« C’est une purge » : coup de gueule d’Henri Guaino contre le projet de François Fillon

« Projet anxiogène », « rationnement aveugle » : le programme social de François Fillon ne plait pas du tout, mais alors du tout, à Henri Guaino, qui dénonce « une purge » contre les acquis sociaux du gaullisme

« C’est un projet anxiogène (…). C’est une purge, c’est une politique, une fois de plus, de restriction budgétaire à tout va, de rationnement aveugle ». Henri Guaino, député Les Républicains des Yvelines, n’y a pas été avec le dos de la cuiller avec le programme social de François Fillon ce dimanche sur Radio J. Pour l’ancien candidat à la primaire, éliminé faute de parrainages, le nouveau champion de la droite menace de remettre « en cause le programme du Conseil national de la Résistance ».

Pour Henri Guaino, le débat ouvert par François Fillon, désireux de « casser la baraque », sur « l’assurance maladie, l’assurance chômage, le droit du travail, la suppression de 500.000 emplois publics, les privatisations, les propositions sur la retraite » est un débat «entre ceux qui pensent que la baraque est déjà suffisamment cassée (…) et les autres». « C’est un projet anxiogène (…). C’est une purge, c’est une politique, une fois de plus, de restriction budgétaire à tout va, de rationnement aveugle ».

« La sécurité sociale, c’est de Gaulle, l’assurance chômage, c’est de Gaulle»

Fustigeant l’idée de ne faire prendre en charge que les grands risques par l’assurance maladie, déjà attaquée ce dimanche par Eric Woerth, Henri Guaino estime que « personne ne peut faire la différence entre petits et grands risques car les petits risques non soignés peuvent devenir les grands ».

« C’est en train de nous faire glisser d’un système républicain français au système américain où tout le monde se débrouille », a-t-il ajouté. « 500.000 suppressions de fonctionnaires, c’est impossible, on va semer un désordre encore plus grave dans l’État, la société ». Pour Henri Guaino, c’en est trop. « La sécurité sociale, c’est de Gaulle, l’assurance chômage, c’est de Gaulle en 58. Oui, c’est une remise en cause du programme du Conseil national de la Résistance, s’il (M. Fillon) allait au bout, qui est quand même le fondement de notre pacte civique ».

29 commentaires sur « C’est une purge » : coup de gueule d’Henri Guaino contre le projet de François Fillon

  1. Supprimer toutes les niches fiscales et interdiction de défiscaliser dans les paradis fiscaux
    Ceci est du vol organise de la NATION pour les plus nantis .
    La RICHESSE DOIT ÊTRE HONNÊTE et ce constituer HONNÊTEMENT !!!!!

  2. au lieu de s’attaquer toujours aux plus faible ,Mon FILLON devrait s’attaquer aux 20% qui s’accaparent les 80 % des richesses produites par la FRANCE en utilisant les niches fiscales .ça s’appelle la PARTICIPATION « que certains ont tue  »
    Je suis GAULLISTE et NON socialiste

  3. Edmond Romano // 3 janvier 2017 à 14 h 55 min //

    les 162 milliards dont je parle représentent une accumulation de la dette des régimes sociaux en France. Si les choses se sont un peu améliorées concernant les exercices annuels, il s’agit en très grande partie du résultats des réformes conduites par le Gouvernement Fillon entre 2007 et 2012 et qui commencent à porter leurs fruits.

  4. Excusez-moi, je n’ai pas été précis. Les 80 milliards d’évasion et de fraude ainsi que les 25 milliards de fraudes aux cotisations sociales doivent se comprendre de façon annuelle.

    Quant aux 162 milliards dont parle Edmond Romano, je ne connais pas ce chiffre. S’agit-il d’un cumul ?
    Car, en l’espèce, pour 2017, le déficit de la sécurité sociale est estimé à 4,1 milliards d’€ en comptant le Fonds de solidarité vieillesse (400 millions d’€ hors ce Fonds).

  5. La fraude et l’évasion fiscale sont estimées à 80 milliards d’euros. La fraude concernant les cotisations patronales sont comprises entre 20 et 25 milliards d’euros, ce qui représente 1 point de PIB (rapport de la cour des comptes de 2012), repris par le Figaro et l’Humanité.

