Macron : « La meilleure façon de se payer un costard, c’est de travailler »

Alors qu’Emmanuel Macron lance la campagne de porte-à-porte de son mouvement, celle-ci est parasitée par l’altercation qu’il a eu avec des militants CGT à Lunel

Il y avait jusqu’à présent le « Casse pov’ con » de Nicolas Sarkozy, les « sans-dents », de François Hollande ou le « si à 50 ans tu n’as pas de Rolex, c’est que t’as raté ta vie » de Séguela.

Il y aura désormais la sortie de route d’Emmanuel Macron: « Vous n’allez pas me faire peur avec votre tee-shirt. La meilleure façon de se payer un costard, c’est de travailler ». Une sortie qui tombe bien mal alors que le ministre lance la campagne de porte-à-porte de son mouvement En Marche


Macron interpellé par des militants CGT

En visite vendredi soir dans l’Hérault, le ministre de l’économie a eu un échange musclé avec deux militants CGT qui l’ont interpellé. L’un d’eux porte visiblement un t-shirt provocant, si ce n’est insultant à son encontre. Sur la vidéo de BFM témoin de l’épisode on ne discerne à aucun moment le t-shirt point de départ de l’altercation.

Pris à parti, Emmanuel Macron s’emporte comme on n’a pas l’habitude de le voir. Et sort donc cette phrase déjà culte sur les réseaux sociaux et que Jean Dujardin dans OSS117 aurait sans doute rêvé de prononcer : « Vous n’allez pas me faire peur avec votre tee-shirt. La meilleure façon de se payer un costard, c’est de travailler »

Le militant CGT lui rétorque alors: « Mais je rêve de travailler monsieur Macron ».

Manifestement Emmanuel Macron est bien loin du monde ouvrier. Son comportement est celui d’un bobo. Des idées, il en a ! Mais il n’a aucune conscience politique permettant à l’ensemble du peuple de France d’évoluer de manière harmonieuse. Il évolue de plus en plus en eau trouble, et la France n’en a aucun besoin.

 

 

 

 

7 commentaires sur Macron : « La meilleure façon de se payer un costard, c’est de travailler »

  1. Quand reviendra le temps des cerises

    « Le travail est un trésor » dit le riche laboureur à ses enfants. Un conseil qui vaut toujours son pesant d’or au même titre qu’un passeport pour la liberté d’aller et venir. Rien de commun avec le livret d’ouvrier du début du XIX siècle sous Napoléon.

    Si tant est que chacun en ait un, le travail est-il la meilleure façon de se payer un costard sur mesure pour être accueilli dans le meilleur (ou le pire) des mondes ?

    Obscur témoin d’une banale querelle de chiffonniers, je médite et m’interroge. Qui échangerait son costard pour changer de monde et qui échangerait son monde contre un nouveau costard ? Le retour d’expérience apportera à chacun la réponse à cette question qui taraude de nombreux esprits querelleurs à la recherche du bonheur qui ne se mesure pas forcément aux signes extérieurs de richesse.
    En haillons, en t-shirt « Peace and love » ou en costard cravate, qu’importe, je contemple le tracé des sillons d’un labeur ou d’un labour, d’où jaillira la moisson.
    Qui se souvient de cette allégorie champêtre de « La semeuse » qui apparaissait entre autres sur nos pièces de monnaie, jadis ? J’admirais l’œuvre symbolique qui résumait merveilleusement les forces vives de notre nation. Je rêvais alors de la « gloire de mon père » et du « château de ma mère », de la route des vacances, cette légendaire « nationale 7 » empruntée par les plus « chanceux » pour voir enfin « La mer » avec ses reflets d’argent.
    Le Front populaire en 36 nous accordait les deux semaines de congés payés… bien mérités. L’être humain était réhabilité et sa dignité reprenait des couleurs.

    Devrait-on aujourd’hui se résigner à un crépuscule des braves ? Semons les graines d’abord dans l’unité et la fraternité avant de négocier le partage de la récolte des fruits ! Allons, bras et cœurs vaillants, courage, le bonheur niche si près du bout de nos doigts si on sait le saisir dans la concertation, toujours plus innovante, toujours plus progressiste ! L’union de toutes les forces dans un seul et puissant élan résoudra les blocages et les défiances qui paralysent notre pays qui devient une fabrique de pauvres assistés.

    Si nous n’y parvenons pas par notre entêtement, nous provoquerons le point de non-retour à partir duquel l’explosion sociale sera inévitable avec en prime un Etat providence aux abois.

    René Floureux 7.6.2016

  2. qu’est-ce qu’être « social »: partager un gâteau avec ceux qui ont réussi à accéder à la table ? ou fabriquer un gâteau plus grand, élargir la table et disposer plus de chaises autour?
    Pour moi de Gaulle a toujours choisi la seconde option, et Macron avec lui.

  3. Et une » Macronade » de plus à l’actif de ce petit profiteur de la République qui nourrit bien les grandes « gueules » à défaut de bien nourrir les citoyen(ne)s qui se retrouvent de plus en plus nombreux aux minima sociaux voire en situation de SDF marginalisés!

  4. Edmond Romano // 6 juin 2016 à 11 h 44 min //

    Cher Allard,
    deux choses: la première monsieur Macron n’a jamais été adhérent de PS. La seconde, son attitude n’a, à mon sens, rien de gaulliste (pas plus que son programme). Je considère que le gaullisme est libéral mais qu’il est aussi et surtout social. On ne peut pas se prétendre Gaulliste et ne penser qu’économie. L’économique doit rester au service du Citoyen et ne doit pas transformer celui-ci en valeur d’ajustement.

  5. 1. Je ne suis pas malhonnête. Ce qui est l’objet du texte c’est le mépris de Macron. 2. Je ne vois pas ce qu’il y a de gaulliste dans le comportement d’Emmanuel Macron…

  6. Avec beaucoup de malhonnêteté vous extirpez cette phrase du dialogue, EM parle à deux syndicalistes extrémistes qui ont eux travail et sécurité de l’emploi et peuvent donc bloquer la France et ainsi empêcher les chômeurs de venir à l’emploi, les entreprises de tourner et les 2,7 millions de commerçants, artisans et autres de faire marcher leurs affaires pour lesquelles ils se sont lourdement endettés.
    Pour moi, Macron a le lourd défaut d’avoir adhéré au PS, mais dans son projet politique, jele trouve de plus en plus « gaulliste »

  7. Edmond Romano // 4 juin 2016 à 14 h 39 min //

    C’est le problème de la plupart de nos responsables politiques! Il y a si longtemps qu’ils ne côtoient plus un seul ouvrier ou employé! Les partis politiques sont devenus des oligarchies. A une certaine époque, à l’UDR, puis au début du RPR il y avait dans les comités de circonscription, dans les comités départementaux autre chose que cet entre soi! Hélas, nous sommes devenus semblables aux Giscardiens de l’époque: des partis de notables!

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