Trump retire les États-Unis de l’accord sur le climat…

Un retrait historique, qui sonne comme un tremblement de terre pour la planète. Donald Trump a confirmé son intention de retirer son pays de l’accord sur le climat conclu fin 2015 à Paris.

La fin du leadership américain ?

Le président américain, qui s’est entouré de climato-sceptiques dans son équipe, estime notamment que cet accord signé par près de 200 pays est contraire aux intérêts économiques américains. « Je ne peux pas, en conscience, soutenir un accord qui punit les Etats-Unis » a-t-il déclaré.

« Avec cette décision, les États-Unis renoncent en réalité à leur leadership international et aux bénéfices économiques de la transition énergétique » a aussitôt réagi Greenpeace.

Des grands patrons américains, ainsi que des responsables chinois et européens, ont aussitôt appelé le président pour lui demander de revoir sa position.

Trump espère « renégocier pour atteindre un deal équitable », mais prévient déjà que « si nous le pouvons, tant mieux, si nous n’y arrivons pas, tant pis ».

Macron :  « Lets’ make our planet great again« 

Emmanuel Macron a aussitôt publié une vidéo dans laquelle il réagit, en français et en anglais, à ce retrait des Etats-Unis d’un accord clé pour la survie de la planète. « Il n’y aura pas de plan B, car il n’y a pas de planète B » a-t-il rétorqué au chef d’Etat américain, reprenant ainsi les mots de Ban Ki-Moon, secrétaire général des Nations Unies. Histoire de bien lui faire comprendre qu’il n’est pas question de renégociation. Il a conclu son intervention par un incroyable « Lets’ make our planet great again », inspiré du slogan de campagne de Trump « Let’s make American great again ».

Pour mémoire, l’accord de Paris, conclu en novembre 2015, vise à contenir la hausse de la température mondiale sous la barre des 2°C par rapport aux niveaux préindustriels.

Les Européens se préparaient à la désertion américaine. La semaine dernière, à l’issue d’un G7 sous haute tension, Angela Merkel la chancelière allemande avait déclaré : « Nous devons nous battre pour notre propre destin ».

Reste que sortir de l’accord va prendre du temps : environ quatre temps. Soit pile le laps de temps séparant l’Amérique de la prochaine élection présidentielle….

8 commentaires sur Trump retire les États-Unis de l’accord sur le climat…

  1. Bizarrement, vous ne parlez pas de MERCKEL qui elle aussi a ré-ouvert ses mines de charbons….

  2. GOYAT Frédéric // 20 juin 2017 à 15 h 51 min //

    Cela ma paraît être une très mauvaise décision. Elle ne sera pas sans conséquences sur l’avenir. A l’instar de la chine, dotée d’une quantité de charbon qui profiterait largement aux besoins de sa population, qui est fortement incité à réduire ses émissions de G.E.S. par les derniers accords mondiaux, les États Unis auraient pu être les meneurs de cette nécessité dans la lutte du réchauffement. Ce très mauvais choix est dicté par le lobbying. Et combien même c’était une promesse électorale, où est la vision de l’homme d’état ? L’aspect économique ne peut pas être le seul arbitre, le seul objectif, même pour une orientation donnée lors d’une campagne. Il y a pourtant dans ce pays des associations formidables et des organisations financières et techniques très en pointes sur les nouvelles technologies. Mais la marionnette a parlé, a promis, alors !
    Quant à la gouvernance mondiale qui se met en place au travers des sommets mondiaux sur la terre, je ne vois pas comment elle pourrait venir entraver notre souverainisme. Au grand dam des écologiste, aujourd’hui la France semble maîtriser ses émissions de G.E.S. en grande partie grâce à l’énergie nucléaire. La politique industrielle des années 60 initiée par Charles De Gaulle, nous profite encore bel et bien. Mais c’est en restant initiateur et novateur qu’on conservera l’héritage de cette grandeur et surtout de cette souveraineté.

  3. Edmond Romano // 15 juin 2017 à 15 h 36 min //

    Ceci dit: Monsieur Trump avait annoncé cette sortie durant sa campagne électorale. Peut-on reprocher à un candidat de tenir ses promesses une fois élu? Il est vrai que la rareté de la chose peut la rendre paradoxale.

  4. Edmond Romano // 7 juin 2017 à 13 h 56 min //

    L’élection de monsieur Trump est un fait. Les américains l’ont choisi comme Président que cela plaise ou non. Est-il dangereux? Je le pense et ses décisions impulsives me font peur. Face à cela, il est urgent que la France sorte de l’OTAN et soit le leader de la défense du continent européen. Ce qui ne veut pas dire qu’il faille créer un nouveau bidule supranational. Chaque Pays doit être en mesure de gouverner sa propre armée avec des traités de défense mutuelle en cas d’agression. N’allons pas créer, encore, un organisme qui nous priverai de notre souveraineté nationale.

  5. « Devant cette remontée évidente de l’impérialisme va-t’en-guerre et du manichéisme cynique US une politique Gaulliste d’indépendance nationale serait plus que jamais nécessaire et quitter l’Otan serait un signe politique fort » dit Orion. Tout est là !

  6. Le « chérubin » du Palais se prend maintenant pour « Zeus » et tout jupitérien qu’il se présentait à Trump n’a pas peser lourd dans la décision funeste du Président des USA quant à l’avenir de « l’accord de Paris ».
    A vouloir se prendre pour un Dieu « l’enfant chéri » des sondages va bien un jour redescendre sur terre en essuyant les perturbations atmosphèriques !!!

  7. Trump prend délibérément le parti de l’extrème droite Israélienne qui colonise à tout va en toute illégalité, déclare la guerre économique au reste du monde, tente de découpler l’UE de la Russie, persévère dans sa politique stérile de boycott de la Russie et de l’Iran, divise pour régner au moyen-Orient, coopère et vend massivement des armes à l’Arabie Saoudite qui soutien le terrorisme et l’islamisme radical, se retire de l’accord de Paris sur le climat, s’en prend ouvertement à la Chine et déplace des forces militaires considérables vers l’Ouest Pacifique, etc… Devant cette remontée évidente de l’impérialisme va-t’en-guerre et du manichéisme cynique US une politique Gaulliste d’indépendance nationale serait plus que jamais nécessaire et quitter l’Otan serait un signe politique fort et bénéfique dans ce monde à nouveau multipolaire mais est ce encore possible compte tenu de notre degré d’intégration dans cette Organisation maintenue essentiellement au bénéfice des intérêts géopolitiques et économiques US ?

  8. michel43 // 5 juin 2017 à 9 h 28 min //

    MAIS Mme MERKEL a ré ouverte ses mines de CHARBON ,dans un grand silence de tout le monde ,TRUMP veut favoriser son charbon et tout le Monde hurle…

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