« Le gaullisme pour la France ! » avec Henri Guaino

Un gaulliste sincère se déclare

Gaullisme.fr vous invite à écouter Henri Guaino*.

Un gaulliste parle aux Français. A quelques jours de l’anniversaire de l’appel du 18 Juin, Henri Guaino n’a pas fait les choses à moitié. Hier matin, il s’est carrément invité dans les matinales de deux stations de radio concurrentes, ce qui n’est pas banal. D’abord sur France Inter à qui il avait réservé l’annonce de sa candidature à la primaire des 20 et 27 novembre prochain. Puis sur BFM.

Henri Guaino candidat à la primaire Les Républicains

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 Henri Guaino, né le 11 mars 1957 à Arles (Bouches-du-Rhône) ; haut fonctionnaire et homme politique français.

Économiste au Crédit lyonnais (1982-1986) et chargé de cours à l’ESCP Europe et à l’École normale supérieure de Saint-Cloud (1984-1987), il devient chargé de mission à la direction du Trésor au ministère des Finances et adjoint au secrétaire général du Club de Paris (1987-1988), puis maître de conférences à l’IEP de Paris (1988-2003) et conseiller-maître à la Cour des comptes depuis septembre 20062.


 

12 commentaires sur « Le gaullisme pour la France ! » avec Henri Guaino

  1. Michel Chailloleau // 23 juin 2016 à 9 h 51 min //

    Comme le soulignait le général de Gaulle  » On n’est pas au pouvoir pour en avoir la place et le plaisir d’y être, mais pour agir ». Comment une personnalité qui a cautionné différents chefs d’Etat, et occupés plusieurs postes en vue, peut il démontrer qu’il souhaite le pouvoir, seulement pour agir???

  2. Edmond Romano, // 20 juin 2016 à 14 h 53 min //

    Il y a quelques jours un article disait: « Les Républicains cherchent Gaulliste désespérément! Soyez rassurés braves gens aujourd’hui il y en a au moins deux chez LR: Henri Guaino et Michèle Alliot-Marie. Quel sera le prochain?

  3. Flamant rose // 17 juin 2016 à 9 h 04 min //

    Il est assez simple de critiquer un homme avec des phrases simples voire simplistes car toute faites et donc caricaturales. Henri Guaino a des idées sur la crise l’économie sur la finance, sur les relations sociales

    Sur la crise
    Après l’échec du marché administré tel que le pratiquaient les pays communistes, Guaino pense que nous venons de vivre l’échec de la théorie selon laquelle le marché à toujours raison. Cette crise que nous continuons à vivre n’est, pour lui, pas que économique. C’est une crise intellectuelle, morale et sociale. Il pense que la situation d’aujourd’hui, c’est la mise en lumière du fait que le système que l’on avait créé et installé depuis 20 ou 30 ans était sans issu tel qu’il fonctionnait, puisque si les gouvernements n’étaient pas massivement intervenus en violant tous les principes de ce système tout ce serait effondré.

    Sur l’économie
    Guaino soutient que l’ idée que l’économie serait amorale, en dehors de tout jugement moral ne tient pas. Pour lui, quand les valeurs de la société changent, les valeurs de l’économie changent aussi et c’est ce qui est en route et qu’il faut accompagner. Ou bien dit-il, nous le ferons raisonnablement en discutant, en négociant tous ensemble ou bien le changement nous sera imposé par des crises, d’autres crises financières et économiques ou sociales ou politiques. Guaino ne veut pas que l’on refasse les erreurs du passé. Il rappelle souvent comment la crise des années 30 a accouché d’un monde nouveau, il a fallu avant que ce soit un monde meilleur passer par beaucoup de catastrophes. Il est très important dit-il de s’en souvenir. Il vaut donc mieux discuter et négocier préalablement plutôt que d’attendre que les événements ou crises nous rattrapent. Il y a des allers-retours permanents en économie et ce qu’on réapprend de nouveau c’est que il ne peut pas y avoir de capitalisme efficace et durable, producteur de richesse et de prospérité sans que en son sein on trouve une articulation intelligente entre le collectif et l’individuel, entre le public et le privé. Ça c’est toujours passé de cette manière, chaque fois que la capitalisme a réussi depuis le 14 éme siècle. Si on fait le bilan de toutes les périodes où le capitalisme a réussi ce sont des périodes où l’on a trouvé en fonction de l’état des techniques et des mentalités la bonne articulation entre le privé et le public. Pour Guaino, l’erreur des 20 ou 30 dernières années c’est d’avoir cru qu’après avoir vaincu le collectivisme où le public avait tous les droits et les pouvoirs, on allait pouvoir créer un système dans lequel le collectif n’avait plus aucune part. Maintenant on sort de cette vision et on va chercher un équilibre qu’il espère intelligent entre ces deux exigences,. Il pense que le moteur de l’intérêt individuel est très puisant et qu’ on ne peut pas fonder une civilisation uniquement sur le moteur de l’intérêt individuel et à fortiori sur l’intérêt matériel.

