Comment Hollande a été sauvé par de Gaulle

Un Président diminué auquel seule la Ve République offre encore une cuirasse. Photo FREDERICK FLORIN / AFP

Discrédité dans l’opinion, François Hollande est à l’abri d’un coup de torchon grâce à la solidité de la Constitution de 1958… par Denis Jeambar (Challenges.fr)

C’est une manie bien française : régulièrement des voix s’élèvent pour que le pays change de Constitution. La campagne présidentielle actuelle n’échappe pas à cette mauvaise habitude. On connaît les tenants d’une VIe République. Arnaud Montebourg chante depuis des années ce refrain-là. D’autres s’interrogent de nouveau sur la durée du mandat présidentiel en proposant un septennat non renouvelable. Nul doute aussi que reviendra sur le tapis la question du rôle du Premier ministre. François Fillon ne plaidait-il pas en 2007, avant de s’installer à Matignon, pour sa disparition ! Avant l’été, François Hollande s’est lui-même interrogé, semble-t-il, sur l’utilité d’un chef de gouvernement en arguant que cet exécutif à deux têtes conduit à un ralentissement de l’action. La réflexion du Président n’alla pas plus loin. Le discours sur les institutions qu’il a tenu début octobre lors d’un colloque à l’Assemblée nationale fut on ne peut plus timoré avec une proposition sur la simplification du recours au référendum d’initiative populaire, une autre sur l’instauration d’une procédure législative expresse et une dernière sur la limitation du cumul des mandats à trois successifs. Des réformettes qui, d’ailleurs, ne verront pas le jour car le Président n’a plus l’autorité politique pour les imposer. Mais, sans doute, se félicite-t-il tous les jours de profiter de cette constitution voulue par le général de Gaulle. Elle lui assure, en effet, une fin de règne à l’abri des coups de torchon.

« Vive la Ve République ! », peut se dire François Hollande. Il devrait même allumer tous les jours des cierges pour remercier le fondateur de cette Ve République. Nos institutions sont, de fait, en train de démontrer leur solidité et leur efficacité. Elles ont subi depuis 58 ans bien des crises, souvent très rudes comme en mai 1968. Elles ont permis à tous les Présidents de les surmonter. Elles ont prouvé aussi, à travers deux cohabitations, leur souplesse et leur capacité à réguler les tensions grâce, d’une part, à un subtil équilibre des pouvoirs, d’autre part, à la légitimité que donne au chef de l’État son élection au suffrage universel. Certes, le rôle des hommes dans ces périodes délicates a aussi été important mais tous ont heureusement montré qu’ils étaient des Républicains et des Démocrates capables de surmonter leurs divergences, voire leurs détestations, pour que le pays soit gouverné sans dérapage grave.

La perte d’autorité d’un chef d’État victime d’une démocratie d’opinion

Aujourd’hui, la Ve République prouve qu’elle est, au fond, la meilleure garantie de la stabilité du pays. Jamais nous n’avons connu un pouvoir aussi faible. La situation de François Hollande est inédite. Son impopularité bat des records que nul ne pouvait imaginer. Et sa majorité est à la fois divisée et déliquescente. Il ne se passe pas un jour sans que l’autorité présidentielle soit défiée. Deux des quatre premiers personnages de l’État, le président de l’Assemblée nationale Claude Bartolone et le Premier ministre Manuel Valls, ont eu tour à tour, ces derniers jours, des mots terribles contre le chef de l’État à la suite de la parution du livre Un président ne devrait pas dire ça... Leur colère est le signe patent de la perte d’autorité quasi totale du chef de l’État. Oser parler du Président comme ils l’ont fait aurait dû leur coûter leur poste. Mais ils se sont exprimés en sachant parfaitement qu’ils ne risquaient pas grand-chose de la part d’un homme que sa majorité passe chaque jour un peu plus par pertes et profits. Comme si était installé à l’Élysée un Jupiter en culotte courte incapable de déclencher la foudre contre ceux qui le contestent. François Hollande n’a su démettre de leurs fonctions que les ministres sans influence politique : fort hier avec les faibles, faible maintenant avec les forts. Aujourd’hui, victime d’une démocratie d’opinion qui le condamne à travers la parution continue des sondages, mais aussi victime de ses fautes, notamment la parution de ce livre qui le révèle d’un narcissisme sans limite, capable de dévoiler des secrets d’État pour essayer de démontrer qu’il a de l’autorité et du courage, c’est un Président diminué qu’un coup de vent emporterait si la Ve République ne lui offrait pas une cuirasse.

