« Une révolution en héritage » à Sens

Le Palais archiépiscopal de Sens

Sens est située à l’extrême nord-ouest de la Bourgogne-Franche-Comté, à la frontière de trois régions, à savoir l’Île-de-France, la Champagne-Ardenne et le Centre-Val de Loire. Sens est la principale ville du Sénonais, une région naturelle et un pays couvrant le territoire de l’ancien peuple gaulois des Sénons et de la cité romaine d’Agedincum. Située sur le cours de l’Yonne dans la vallée du même nom, la ville est bordée par les collines de Paron et Saint-Martin-du-Tertre à l’Ouest, prolongement du plateau du Gâtinais qui s’étend aussi sur le Loiret. A l’Est, elle est bordée par Forêt d’Othe qui s’étend sur le département de l’Aube. Au Nord, la vallée de l’Yonne débouche sur la Brie en Seine-et-Marne.

Le 21 janvier prochain je me déplace à Sens avec :

  • une dédicace de mon livre « Une révolution en héritage» de 14 à 17h. à l’Espace culturel Leclerc (38 rue de Paris à Saint-Denis les Sens)

puis

  • une conférence sur la Politique sociale de Charles de Gaulle de 17 à 19h. au POKEA ZAC SENS SUD 2-4, avenue Jean Delpech 89100 SENS


Dans l’attente de vous rencontrer, je vous délivre ci-après la dédicace de mon livre (cliquez sur la photo) par Michel Anfrol*, Président des Amis de la Fondation Charles de Gaulle.


Très jeune Charles de Gaulle avait déjà des idées et des projets non-conformistes qui aujourd’hui, à l’épreuve du temps, peuvent être appelés révolutionnaires. L’héritage qu’il nous laisse en quittant l’Élysée, en 1969, n’a pas fini de susciter, selon les individus, débats, controverses ou engagements passionnés.

Dans le domaine social nombre de ses idées n’ont pu être menées à bien en raison de l’opposition de plusieurs syndicats, des réticences du patronat et du manque d’empressement de nombreux politiciens qui se déclaraient pourtant gaullistes.

Les aspects positifs, sinon progressistes, de la participation commencent à faire leur chemin, mais on est encore loin de ce qu’avait souhaité le général de Gaulle avec l’Association Capital-Travail telle que la formulaient René Capitant et Louis Vallon, même si De Gaulle disait lui-même que « les accords d’association capital travail ne sauraient être les mêmes aux usines Renault et au garage Victor du coin »

Déjà pendant la guerre De Gaulle affirmait en 1943 : « Quand viendra la victoire, la Patrie reconnaissante devra et saura faire à ses enfants, ouvriers, artisans, paysans, d’abord un sort digne et sûr, ensuite la place qui leur revient dans la gestion des grands intérêts communs ».

Le 3 novembre 1943, il déclarait encore : « La France veut que cesse un régime économique dans lequel les grandes sources de la richesse nationale échappaient à la nation, où les activités principales de la production et de la répartition se dérobaient à son contrôle, où la conduite des entreprises excluait la participation des organisations de travailleurs et de techniciens dont cependant, elle dépendait. Elle veut que les biens de la France profitent à tous les Français ». C’est l’homme élevé dans la tradition chrétienne-sociale du Nord qui s’exprime. C’est pourquoi on ne peut s’étonner des paroles que de 1948 à 1950 il prononça à maintes reprises à Saint-Étienne, au Vel d’Hiv ou à Bagatelle.

Dans son ouvrage, Alain Kerhervé nous retrace le cheminement de ces idées, mais il nous donne aussi le contexte historique, social et politique du monde que le général de Gaulle a connu avec tous les personnages qui, de près ou de loin, ont soutenu ou combattu son action pendant près de trente ans. La lecture de cet ouvrage permet de mieux cerner la vision qu’avait le chef de la France Libre, président du Rassemblement du peuple français, le RPF, et fondateur de la Ve République. Et aussi de mieux comprendre la valeur du legs qu’il nous a transmis et le vide qu’il a laissé.


*Michel Anfrol Journaliste de 1957 à 2000, Michel Anfrol est en 1962 à la Radiodiffusion télévision française (RTF), essentiellement sur Paris Inter à la radio (qui est devenue France Inter), et sur l’unique chaîne de télévision de l’époque (la Une, devenue ensuite TF1). Il est notamment correspondant de l’ORTF à Washington de 1963 à 1968. Dans la nuit du 20 au 21 juillet 1969, il présente avec Jean-Pierre Chapel en direct à la télévision, les images du premier pas de l’homme sur la lune (Mission Apollon 11)

Dernier secrétaire général (en 1954-1955) des étudiants du Rassemblement du peuple français (RPF) fondé par le général de Gaulle, il est aujourd’hui président des « Amis de la Fondation Charles de Gaulle ».


 

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