Le dernier garde du corps du général de Gaulle est décédé

Roger Tessier (à gauche), en 1979, en compagnie du ministre Henri Duvillard (au centre) et de Paul Comiti, ancien chef du service d’ordre des Présidents de Gaulle et Pompidou. AFP / PIERRE GUILLAUD


Roger Tessier, le dernier des quatre gardes du corps du général de Gaulle encore en vie, est décédé dans la nuit de vendredi à samedi à l’âge de 92 ans, a-t-on appris samedi auprès de son entourage.

Premier des quatre officiers de sécurité à avoir été affublé du surnom de « gorille » pour ses larges épaules carrées, il avait servi le général de Gaulle à partir de 1947, et pendant vingt-trois ans. « Il avait une force incroyable », se souvient un de ses proches, qui évoque une personne « extrêmement humaine ».

« Il aurait donné sa vie pour le général », raconte quant à lui son ami Bernard Charlet, ancien photographe à France Soir.

Ancien résistant, il avait proposé ses services au général de Gaulle après la guerre.

En 2002, il a publié son autobiographie : « J’étais le gorille du général », dans laquelle il racontait que de Gaulle ne supportait aucune mesure de sécurité. Lorsque le général recevait certaines personnalités, Roger Tessier s’installait derrière son bureau et, par une porte légèrement entrouverte, s’apprêtait à tirer en cas de menace, sans que le président n’en sache rien, relatait-il. Le jour de sa mort, le 9 novembre 1970, il avait ressenti autant de peine qu’au décès de son père.

En 2007, il avait été décoré de la légion d’honneur par Jean-Louis Debré, alors président du Conseil constitutionnel.

Roger Tessier est mort à Canet (Pyrénées-Orientales), où il avait une maison.

source : AFP

6 commentaires sur Le dernier garde du corps du général de Gaulle est décédé

  1. Jcb Le Gaulliste // 28 novembre 2017 à 13 h 28 min //

    La loi Pompidou-Giscard du 3 janvier 1973

    Rappel : Les banquiers placent des hommes au cœur des Etats et privatisent la création monétaire. George Pompidou était banquier avant d’être président, il travailla au sein du gouvernement français et continua plusieurs années à travailler au service de la banque Rotschild (1954 à 1958 et de 1959 à 1962). On imagine aisément les conflits d’intérêts résultant de ce double emploi et ayant pour point culminant la loi Pompidou giscard qui redonne le droit aux banques privées de prêter à l’état français. La France redevient donc à nouveau sous l’emprise financière des banquiers.

    http://archives-lepost.huffingtonpost.fr/article/2010/10/31/2288088_la-loi-pompidou-giscard-du-3-janvier-1973.html

  2. Flamant rose // 22 novembre 2017 à 11 h 45 min //

    Ce qui a fait le plus mal à Pompidou a été de penser que de Gaulle l’avait lâché dans l’affaire Markovich. Cela a été un accroc de plus et, probablement le plus grave, dans les relations entre les deux hommes. Avec cette affaire Pompidou a été un homme seul. Dés lors pour lui il n’y a qu’un seul moyen de prendre une revanche : ce sera de succéder au général de Gaulle.

    C’est très probablement ce qui explique que, quelques semaines plus tard alors qu’il se trouve à Rome, il répond à un journaliste qui lui pose une question sur la succession du Général, que ce n’est un mystère pour personne qu’il sera candidat. Et pourtant des candidats il y en aura d’autres y compris Giscard. De Gaulle a considéré cela comme un outrage car Pompidou aurait pu lui en parler d’autant plus qu’il l’avait reçu en privé peu avant son départ en Italie. Cela a probablement été pour Pompidou une manière de faire payer à de Gaulle son manque de soutien dans cette sordide affaire très certainement montée par son propre camp.

  3. Pompidou a fini par céder. Rappelez-vous de l’appel de Rome !

  4. C’est un remerciement à titre posthume.

  5. Politiquement c’est un non-évènement !

  6. Toute une époque avec le génial Charles de Gaulle …!!
    Georges Pompidou était pas mal aussi ,à sa façon …

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*