Une stabilité assurée même avec un président en perte de crédibilité et un régime qui flanche

La combinaison de l’organisation des pouvoirs mise en place par la Constitution de 1958 et de l’élection du président de la République au suffrage universel instaurée en 1962 transforme le chef de l’État en monarque républicain presque indéboulonnable pendant son mandat et intouchable en raison d’une immunité dont il est le seul à bénéficier dans le pays. Qu’importe que le peuple, dans les sondages, et ses troupes, à l’Assemblée nationale ou au Parti socialiste, ne le respectent plus, son trône est inattaquable. Nul ne peut contester sa légitimité issue du scrutin. Elle s’impose à tous et le rend inexpugnable sauf à se transformer en putschiste. Les parlementaires peuvent contrarier ses projets mais ils n’ont aucun moyen de le paralyser et de le pousser vers la sortie sauf à se faire hara-kiri. Aucun des candidats à la présidentielle n’osera, d’ailleurs, remettre en cause cette situation car chacun sait bien que, s’il est élu, elle lui assurera la même exceptionnelle protection.

Certes, une énorme crise sociale pourrait mettre à mal François Hollande tant il est affaibli mais il y résisterait. Il faudrait pour l’atteindre une révolution dont on ne voit guère comment elle pourrait se produire même si le pays est très mécontent. Et c’est tant mieux ! Étant donné l’état dans lequel elle se trouve, la France n’a pas les moyens de s’offrir une crise de régime qui ne ferait qu’aggraver sa situation. On ne peut donc que célébrer cette Ve République et la stabilité qu’elle offre au Président en même temps qu’au pays. Au vrai, le seul risque qu’elle nous fait courir serait que l’extrême droite s’empare par la voie électorale du pouvoir. Les institutions lui permettraient alors de développer le très dangereux autoritarisme qu’elle a dans ses gènes. Si les Français commettaient cette erreur, ils la regretteraient très vite amèrement.


Lire aussi sur Gaullisme.fr : La Ve République est bien vivante 


13 commentaires sur Comment Hollande a été sauvé par de Gaulle

  1. Edmond Romano // 13 novembre 2016 à 15 h 38 min //

    @BAERTJC: Vous préconisez donc que les abstentionnistes puisse prendre en otage le fonctionnement de l’Etat et des collectivités locales? Je crois, qu’en France, l’offre politique allant de l’extrême gauche à l’extrême droite est suffisamment large pour que chaque Français puisse trouver un moyen de s’exprimer dans les urnes. Ceux qui ne le font pas n’ont pas à avoir autant (voire plus) de poids que ceux qui le font. Il serait grand temps de considérer le fait de voter non comme un droit mais comme un devoir.

  2. A Edmond ROMANO….que peut-on y faire dites-vous ?
    Si donc les citoyen(ne)s ne votent pas (hors cause majeure !)c’est que ils se désintéressent dur sort et de la gestion du bein commun (Ecoles, Routes, Energie, Défense , Police, Transports, Santé etc. etc.)alors il convient d’en accepter leur choix et de ne plus leur dispenser d’aides ou subventions jusqu’au prochain enregistrement de passage devant les urnes. Cela aurait au moins le mérite de laisser chacun libre de ses choix et la communauté de ne pas nourrir les profiteurs qui ne participent pas à l’orientation du bien commun !!!!!