    Sur la finance
    La reflexion d’Henri Guaino sur la finance est extrêmement intéressante. Beaucoup de financiers ont plutôt envie de recommencer comme avant , certains le font d’ailleurs mais les opinions publiques sont d’un avis très différent. Il s’est passé dans les mentalités, dans le monde entier quelque chose sur lequel on ne va pas revenir en arrière tout de suite. Les opinions publiques ne supportent plus et ne supporteront plus certains comportements, certaines indécences. L’économie n’est pas en dehors de la société, l’économie n’est pas en dehors de la politique, l’économie n’est pas en dehors de la morale commune.

    Sur L’Europe
    Henri Guaino pense que l’Europe a un rôle capital à jouer mais que c’est à à elle de savoir si elle veut le jouer, si elle veut être l’Europe en affichant une vraie volonté politique et non pas simplement en subissant. L’Europe qu’il souhaite ne doit pas être une zone de concurrence et de libre échange, il faut que ce soit une zone qui ait une volonté politique. Pour lui, le débat, c’est est ce que oui ou non on remet de la politique ? Il faut que les chefs d’États et de gouvernements se mettent autour de la table et se disent : est ce que sur tel ou tel sujet on peut afficher une volonté politique ? C’est ce qu’on fait les dirigeants de l’Eurogroupe pendant la crise et c’est ça qu’il faut retrouver.

    Sur les relations nationales et internationales
    Pour Guaino, la pire des erreurs serait de considérer que puisque on a échappé au pire on peut maintenant retourner à nos habitudes de pensée et de comportement. Ce serait dit-il une erreur tragique. Il nous faut changer, ce changement doit se faire tous ensemble politiques, financiers, industriels, opinions publics, partenaires sociaux, intellectuels. C’est quelque chose que personne ne peut prendre en charge seul, mais il faut une prise de conscience, une réflexion et une volonté commune . On ne réunit pas toujours ces conditions mais il faut y venir. On se doit de gérer tous les mécanismes de soutien à l’activité. Il faut gérer la dette publique, il faut gérer la manière dont les marchés réagissent, il faut traiter les problèmes du fonctionnement des marchés. Si demain sous la pression des agences de notations ou des marchés tout le monde se met à resserrer les boulons de façon brutale,on va retomber dans le chaos. Cela nous oblige donc à coopérer, à négocier, à discuter et si chacun le fait dans son coin ça va trés mal se passer.

    Ces thémes, Henri Guaino les développera sûrement lors de sa campagne électorale puisqu’il a dit que si les Républicains ne lui permettent pas d’être candidat à la primaire, il se présentera en candidat libre. Guaino mérite mieux que ce qu’on peut lire ici ou ailleurs. Une bonne campagne électorale lui permettra, j’espère, de mieux se faire connaître.