    Pour répondre plus explicitement à Edmond Romano :
    La délinquance coûte cher, dites-vous. Le budget pour 2017 alloué à la justice est de 7 milliards d’euros, soit 75€/habitant, ce qui est très peu par rapport à la Grande Bretagne (155€/h) ou du Luxembourg (180€/h).
    Pour ce qui me concerne, je pense surtout que c’est le chômage qui nous coûte cher et je m’étonne que vous ne l’ayez pas souligné.
    Je ne parle pas seulement de l’indemnisation du chômage, mais surtout et avant tout de la misère qu’il engendre, des frustrations et du sentiment de déclassement qui finit par gagner l’ensemble du pays.
    Quand 2 ou 3 générations d’hommes ou de femmes – ils ne sont pas rares, croyez-le – n’ont jamais travaillées (ou si peu) , vous vous doutez bien des ravages en termes d’insertions sociales… et de délinquances…

    Vous évoquez la dette. Mais celle-ci n’est qu’une virtualité. La meilleure preuve en est donnée par les prêts accordé par la banque centrale européenne aux diverses banques. Ces prêts ne sont que des lignes de chiffres. Ce sont donc donc des pures créations monétaires.
    c’est cet argent qui est ensuite prêtés aux Etats, à vous, à moi. En passant, les banques et leurs actionnaires se prendront un petit bénéfice…
    Je simplifie à l’extrême, mais le mécanisme est celui-là.
    Vous pouvez consulter ce site pour plus de détails :

    http://www.lafinancepourtous.com/Decryptages/Dossiers/Creation-monetaire/Le-rachat-de-titres-de-la-dette-publique-par-la-BCE-peut-il-etre-assimile-a-de-la-creation-monetaire

    Petites précisions :
    1- on parle de la dette publique. Fort bien. Mais on oublié la dette privée, c’est à dire celle des entreprises ou celles des ménages. Pour la zone euro, les entreprises qu’on nous présente comme des modèles de vertus ont un endettement d’environ 170% du PIB, soit le double de l’endettement de l’Etat. Où donc êtes-vous M. Gattaz ?

    2- En 1953 (Accords de Londres), Les créanciers de l’Allemagne annulèrent 63% de sa dette (oui, vous avez bien lu…). Que pensez-vous qu’il se produisit ? Rien !

    Conclusion : parler de dette publique, c’est bien souvent se moquer du monde (n’est-ce pas M. Fillon ?) car elle ne repose sur rien. Sur ce sujet, ne vous inquiétez pas pour les générations futures : elles ne paieront jamais.

    Par contre, les dégâts infligés à notre planète et à sa population sont bien réels.

    Bien à vous.

  6. Jean-Dominique GLADIEU // 3 janvier 2017 à 11 h 38 min //

    « L’évasion fiscale coûte cher à la France, il est vrai. La délinquance coûte aussi très cher à la France (magistrats, juges, gardiens de prison, indemnisation des victimes ETC…). Mais dans les deux cas nous avons des contrevenants à la Loi. On ne peut absolument comparer cette situation avec les dettes publiques et les 162 milliards de déficit des régimes sociaux. »
    Edmond Romano a parfaitement raison d’insister sur le cout de la délinquance. Toutefois, pour comparer ce qui est comparable, quelqu’un posséderait-il les chiffres de la fraude et de l’évasion fiscale ainsi que ceux des cotisations patronales non versées à la Sécu ?

  7. Edmond Romano // 2 janvier 2017 à 12 h 48 min //

    L’évasion fiscale coûte cher à la France, il est vrai. La délinquance coûte aussi très cher à la France (magistrats, juges, gardiens de prison, indemnisation des victimes ETC…). Mais dans les deux cas nous avons des contrevenants à la Loi. On ne peut absolument comparer cette situation avec les dettes publiques et les 162 milliards de déficit des régimes sociaux. Comparons, svp, ce qui est comparable. Je comprends que certains préfèrent laisser aller les déficits puisqu’ils profitent de la situation et que l’ardoise ne sera réglée que bien après qu’ils auront quitté cette terre. Mais est-ce, là, une attitude responsable? Pourquoi lutter alors pour l’écologie puisque chacun de nous sera mort avant les grandes catastrophes? Et la sécurité routière? Elle est inutile puisque nous sommes nombreux sur terre. Quant au terrorisme on pourrait presque dire qu’il sert comme la famine de régulateur! Bref, vivons aujourd’hui sans nous soucier de demain.

