Je veux la révolution

couv« Encore lui ? Encore un film ? Encore un livre ? Où et quand cesserez-vous les fouilles dans la vallée du Roi ? »précisait Jean Lacouture dans le Nouvel’Obs du 9 septembre 1988. 28 ans plus tard, le constat est toujours d’actualité. « Jamais bien sûr, ni nous, ni personne à venir. Qui oserait prétendre que l’essentiel a été dit et écrit sur le personnage immense dont nous n’avons pas cessé de mesurer sur notre paysage, notre horizon, dans notre conscience collective, l’ombre portée » répond l’auteur de quelques milliers de pages consacrées à Charles de Gaulle.

Charles de Gaulle en appelle à tous :
« Puisque tout recommence toujours, ce que j’ai fait sera,
tôt ou tard, une source d’ardeur nouvelle après que j’aurai disparu »

L’hebdomadaire l’Express du 8 mai 2008 corrobore ce qui est une évidence. Christian Makarian évoque l’avenir du gaullisme politique : « Alors que le képi et l’uniforme ont presque disparu de notre paysage politique, que la froideur de la mondialisation semble éteindre toute fièvre de grandeur », alors que la crise économique et sociale actuelle asphyxient toute initiative de changement, « ce géant né au XIXe siècle a encore tant de chose à dire, tant de chose à partager ». Le Pays, dans toutes ses composantes, attend que l’on replace les femmes et les hommes au cœur de toute chose.

À l’image de ce qu’Hervé Gaymard déclarait au Figaro le 9 novembre 2000, « il faut bâtir un nouvel humanisme qui rétablisse le principe de responsabilité avec une citoyenneté active qui permette à l’homme de s’épanouir dans sa vie, dans sa famille, dans son travail, dans la cité », il nous faut construire avec persévérance la démocratie de Participation.

« Il est clair que l’une des raisons principales de notre déchirement intérieur, c’est l’injustice de la condition ouvrière » affirmait l’homme du 18 juin (St-Brieuc, 9 juin 1951).

Mon ouvrage sur la politique sociale de Charles de Gaulle veut réhabiliter un thème fort peu évoqué par l’ensemble des ouvrages consacrés à son œuvre.

Du programme du CNR au référendum d’avril 1969, Charles de Gaulle veut mener une révolution sociale qu’il ne pourra mener à terme.

L’œuvre inachevée de Charles de Gaulle, la Participation, je vous en propose dans ce livre une analyse chronologique et dénonce ceux qui, dans l’entourage du Général, ont voulu torpiller son ambition sociale.

À mon humble niveau, celui d’un militant syndical, puis élu local, le moment est venu de participer du mieux que je peux à l’évocation d’un thème à mon avis insuffisamment traité : la politique sociale de Charles de Gaulle.

Certains qui ont toujours combattu Charles de Gaulle, ou depuis sa disparition, ceux qui s’évertuent à l’oublier dans l’espoir d’une reconversion politique partisane osent nous interpeller  : « Laissons De Gaulle en paix« . Mais, hier comme aujourd’hui et demain, c’est lui qui ne nous laisse pas en paix. Et c’est tant mieux !

Alain Kerhervé


Vous pouvez vous le procurer dans toutes les librairies, et sur internet

Si vous souhaitez une dédicace, veuillez le commander à cette adresse suivante : alain.kerherve@free.fr

 


Michel Anfrol* a préfacé cet ouvrage

captureanfrol4… « Dans le domaine social nombre de ses idées n’ont pu être menées à bien en raison de l’opposition de plusieurs syndicats, des réticences du patronat et du manque d’empressement de nombreux politiciens qui se déclaraient pourtant gaullistes…. Dans son ouvrage, Alain Kerhervé nous retrace le cheminement de ces idées, mais il nous donne aussi le contexte historique, social et politique du monde que le général de Gaulle a connu avec tous les personnages qui, de près ou de loin, ont soutenu ou combattu son action pendant près de trente ans. La lecture de cet ouvrage permet de mieux cerner la vision qu’avait le chef de la France Libre, président du Rassemblement du peuple français, le RPF, et fondateur de la Ve République. Et aussi de mieux comprendre la valeur du legs qu’il nous a transmis et le vide qu’il a laissé. »

* Journaliste de 1957 à 2000, Michel Anfrol est en 1962 à la Radiodiffusion télévision française (RTF), essentiellement sur Paris Inter à la radio (qui est devenue France Inter), et sur l'unique chaîne de télévision de l'époque (la Une, devenue ensuite TF1). Il est notamment correspondant de l’ORTF à Washington de 1963 à 1968. Dans la nuit du 20 au 21 juillet 1969, il présente avec Jean-Pierre Chapel en direct à la télévision, les images du premier pas de l'homme sur la lune (Mission Apollon 11). Dernier secrétaire général (en 1954-1955) des étudiants du Rassemblement du peuple français (RPF) fondé par le général de Gaulle, il est aujourd'hui président des « Amis de la Fondation Charles de Gaulle ».

1 commentaire sur Je veux la révolution

  1. Emiettement des efforts, rivalités stériles, duplication d’actions, amalgames destructeurs, manque d’enthousiasme, communication peu structurée, imprévisibilité d’actions, conduisent ainsi un nombre croissant de citoyens et de citoyennes à se dérouter des politiques aux pratiques qui conduisent à l’échec. Or ce n’est pas le moment, car, dans l’univers agité de ce début de siècle « explosif », la France doit, comme la plupart des pays industrialisés, faire face à la résorption de sa dette publique, à l’absence de véritable redémarrage de la croissance économique, à une concurrence très sévère des pays émergents de l’Asie Pacifique et à des incertitudes géopolitiques qui menacent gravement la paix dans le monde et à ses portes.
    Alors oui Monsieur Kerhervé, le Pays attend ,certes, » que l’on replace les femmes et les hommes au cœur de toute chose » mais avec le seul devoir implicite de nos concitoyens à l’égard des politiques c’est d’avoir l’assurance que ce qu’ils font est efficace pour le plus grand nombre.

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