  4. Avex JJ Bourdin…
    http://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/henri-guaino-face-a-jean-jacques-bourdin-en-direct-833035.html

    Je trouve intéressantes les idées qu’il défend mais il ne précise pas comment il les mettra en œuvre… Il parle de « politique de la chaise vide » concernant son affrontement avec Bruxelles… Apparement, son programme restera suspendu à un hypothétique changement des traités européens. Comme JLM, NDA, etc…
    Le suffrage universel pour une hypothèse… Hum !…

  5. Pas obligatoirement. Ce qui compte, c’est ce qui se passera demain… ESPOIR

  6. …- …-

    Ami(e), qui que tu sois, mais jamais seul(e) parmi les anonymes, si c’est ta parole qu’on enchaîne, alors sors de la paille d’où tu te caches si tu sais ce que tu veux.
    A travers les ondes, la liberté t’écoute et serait prête à prendre la relève si tu tombais.
    Ton sacrifice ne serait pas vain.
    Rien n’est perdu tant que ta conviction reste intacte.
    Lutte avec honneur.
    Ta capitulation sonnerait le glas de l’espérance et la soumission au joug permanent de la servitude.

    …-…-

    RF 15.6.2016

  7. toute personne ayant fait allégeance à Giscard,Mitterrand, Chirac, Sarkozy est disqualifiée pour représenter le Gaullisme !

  8. DELECOURT // 15 juin 2016 à 14 h 52 min //

    Gaulliste de gauche depuis 1968, ayant exercé des responsabilités nationales, je n’ai jamais entendu ou croisé Mr Guaino dans une vrai action gaulliste, sauf en 1992 pour la campagne du référendum.
    Après, de Chirac en Sarkozy il a compromis l’idée politique du gaullisme (le triptyque Indépendance nationale-Participation-Institutions de la Ve). Pire, il fut le complice actif de Sarkozy !

  9. Ce n’est pas l’appel au 18 juin qu’il faut célébrer, c’est le TOCSIN qu’il faut sonner en France. Mais voilà les Rose, Rouge, Vert et le machiavélisme du fromage offert aux profiteurs de la République, feront que nous nous exploserons sous les coups des sans foi ni Loi venus de l’intérieur de la France et de l’étranger.
    Bonne chance dans cette auto destruction du Pas Sérieux (PS).

  10. Il y a Nicolas Dupont Aignan c’est suffisant!
    Mr Guaino a fait des discours Gaullistes pour Mr Bismut alors qu’il a fait une politique contraire à l’esprit du Général
    Je ne vois pas en quoi il ferait une politique différente
    Ce monsieur est suffisent!
    Il est député dans une circonscription facile, il s’est même plaint d’être mal payé !

  11. Les débats de fond sont pratiquement inexistants ou biaisés dans notre pays. Ou oblitérés par des postures.

    Une sorte de marasme intellectuel étreint la vie publique.

    Les candidats à la candidatures chez LR rivalisent de surenchères réactionnaires, néo-libérales et sécuritaires.

    Le PS et Hollande continuent d’instrumentaliser le vote FN qui est leur dernière carte.

    Pendant ce temps le pays se délite et les extrêmes montent.

    L’irruption de H. Guaino peut bousculer ce « jeu » mortifère et aider à remettre le débat dans une véritable perspective politique.

    Outre ses qualités personnelles et sa carrure, c’est cet apport là de la décision d’Henri Guaino qui me semble devoir être aussi considéré.

    A mon sens la candidature de Guaino n’est pas contradictoire avec celle de M. Dupont-Aignan, mais complémentaire.

    Et la nécessité les réunira, en temps et heure !

  12. Flamant rose // 14 juin 2016 à 17 h 59 min //

    Je ne sais plus qui a dit ou écrit qu’on peut être en complet désaccord avec ce que dit Henri Guaino, mais on est bien obligé de constater qu’il est actuellement le seul, dans ces débats, à faire entendre une cohérence politique, celle du gaullisme, à l’assumer jusqu’au bout. Cela tranche radicalement avec le bruit de fond du discours politicien habile mais souvent inaudible des tenants d’une République qui ne se comprend plus elle-même. Autre contraste chez lui, sa civilité, sa courtoisie, ses convictions toujours argumentés, face à la vocifération des populismes et à leurs surenchères dans l’injure. Force est de reconnaître la cohérence et le courage de sa pensée politique, le respect s’impose.

    Sa solitude apparaît chaque jour comme un signe de sa pertinence qui n’est pas sans rappeler, toutes proportions gardées, celle d’un De Gaulle en 1940, seul face à l’ensemble des corps constitués. En ces temps de marasme qui prennent des allures de déroute, c’est peut-être ces idées claires et fermes que les citoyens attendent de leurs leaders politiques.

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