  8. je suis d’accord avec Mon GUAINO .

  9. Jean-Dominique GLADIEU // 20 décembre 2016 à 17 h 12 min //

    Je ne suis en rien spécialiste du droit fiscal ni de l’analyse du processus d’endettement mais j’ai lu que, comme le souligne Liber, l’évasion et la fraude fiscales correspondent au montant de la dette française.
    Si c’est bien vrai, alors le débat sur la rigueur ou l’austérité n’a plus de raison d’être … à moins que les pouvoirs publics ne couvrent les fraudeurs … mais je ne saurais envisager une telle hypothèse !

  10. En accord total avec Thierry Theller et René Floureux.

  11. Edmond Romano, quels sont vos présupposés ? Dans un système libéral, c’est à dire de libre circulation des capitaux et des marchandises et de totale dérégulation, vous avez raison. ‘There is no alternative’, comme dirait Fillon.

    Sérieusement, vous y croyez encore au mythe de la ‘dette’ et du ‘déficit public’ ?
    Reprenez l’histoire de crise de la dette grecque. Reprenez-là sérieusement. Elle est exemplaire au sens où des gouvernements acquis au libéralisme (et donc au mythe de la ‘dette’) ont plongé la population du pays dans l’horreur et l’ont démantelé au profits des seuls intérêts privés (allemands, particulièrement).
    Ne vous arrêtez pas aux idioties selon lesquels les Grecs étaient tous des fainéants.
    En outre, dans mon précédent post, je disais en substance que la France de 2016 était (en gros, car hors inflation) 400 fois plus riche que celle de 1960…
    Je disais que la fraude fiscale représentait en valeur l’équivalent de ce fameux ‘déficit public et que, soit dit en passant, l’administration fiscale diminuait le nombre de ses vérificateurs.

    Demandez-vous aussi comment à pu être construit le programme du CNR sur une économie en ruine ?
    Et aujourd’hui ce Monsieur Fillon et ses petits camarades voudraient nous faire croire à la banqueroute ? Demandons-nous : à qui profite le crime ? Pas à moi, je vous assure…

    Pour finir, je vous livre, sans malice, cette parole de Karl Marx :

    « L’endettement de l’État était d’un intérêt direct pour la fraction de la bourgeoisie qui régnait et légiférait par l’intermédiaire des Chambres. En fait, le déficit de l’État était l’objet même de sa spéculation et la source principale de son enrichissement. À la fin de chaque année, nouveau déficit. Au bout de quatre ou cinq ans, nouvel emprunt. Et chaque nouvel emprunt offrait à l’aristocratie financière une nouvelle occasion d’escroquer l’État, qui, maintenu artificiellement au bord de la banqueroute, était obligé de négocier avec ses banquiers dans les conditions les plus défavorables ».
    Karl Marx, Les luttes de classes en France.

  12. Edmond Romano // 18 décembre 2016 à 20 h 17 min //

    Thierry Theller: j’ai lu, sans trop comprendre parfois, votre commentaire. Il semble que vous fassiez partie de ces braves gens adeptes du « tous pourris ». Mais quel est votre engagement pour que les choses changent? Il est facile de critiquer plus ardu est d’agir. Par certains de vos propos, je serai tenté de penser que vous êtes très proche du FN et par d’autres de Jean-Luc Mélenchon mais il est vrai que les extrêmes se rejoignent facilement et que certains propos de Marine Le Pen sont très proches de ceux du leader de la « France insoumise ». Bref, à tout vouloir critiquer on perd très souvent en crédibilité.

  13. Edmond Romano // 18 décembre 2016 à 16 h 21 min //

    Liber: vous pensez donc qu’il est normal de laisser aller les déficits publics? Vous pensez qu’un système de Sécurité Sociale qui cumule un déficit de 162 milliards d’euros pourra encore longtemps exister? Vous confondez vos désirs avec la réalité! Pendant ce temps, un « candidat sérieux » à la Primaire de la « triste alliance » (monsieur Hamon pour ne pas le citer) propose la création d’un revenu universel quoi couterait 300 milliards d’euros. Je préfère de loin les propos réalistes de François Fillon que la démagogie sans cesse plus grande des pseudo-socialistes. Pour ne parler que de ceux qui ont quelque chance d’accéder à la Présidence de la République. Je ne critique même pas le programme de Marine Le Pen tant il est vrai que je n’ai pour elle que mépris.