  3. réponse aI NVITIMAGE: aucun candidat a ce jour ne semble apporter du sang neuf , dites vous . Non c’est faux François Asselineau tient un discours nouveau , peu connu car totalement boycotté par les medias , car ses positions genent beaucoup, d’autant plus que depuis 9 ans ses analyses pertinentes se sont avérées exactes !voir son site upr.fr

  4. Edmond Romano // 11 novembre 2016 à 16 h 51 min //

    Le temps passe vite! Mais certains se souviennent sans doute du message du Secrétaire d’Etat aux Anciens Combattants du 8 mai dans lequel il n’avait pas cité le Général de Gaulle. Je vous avais dit que le Conseil Municipal et moi-même avions écrit une lettre de protestation. Voici la suite…par l’allocution que j’ai prononcé ce matin:
    Mesdames, messieurs, chers concitoyens

    Avant toute chose, je tiens en votre nom à tous à remercier les enfants des écoles et leurs institutrices et instituteurs pour leur présence parmi nous. Toutes les années le nombre d’enfants présents augmente. Merci du fond du cœur. Je remercie également les parents pour la présence de leurs enfants.

    Toutes les années, le 11 novembre et le 8 mai, je lis (comme tous les Maires de France) un message du Ministre en charge des Anciens combattants.
    Aujourd’hui et pour la première fois depuis que vous m’avez fait l’Honneur de me choisir pour Maire, je ne le ferai pas. Pourquoi ? Le 8 mai dernier, ici même, après avoir lu le message gouvernemental, je vous faisais remarquer le « tour de force » consistant à parler de la Résistance sans jamais prononcer le nom du Général de Gaulle.
    Vous avez pu lire dans le bulletin d’informations le courrier que j’ai adressé au Secrétaire d’Etat et qui a été signé par tous les élus du Conseil Municipal majorité et opposition confondues. Je vous avais promis de publier la réponse mais elle ne nous est jamais parvenue. Considérant donc le mépris dans lequel ce monsieur dont je ne citerai pas le nom tient les élus locaux, j’ai décidé en accord avec le Conseil Municipal de ne pas lire son message.
    Ce 11 novembre est particulier. Certes comme chaque année nous honorons nos morts des différents conflits, nous leur adressons par cet hommage et au-delà du temps notre gratitude pour avoir défendu la Patrie. Mais, comment ne pas avoir présent à l’esprit que l’an dernier, deux jours après notre commémoration, eurent lieu les attentats de Paris et de Saint Denis ? Comment ne pas penser à ce 14 juillet endeuillé par l’attentat de Nice ? Comment ne pas penser au Père Hamel ce prêtre octogénaire égorgé par de lâches terroristes ? Comment ne pas penser à nos soldats tombés dans la lutte contre le soi-disant « Etat Islamique » qui n’est en fait qu’un immonde groupe d’assassins ?
    Cher amis, notre Pays a subi des attentats : des femmes, des enfants et des hommes sont morts sans aucune raison victimes du fanatisme. Je voudrais aujourd’hui, devant ce monument aux morts pour la Patrie que nous associons leur mémoire à celle de nos soldats tombés au Champ d’Honneur durant la minute de silence que nous allons respecter.
    Le Conseil Municipal unanime a décidé de rebaptiser la place de l’Eglise : Place du Père Hamel. Pour ce qui est des victimes du 13 novembre 2015 et du 14 juillet 2016, nous avons décidé de lancer une concertation pour savoir quelles rues de la commune seront rebaptisées. Ainsi le souvenir de ces victimes restera présent non seulement pour la génération actuelle mais ce qui est plus important encore pour les générations futures. Vous êtes invités à faire des propositions.
    Vive la République, Vive la France et Gloire à nos morts.

  5. Edmond Romano // 11 novembre 2016 à 16 h 43 min //

    @BAERTJC: tout à fait d’accord avec vous pour dire que les électrices et les électeurs manquent parfois, pour ne pas dire souvent, de clairvoyance dans le choix qu’ils expriment.
    Que peut-on y faire? La démocratie ne peut pas établir de critères d’instruction ou d’intelligence pour accorder le droit de vote. Elle ne peut pas, non plus, définir de critères pour se présenter à une élection (mis à part les conditions juridiques et judiciaires). Les partis et mouvements politiques ont assurer ce rôle, durant longtemps, par le biais des investitures. Hélas, de moins en moins de citoyens s’investissent dans ces derniers et le vivier n’est pas renouvelé. Que des personnes telles que Sarkozy ou Hollande aient pu être candidats à la fonction de Chef de l’Etat (et élus) prouve à quel point la médiocrité est de mise dans notre classe politique. Mais une classe politique médiocre n’set elle pas le reflet d' »une société?

