« Travail », « mais de quel travail parlons-nous ? 

Code du travail et condition ouvrière...

Après la loi El Khomri modifiant le droit du travail pour le rendre plus flexible dans l’intérêt exclusif des entreprises, en dépit du libellé trompeur de cette loi, les ordonnances MACRON/PHILIPPE veulent aller encore plus loin dans cette voie-là, au nom de la « réforme ». Réforme qui, de fait, n’est qu’une « contre-réforme » ou plutôt la restauration de formes passées de rapports sociaux tels que la France les a connus sous LOUIS-PHILIPPE (1830-1848) et François GUIZOT [1] (1787-1874), dans le premier tiers du 19ème siècle et jusqu’à son milieu, avant la naissance des syndicats et partis ouvriers, au moment où les grandes fortunes se constituent en quelques années, tandis que les classes les plus aisées se convertissent à la pratique de l’épargne et de la rente.

 

I/ Au niveau sémantique, la dégradation de l’idée même de travail, de sa place et de son rôle…

La dégradation du statut du travail et de sa place se traduit dans l’usage de plus en plus fréquent de la calamiteuse et dangereuse expression « marché du travail » qui atteste bien de ce qui est souhaité, aujourd’hui, par nos gouvernants, l’Union européenne et la classe économique dominante en matière de droit du travail

Le « travail » est devenu une « variable d’ajustement » au service des intérêts économiques et financiers et de la compétition économique marchande… 

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1 commentaire sur  « Travail », « mais de quel travail parlons-nous ? 

  1. « marché du travail »….c’est en effet le cas ,même si on peut regretter que chacun soit mis en concurrence quelque fois déloyale .Comme dans le monde sportif celui qui arrive avant l’autre gagne la médaille ! Alors que faire pour éviter que les moins « agiles » puissent tirer leur épingle du jeu pour trouver un emploi ?
    Comme pour la conduite automobile, ce n’est pas en multipliant les radars et en modifiant le code de la route que l’arrivée à bon port pour chacun(e) sera garanti. La bonne circulation vers l’emploi c’est d’abord un état d’esprit partagé….par les futurs employeurs et par des candidats au travail. Nous avons donc du pain sur la planche !

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