  14. Thierry Theller // 18 décembre 2016 à 14 h 38 min //

    QUAND C’EST FINI N.I. NI-NI ÇA RECOMMENCE

    Qui peut encore douter que Bilderberg et son protégé F. Fillon, une fois élus (oui, « élus », au pluriel »), ne s’apprêtent sciemment à « fionardiser » ce qui reste de conscience démocratique chez les traînes-la-patte lobotomisés, cassés de l’intérieur et gonflés à l’insignifiance citoyenne.
    Une insignifiance dont on voudrait nous faire accroire qu’elle serait le nec plus ultra de la condition humaine.
    L’ennui, dans cette perspective, celui que le gang bildergbergien avec son chevalier blanc des cimetières sociaux omet de nous dire, c’est qu’il compte enterrer définitivement les dernières parcelles d’espoir qui permettaient naguère aux Français d’espérer accéder un jour à une vie décente. À une vie vivante…
    Ce qui comprend évidemment -à rebours d’une brisure d’espérance -,la possibilité de pouvoir véritablement se libérer des boulets apatrides et des entraves anti-vie que ce type de malfaisants oligarchiques leur a collé sur le dos. Avec, à la clé, pour mieux les détruire, une absence totale du moindre îlot d’équité sociale ou de la moindre stratégie citoyenne de sauvegarde économique.
    En revanche, et ironie de l’histoire, un florilège de bouées de sauvetage plombées sera évidemment distribué gratuitement à la multitude des gagnants de la Bérézina économique des Français.
    Gratuits également, les pièges du système sont aujourd’hui partout.
    Avec, au premier chef, la peur. La peur du pire. Une peur imaginaire issue d’on ne sait quel futur incarnation du pire…
    Sauf que le pire, le vrai, c’est-à-dire celui de l’abomination chaotique mondiale, celui de la régression civilisationnelle, comme celui de la strangulation économique, est déjà là. À nos portes ! Avec, inclus dedans depuis des décennies, un multiculturalisme sciemment programmé et, aujourd’hui, en prime, la menace d’un projet de confiscation du « Cash ». C’est-à-dire, à terme, le siphonnage complet du moindre kopek encore disponible dans le porte-monnaie de tout un chacun.
    Soyons sûrs que dans cette perspective, les faux prétextes ne manqueront pas.
    Soyons sûrs, également, que, comme Bush l’avait fait au « bon » vieux temps du World Traide Center, on va encore nous ressortir toutes les mauvaises raisons calamiteuses, sensées circonscrire (le conte est tenace !) les risques des attentats terroristes.
    Autrement dit, de nous resservir, une nouvelle fois, des romans fleuve à dormir debout. Mais des romans qui, cette fois, vont se mettre en devoir de nous expliquer en long, en large et en travers, le pourquoi de la nécessité de poursuivre à marche forcée la route de l’enfer euro atlantiste.
    Or, chacun sait désormais que ces romans sont en permanence écrits et réécrits au fur et à mesure des besoins d’ajustements politiques, par la Matrice des prédateurs oligarchiques.
    En réalité, en guise de romans -aux antipodes du gaullisme -, ce ne sont là que des manuels de soumission citoyenne qui seront alors destinés à être aussitôt relayés, ipso-facto, par des escouades de petits « fionardons » tout prêts à nous ânonner leur nouvelle et dernière adaptation démagogique. A savoir, leur implacable vision du « bonheur » mondialiste, intitulée, : « Quand c’est fini, N.I. ni-ni, ça recommence »…

    Commentaire initialement paru sur Finalscape

    Sur le même lien : « LE COUP D’ETAT FINAL DE L’OLIGARCHIE »
    http://www.finalscape.com/2017-elections-pestilentielles-le-coup-detat-final-de-loligarchie/

  15. A Flamant Rose et quelques autres.

    Mais arrêtez ces exemples d’un autre âge !
    Le PIB était de 47 milliards d’euros. Il est de 2180 milliards aujourd’hui. Comment pouvez-vous comparer ?
    Comment comparer la population, ses besoins, les économies ? Je constate simplement un cruel manque d’imagination et des raisonnements qui se sont arrêtés au seuil du XIXème siècle.