  6. Flamant rose // 10 novembre 2016 à 15 h 58 min //

    Roland Nungesser disait que dans le gaullisme, les institutions représentent le fondement, la base solide sans laquelle le pays ne peut se développer de façon harmonieuse. C’est par là que le général de Gaulle entreprit de reconstruire la France, échouant en 1945, mais réussissant en 1958 à doter la France d’institutions stables, capables d’assurer l’autorité de l’État et de maintenir une unité nationale qui demeure toujours fragile. Ces institutions aujourd’hui, datent depuis bientôt 60 ans et sont dans l’ensemble admises par tous même si quelques uns souhaitent une VI éme République. Les plus anciens se souviennent des attaques proférées par les adversaires du Général : on dénonçait son pouvoir personnel, ses intentions dictatoriales ! Ceux-là mêmes qui se situaient alors dans l’opposition ont su, lorsque l’heure du pouvoir est venue, épouser les institutions dont ils ont reconnu enfin les mérites. Bienfaits de l’alternance ? Sans doute mais à condition que la pratique des institutions ne vienne pas dénaturer leur esprit.

    Pourtant, si apparemment aucun changement, à part le quinquennat, ne s’est produit dans le fonctionnement des institutions de l’État, la pratique et la conception sont bien différentes de celles de l’époque : immixtion de plus en plus sensible du parti majoritaire dans les rouages de l’État, détournement des procédures parlementaires pour faire adopter, par exemple, tel ou tel amendement partisan etc…En laissant ressusciter les vieux démons, le régime qu’avait voulu établir le général de Gaulle est de plus en plus dénaturé, mais il reste suffisamment solide pour, effectivement, permettre au président le plus impopulaire de la Véme République de se maintenir.

  7. A Edmond Romano….la question de la sélection des candidats reste posée….car on ne peut plus se satisfaire d’attendre que les élus aient « déraillés » pour se dire qu’au prochain vote le peuple se refera « la cerise » en attendant des jours meilleurs et ainsi de suite!!!!
    Avoir une classe dirigeante sourde, aveugle et incompétente , comme certains le déplorent, suppose qu’au préalable celles et ceux qui sont allés voter n’ont pas été à la hauteur de leur devoir de sélection éclairée !Une élection n’est pas un tirage au sort de la Française des jeux que diable !!!!!!Mais peut-être que cela ravirait tous les abstentionnistes et toutes celles et ceux qui ne veulent pas se « prendre le chou » si cela était mis en oeuvre officiellement.

  8. Edmond Romano // 9 novembre 2016 à 12 h 17 min //

    Voir la Constitution à travers le filtre du quinquennat de Sarkozy et de celui d’Hollande qui s’achève est une grande erreur. Sarkozy a été battu en 2012 plus à cause de sa personnalité que de sa politique. Hollande élu sur le rejet de son prédécesseur n’a jamais eu d’adhésion à son programme et a été élu par défaut. De plus, la personnalité de ce dernier, sa façon d’exercer son mandat, son manque d’autorité dès les premiers mois ont fini par le disqualifier aux yeux des Françaises et des Français. Ce que veut le Peuple c’est une incarnation du Pouvoir. La France reste par sa tradition historique attachée à un Président de la République non pas autoritaire mais digne. Le prochain Président devra en tenir compte et enfiler très rapidement le costume du Président ou bien il connaitra le même sort que ses deux devanciers: une forte impopularité.

  9. Flamant rose // 9 novembre 2016 à 12 h 00 min //

    L’auteur de cet article écrit :« Nul doute aussi que reviendra sur le tapis la question du rôle du Premier ministre. François Fillon ne plaidait-il pas en 2007, avant de s’installer à Matignon, pour sa disparition ! Avant l’été, François Hollande s’est lui-même interrogé, semble-t-il, sur l’utilité d’un chef de gouvernement en arguant que cet exécutif à deux têtes conduit à un ralentissement de l’action »

    Cette question s’est posée dés que de Gaulle a voulu Faire la constitution de la V éme République.
    Des personnalités comme Edgar Pisani, Maurice Couve de Murville, Gaston Palewski, Alain Peyreffite, Roger Frey, tous défendaient un régime présidentiel sans Premier ministre. Ils considéraient en effet que la constitution avec son principe de responsabilité du gouvernement devant le parlement, était une concession faite aux partis.

