompréhension de vous voir accorder tant de crédit au 6 ème candidat à la présidence de « l’astre mort » que représente LR !?
    Alors que vous pourriez, à mon sens, vu le désintéressement Gaulliste qui vous honore
    votre indéniable bon sens et votre intellect brillant, peut-être revoir votre sévère position à l’encontre du meilleur d’entre nous: Notre opiniâtre ami Nicolas Dupont-Aignan !

    Merci de m’avoir lu.

    PS ☺ :
    Mon avis sur Julien Aubert :
    Il me paraît être un Opportuniste, un égocentrique méconnu qui cherche à se faire un nom mettant en avant un programme copié – collé de celui de Debout La France.
    Il prétend, si par miracle il était élu président du parti LR, redonner vie à « l’astre mort » qu’est à ses yeux ce dernier !?
    Il aurait du participer au casting d’Obispo lors de son ultime comédie musicale : « Jésus, de Nazareth à Jérusalem ».
    Lui ce serait plus : de Marseille à Vaugirard !

  32. mon message gagne à être corrigé, notamment le deuxième paragraphe.

    « Faire entendre nos VOIX », c’est mieux.

    « promouvoir un rassemblement fort et NON de nous diviser » c’est mieux aussi

    Etienne Tarride

  33. « Il nous faut donc avoir une réflexion, non pas sur l’objectif, mais sur la méthode.  » On ne sen sortira pas de la sorte en marchant sur la tête où en mettant la charrue avant les bœufs ou bien encore en s’attaquant prioritairement aux conséquences et non aux causes. Oser cela ce n’est pas oser la France c’est oser le « n’importe quoi » !
    Quant à LR cela va devenir le « shaker » d’où nul ne peut prédire à ce jour ce qui sortira de la manche de l’homme au parka rouge nouveau promoteur du fil à couper le beurre !!!!

  34. Les prise de position de Julien Aubert sont plus encore qu’excellentes réconfortantes.
    Pour évoquer l’essentiel :
    – Le Gaullisme mérite mieux que devenir un musée. Il est une pensée déclinée autour d’une idée : il appartient aux Français de dire ce qu’il veulent faire de la France et non à des intérêts financiers ou même économiques de noyer notre patrie dans un ensemble sans attaches nationales.
    – Il appartient aussi aux français, comme aux autres peuples d’organiser une Europe qui fassent vivre les nations plutôt que de les détruire.

    Il reste que notre voie ne sera entendue qu’à la condition de promouvoir un regroupement fort et nous de se diviser à l’extrême. A la condition aussi de convaincre des jeunes, mais à l’exact inverse de la pensée Macron qui fait de la jeunesse un programme ce qui constitue un contresens mais de mettre en place un programme que la jeunesse soutienne.

    Qu’on le veuille ou non, les « Républicains » constituent aujourd’hui la force principale sur laquelle s’appuyer à condition de laisser partir ceux qui cherchent mieux et plus rapide ailleurs.
    Ce n’est qu’ensuite, mais c’est ensuite, qu’il faudra s’adresser aux républicains de l’autre rive pour leur montrer qu’au delà de divergences surmontables l’essentiel doit être préservé.

    Etienne Tarride

  35. Estimable Julien Aubert ! Bien du plaisir à gaulliciser les LR. Mission impossible sans l’affirmer de façon publique et claire. Une rupture s’impose non pas seulement avec le logiciel qui prévaut depuis 15 ans mais depuis 30 ans que, sous prétexte de faire l’Europe, le RPR a accepté les dogmes économiques imbéciles pour notre économie et meurtrier pour le social. Philippe Séguin a en 1992 lors du débat sur le traité de Maastricht dénoncé de façon prémonitoire le Munich social. Eh bien nous y sommes. Tout ce qui a été mis en place depuis 25 ans nous y a conduit mais comme ce système profite bien à l’Allemagne et ses alliés, et vassaux on ne peut et on doit en sortir. Tout le reste n’est que littérature. Il faut un programme plus ambitieux que cela d’autant plus qu’au pouvoir l’on n’est toujours amené à faire des concessions. Dire que l’UE n’est pas l’Europe ! Sortir de cette UE en élaborant un programme clair, cohérent et rigoureux portés par des hommes de conviction déterminés à le faire prévaloir quoiqu’il arrive. Ce qui n’est pas encore arrivé et ne me semble pas encore en vue.

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