    D’abord qui est ce Monsieur Fillon qui n’a jamais connu le monde du travail ? Sa « réforme » (déjà une reculade !) de la Sécurité sociale est puisée directement chez de Castries et de son lobbying depuis 20 ans en faveur de la privatisation de l’assurance maladie.

    Qui est ce Monsieur Fillon, Premier ministre si terne et si peu visionnaire au cours du quinquenat Sarkozy ? Qui est-il lui qui se réclame sans honte de Tatcher et d’un libéralisme échevelé, vieux de plus de 30 ans ?

    Et vous pensez sans doute que ce Monsieur va redresser le pays ?

    En passant :
    Savez-vous que la fraude et l’évasion fiscale nous coûte près de 290 euros/an/habitant ? Dans le même temps, la fraude à la sécurité sociale nous coûte moins de 9 euros/mpos/habitant.
    Cherchez l’erreur… On n’est pas rendu…

  16. Je suis surpris par la réaction de Henri Guaino qui pourtant est quelqu’un qui connaît particulièrement bien l’histoire.

    En effet, lorsque le général de Gaulle est revenu aux affaires en 1958, la situation de la France n’était pas très reluisante. Comme aujourd’hui, dans tous les domaines le pays était au bord du désastre. Il fallait faire une autre politique et s’entourer d’hommes capables de mener cette politique.

    La situation trouvée par de Gaulle est telle que seule une politique de rigueur pouvait remettre le pays sur pied. C’est ainsi que entre autre :

    les majorations salariales des traitements et des salaires sont reportées
    Idem pour l’augmentation des produits agricoles
    Une taxe est créée sur les sociétés et les biens de luxe
    Les dépenses prévues sont revues à la baisse.

    Le 1er août de Gaulle s’adresse au pays et explique sa politique. Il veut stabiliser l’inflation, assainir la situation financière et monétaire, assurer la base sur laquelle le pays pourra construire son aisance et sa puissance. Ensuite il demande à chaque Français de participer à l’effort national et énumère les mesures de rigueur.

    Pour ce faire, dés sa prise de fonction il décida que le gouvernement prendrait en toutes matières par ordonnance ayant force de loi les mesures qu’il jugerait nécessaire à la vie de la nation. Une commission composée de 9 personnes est chargée d’établir un rapport sur les problèmes financiers du pays. Elle est présidée par Jacques Rueff (1896-1978) polytechnicien et économiste. Le rapport de la commission sera remis au Général moins de 3 mois après

    Malgré l’opposition des socialistes emmenés par Guy Mollet, de Gaulle ne lâche rien et l’ensemble des propositions de la commission est entériné par ordonnance prise en conseil interministériel.

    Comme de Gaulle, Fillon ne doit pas craquer, même si son programme peut être modifié à la marge sur certains points. Je mets la réaction d’Henri Guaino sur le compte du dépit et cela, même si j’estime qu’on doit savoir se maîtriser quand on se veut quelqu’un de public.

  17. Pour Courteline ,passer pour un idiot aux yeux d’un imbécile est un plaisir de fin gourmet .
    Hélas, nos hommes politiques de droite et/ou de gauche « jouissent » de cette situation de bonimenteur-profiteur de la faiblesse du plus grand nombre pour nous faire prendre des vessies pour des lanternes.
    Mr Guaino arrivera-t-il à convaincre ses anciens « compagnons de route politique » que les français et les françaises demandent autre chose qu’un grand « guignol » où les vedettes ne savent plus quoi inventer pour raconter n’importe quoi en faisant rire les uns et pleurer les autres dans les courants d’air de promesses activées par le vent qui parcourt les esprits politiciens à défaut de soulever les énergies nouvelles du retour aux choses sérieuses de la grandeur de la France ?

  18. Laurent Bouger // 15 décembre 2016 à 19 h 25 min //

    Guaino « la plume de gauche » de Sarkozy… tout est dans le titre… Encore des choses à rajouter ?
    Autre sujet : J’avais visité le site du MIL (Mouvement Initiative et liberté) il y a une semaine, et avait laissé un courriel du genre « j’aimerais en savoir un peu plus », avec juste mon nom et mon adresse mail. Ils m’ont contacté de manière un peu agressive et par téléphone (alors que je ne leur avait pas donné mon numéro !!!) ça ne donne pas très envie de mieux les connaître. Sous le vernis MIL on gratte un peu et on retrouve le SAC…