    Ce n’était pas la position de de Gaulle qui considérait que le président de la République devait être la « source » du pouvoir exécutif. Il faut savoir que c’est de Gaulle qui a créé la fonction de Premier ministre. Cette définition de la « source » de Gaulle la définit également dans le »renouveau » : « C’est aussi le cas pour l’institution d’un Premier ministre, ayant, avec ses collègues, à déterminer et à conduire la politique, mais qui, ne procédant que du Président dont le rôle est capital, ne pourra évidemment agir sur de graves sujets que d’après ses directives « . Dès son retour au pouvoir il a fait savoir que le Général considérait que la constitution en vigueur, avec son principe de responsabilité du gouvernement face au parlement représentait bien ce qu’il voulait.

    Face aux oppositions, la position de de Gaulle était que la France n’est pas dans un État fédéral. En France le Président ne détient pas tous les pouvoirs, et il faut donc qu’il y ait un Premier ministre. Il ne se voyait pas disait-il « aller au parlement défendre le prix du lait ». La France n’aura donc pas un régime présidentiel, mais de Gaulle accepte de modifier la réalité du pouvoir et désormais, la plupart des affaires seront traitées à l’Élysée.

    D’autres ont soumis l’idée d’une vice présidence. Dans son ouvrage « Mon général », Olivier Guichard raconte que au cours des conversations avec de Gaulle, celui-ci n’a fait que tourner cette idée en dérision. Le ménage du président de la République et du Premier ministre posait déjà des problèmes assez délicats pour ne pas y introduire un troisième homme.Et quel aurait été son rôle ? Celui de l’intérim présidentiel ? C’était bien de l’embarras, et permanent, pour une éventualité incertaine et trois semaines d’occupation. Celui du remplacement à l’américaine, pour le reste du mandat à courir ? Le Général voulait un vrai président, vraiment élu. Le Général n’aimait pas se lier les mains ni anticiper, pour son compte ou celui du peuple français. Son tempérament le portait à s’engager tout entier ou à se retirer tout à fait.

  10. Edmond Romano // 8 novembre 2016 à 22 h 15 min //

    Une erreur dans l’article: il n’y a pas eu deux cohabitations mais trois: 1986-1988 cohabitation Mitterrand Chirac. 1993-1995: Mitterrand Balladur. 1997-2002 Chirac Jospin. A part cela, je partage tout à fait ce qui est dit dans cet article.

  11. Vivre des années aux crochets des autres ne peut se conjuguer sans un environnement Constitutionnel favorable. Ce spécialiste de la synthèse est certainement devenu le N° 1 de la discipline en France, même si par ailleurs d’autres lui font concurrence pour lui piquer la place gracieusement offerte par les institutions de la République.

  12. Au bout de 3 ans de mandat Sarkozy a été impopulaire et ne s’en est jamais relevé. Idem pour Hollande, et rien ne dit qu’un Juppé élu ne se retrouve pas aussi rapidement impopulaire. Outre la personnalité de ces personnes il faut souligner que ce sont les politiques qu’ils font qui les rendent si impopulaire. S’ils avaient respecté la volonté populaire exprimée le 29 mai et mis en oeuvre d’autres politiques la situation serait différente. Mais nous avons une classe dirigeante sourde et obtuse, enfermée dans sa bulle, au service de Bruxelles, Berlin et Washington. Il faudra faire une révolution pacifique de préférence mais le peuple français pourrait être obligé de révolter….

  13. Si la constitution ne set qu’à maintenir debout un président bancal,donc une armature rigide sans vie, je suis très inquiet! Aucun candidat à ce jour ne me semble apporter du sang neuf! Le prochain président, si les idées défendue sont toujoours aussi vielles, n’aura pas plus d’autorité que le pauvre Hollande! Et tout n’est pas de sa faute… L’équation impossible existe? NICOLAS HULOT ou le candidat de verts, JL MELANCHON, DUPONT ST AIGNANT, ensembles ça changerait!

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