  19. Edmond Romano // 15 décembre 2016 à 18 h 20 min //

    Projet anxiogène, projet antisocial, projet ultra libéral! Que ne lit-on pas sur le projet de François Fillon! Ses détracteurs ont tout à fait raison! La France va si bien, le Peuple de France est si confortablement installé dans la routine, la France a besoin de conserver tous ses fonctionnaires, les régimes spéciaux de retraites sont tout à fait normaux. Bref ne changeons absolument rien, continuons à endetter le Pays après tout les générations futures n’auront qu’à faire comme nous. Puisque nous y sommes pourquoi changer une majorité qui a si bien réussie depuis 2012, gardons-les précieusement puisque même s’ils ruinent la France, ils nous permettent chaque jour d’assister à un spectacle de cirque: illusionnistes, acrobates et clowns rien ne manque au spectacle. Après tout mieux vaut le rêve que la réalité que nous présente François Fillon. Continuez de dormir braves gens!

  20. Nous, les Sisyphe

    Une purge fort heureusement ne ressemble en rien aux grandes purges staliniennes des années 30, ni à la purge actuelle qui sévit dans un pays proche du Bosphore. Mais une purge tout de même !
    Un rationnement lui aussi, fort heureusement, ne ressemble en rien à celui imposé lors de la dernière Grande Dépression. Mais un rationnement tout de même !
    A en juger le projet de F.Fillon qui a remporté largement les primaires de la droite et du centre, le plein emploi serait atteint d’ici 5 ans.
    Ce refrain semble revenir tout droit d’un vieux disque vinyle rayé 33 tours. Les gavés des promesses connaissent la chanson et attendent de voir l’effet d’une savonnette dans un toboggan.
    De quel côté penchera ensuite la balance ? Du côté de l’offre ou de la demande pour assurer le plein emploi ?
    100 milliards d’économies, une hausse de la TVA, la fin des 35 heures, un chapelet de privatisations, un rallongement du délai de départ à la retraite, la suppression de 500 000 emplois publics, une réforme de l’assurance chômage. Qui fait l’avance, qui reçoit, comment se fait le partage de la croissance ?
    L’épisode du projet de réforme de l’assurance maladie démontre à quel point et sans aucun doute que ce sujet majeur de société qui concerne tout un pays dans la gestion de sa vie quotidienne est anxiogène.
    Si ce thème a été utilisé comme un leurre, moyen tactique pour sonder l’opinion publique, dans ce cas l’opération de communication a eu pour effet néfaste de faire réagir très négativement l’opinion publique qui a fait immédiatement le lien entre le virtuel et le réel. Il n’y a pas pour elle de fumée sans feu.
    Ce collège de la droite et du centre qui n’a peut-être pas mesuré tous les risques de la portée de ses propos, ou peut-être même que si, tente alors par la voix de son représentant fraîchement nommé à sa tête, une opération déminage sous la forme d’un rétropédalage qui peut s’avérer en définitive encore plus anxiogène. La polémique ne désenfle pas bien au contraire. Elle est même ravivée lorsque des lanceurs d’alerte font découvrir le pot aux roses et ses nouvelles nébuleuses.
    Autre élément d’anxiété, la reculade, mais pour mieux sauter, méthode qui ne persuadera pas les usagers et les consommateurs, des basses manœuvres qui se préparent pour des résultats dont personne n’en mesure encore les avantages et leur pérennité.
    De plus, ils sont déjà convaincus des sacrifices qu’ils vont devoir encore consentir, et disent qu’ils en ont assez de ces purges jusqu’au fond de leurs boyaux et des rationnements permanents par le transfert intergénérationnel de témoin.
    Pire, qu’ils assisteront impuissants, à une remise en cause par un travail de sape, des dernières fortifications reconstruites inlassablement au fil des alternances politiques.
    Non, une partie du peuple de France, généralement le même, ne peut pas jouer éternellement la scène du « Rocher de Sisyphe » !
    Les craintes et les défiances permanentes vont s’installer dans ce pays qui se rend bien compte que la rigueur reste adossée à la matière économique qui n’est pas une science exacte et à de nombreux aléas qui par définition échappent au déterminisme des lois.
    Il n’y a pas non plus de consensus général en matière de prévisions économiques et financières et les chiffres et les analyses qui donnent lieu à de nombreuses manipulations les plus contradictoires s’enchaînent dans les milieux les plus informés de la planète. Alors, encore des efforts ?

    Est-ce que ce monde est sérieux ?

    René Floureux 15.12.2016

  21. Edmond Romano // 14 décembre 2016 à 22 h 22 min //

    Tout a fait d’accord à 200% avec brandenburg! Bravo à vous!

  22. Edmond Romano // 14 décembre 2016 à 22 h 20 min //

    Orion: l’intervention au Mali a été décidée par François Hollande et non pas par Nicolas Sarkozy. Ce dernier a assez fait de conneries sans lui rajouter sur le dos celles des autres.

  23. Il est assez navrant de lire ici:  » j’attends donc avec impatience un contre projet de monsieur Guaino » !!!! C’est stupéfiant !

    Alors que l’intéressé vient d’écrire et de publier un traité d’économie et de philosophie politique de 650 pages ( « En finir avec l’économie du sacrifice » Chez Odile Jacob) !!!

    Sans doute le même commentateur reproche-t-il aux hommes politiques de n’être que les perroquets de leur conseiller en com !

    Eh bien, il faut vous y faire, monsieur ! Guaino est un des (très, très) rares élus capables de penser et d’écrire une vision globale de la société française et de son devenir.

    On peut, évidemment, adhérer à ses thèses ou ne pas y adhérer.
    Mais blablater, comme vous le faites, avec cette légèreté et cette ignorance, est parfaitement grotesque.

  24. dommage, je me sentais une proximité avec M. Guaino, mais maintenant je le laisse à ses divagations

  25. « Courage Fillon » (le bien nommé par anti-phrase) a déjà baissé son pantalon. Ce matin dans le Figaro.

    Début du commencement du processus de Balladurisation.

  26. L’actuel débat politique sur le Gaullisme se résume désormais à polémiquer sur les mesures sociales prises il y a 60 ans par le Général en faisant abstraction des principes fondamentaux Gaullistes en matière de politique étrangère, d’indépendance nationale, de non ingérence dans les affaires de pays souverains, et de coopération équilibrée entre les blocs ou superpuissances. Henri Guaino et François Fillon sont donc particulièrement mal placés pour se revendiquer du Général de Gaulle et de Philippe Séguin compte tenu de leur implication désastreuse avec leur patron Sarkosy dans la guerre illégitime et illégale en Libye, l’assassinat sans procès de Kadhafi, du chaos qui s’en suivi avec l’implantation de Daesh dans la province de Syrte, de la dissémination des importants stocks d’armes et de munitions Libyen entre de mauvaises mains à travers l’Afrique et ailleurs, de la guerre au Mali qui est la conséquence directe de la chute de Kadhafi, et enfin l’immigration massive vers l’UE sans compter les milliers d’autres réfugiés venant aussi de Libye et noyés en Méditerranée. ça fait beaucoup d’erreurs criminelles et d’irresponsabilités aux conséquences encore incalculables pour des imposteurs du « Gaullisme », non ??.
    GAULLISME.fr « La France ne peut être la France sans la grandeur » devrait s’en rappeler !!…

  27. Edmond Romano // 13 décembre 2016 à 15 h 32 min //

    J’attends donc avec impatience un contre-projet de monsieur Guaino. A moins qu’il n’en est aucun et que son credo soit: « ne changeons absolument rien! ». Monsieur Guaino règle ses comptes avec amertume: absent de la Primaire faute des parrainages nécessaires, il sait que sa candidature directe à la Présidentielle sera impossible faute des 5OO signatures d’élus. Pas certain non plus qu’il soit de nouveau investi pour les Législatives. Bref, ça sent la fin d’une éphémère carrière politique uniquement lancée grâce à la protection de Nicolas Sarkozy en 2012.

  28. Absurdités d’un pseudo-gaulliste sarkozyste qui a oublié que de Gaulle et Pompidou n’ont jamais voté un budget en déficit,la tête d’oeuf et à claques le « génie » Giscard ayant commencé à le faire tout en pleurnichant sur les pauvres dont il se foutait totalement.Lisez sur le site « documentation.erlande.wordpress.com « Le pêché monétaire de l’occident » de Jacques Rueff où tout est prédit dont les ruineux DTS, »Du néant habillé en monnaie ».Si Guaino veut encore créer du néant,c’est un jean-foutre et pas un gaulliste!

  29. Rejoignez Nicolas Dupont Aignan cours serez plus fort !

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*