Une censure factice à la mode PS

Une guerre de tranchées !

Il leur a manqué 2 signatures pour déposer leur propre texte. Ils font semblant de le déplorer, mais en fin de compte c’est, pour eux, la meilleure des solutions.

Vous l’avez bien compris : il s’agit des frondeurs de salon, adhérents au PS. Ils montrent ainsi les dents, mais ils ne veulent pas aller plus loin ; ils ne mordent jamais. En d’autres mots, ils trompent ceux à qui ils s’adressent.

Par ailleurs, la guerre camouflée entre Valls et Macron s’expose maintenant devant l’assemblée comme le montre la vidéo ci-après.

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Politiquement, le constat est accablant : il n’y a plus de majorité pour soutenir le gouvernement de la France, les mouvements sociaux vont s’accentuant, le Président de la république montre des limites que je ne soupçonnais pas si réduites, le peuple se détache de jour en jour et de plus en plus du monde politique.

Si François Hollande a le souci de notre pays, il doit prendre en main la situation et… provoquer des élections législatives anticipées, seule solution susceptible de donner réellement la parole aux électeurs.

Mais que les députés PS ou ceux d’entre eux qui s’opposent au gouvernement se rassurent : il ne le fera pas.

Pauvre France !

Alain Kerhervé

12 commentaires sur Une censure factice à la mode PS

  1. Les socialos Rouge Vert Rose au pouvoir confondent l’Etat d’Urgence et l’urgence de l’Etat.
    Cela est une constante chez ces politicards profiteurs de la République!!!!
    Bref nous sommes sur un toboggan et rien n’arrêtera la chute jusqu’au jour où le Ciel tombera sur la tête de cette belle terre latine et ensoleillée chère à Alice au pays des Merveilles !!!!

  2. JEAN-PAUL DELAISSE // 14 mai 2016 à 9 h 28 min //

    @ Alain Kerhervé : oui…gare…voyez ce qui se déroule aussi à Rennes….par exemple !!
    Economie à l’Intérieur par la baisse drastique des effectifs…..riche idée !! (de qui, au fait ???)

  3. OUi l’Etat d’urgence n’est pas respecté avec toutes ces manifs. Espérons que rien de grave n’arrive !

  4. Flamant rose // 14 mai 2016 à 9 h 03 min //

    Il me semble que vous faites erreur. Si effectivement un amendement (de février) porté par le socialiste Sébastien Denaja qui disposait que pendant toute la durée de l’état d’urgence, le Parlement se réunit de plein droit et l’Assemblée nationale ne peut être dissoute cet amendement a été annulé dés le lendemain de son vote par un autre amendement à l’initiative de l’exécutif. L’assemblée nationale peut donc voter une censure qui entrainerait alors sa dissolution et ceci même pendant l’état d’urgence.

    A vérifier

  5. A Alain Kerhervé?
    Bien vu l’excuse de l’Etat d’urgence qui parachève la tromperie de son rétablissement pour lutter contre le Terrorisme.
    Depuis que ce dispositif a été détourné de son objet initial voulu par les concepteurs de cette Constitution de la Vème République on n’a jambis vu autant de manifestations sur la voie publique et de troubles à l’ordre public et autant d’excuses « bidons » énoncées au nom de l’Etat d’urgence !Il serait temps d’arrêter ces dérives et mettre le couvre feu sur l’Etat d’urgence à défaut de décréter ce même couvre feu là où la « chienlit » se propage.

  6. Je pense que vous avez raison. C’est l’Assemblée qui entérine et décrète l’Etat d’urgence. Donc, naturellement, on ne peut la dissoudre pendant qu’il est en cours.

  7. Allons, allons ,qui était assez naïf pour croire que les trublions de gauche allaient se savonner la planche de leur ilot de confort de parlementaire grassement payé pour la désertion quasi férquente de l’hémicycle dont ils font preuve ? Bien évidemment leurs homologues de droite qui ne font pas mieux se gaussent ! Pauvre France ta représentation parlementaire est pourrie!!!!!!

  8. JEAN-PAUL DELAISSE // 13 mai 2016 à 11 h 59 min //

    Tant que le pâtissier fera des bons gâteaux pour ceux qui les mangent, ceux-là feront tout aussi pour que le pâtissier continue d’en faire, surtout si ce ne sont pas eux qui fournissent la farine !!

  9. Monsieur Kerhervé,
    Par manque de temps, je ne peux prouver cette allégation, mais il semblerait qu’une dissolution de l’assemblée ne soit pas constitutionnelle du fait de « l’état d’urgence ».
    Le gouvernement serait donc en train de détourner l’esprit de l’article 49, ce qui revient à gouverner par ordonnance.

    « On sait que, dans le cas ou une motion de censure serait votée, la logique, et la pratique (1962) voudraient que le gouvernement dissolve l’Assemblée et convoque de nouvelles élections. Sauf que, nous sommes dans l’état d‘urgence et que l’Assemblée ne peut être dissoute. Donc, cela revient à complètement vider l’article 49 de son sens initial. De caractéristique du « parlementarisme rationalisé », il devient au contraire une procédure permettant au gouvernement de contourner les débats parlementaires, c’est à dire à vider la démocratie de sa substance. »

    http://lucien-pons.over-blog.com/2016/05/nous-y-voila-49-3-par-jacques-sapir.html

  10. Comme l’a dit il y a bien 40 ans un dirigeant travailliste britannique « pourquoi voulez-vous que les dindes (les députés) avancent la date de Noël ». Tous tant qu’ils sont ils sont bien installés douillettement dans une mandature de 5 ans ce qui est court, malgré les apparences, dans une vie pour qu’ils aient envie de se retrouver trop rapidement devant le peuple qui risque de les désavouer et les renvoyer « à leurs chères études » si tant qu’ils mettent à profit une absence de mandat électoral éventuel pour se mettre à penser, réfléchir et lire, bref tout ce dont ils n’ont pas le temps en temps ordinaire.
    Cela vaut pour tous les députés quelques soient leurs bords politiques.

  11. Edmond Romano // 12 mai 2016 à 15 h 59 min //

    Les députés dits frondeurs du PS sont trop attachés à leur future investiture pour affronter la direction de leur Parti. Pour la première fois, sous la Vème République, un gouvernement qui n’a plus de majorité parlementaire reste aux affaires par la volonté du Président de la République. Les solutions? Il y en a deux: dissolution de l’Assemblée Nationale ou remplacement du Premier Ministre. Encore faudrait-il que le Président de la République soit en capacité de la faire. Aujourd’hui l’impopularité de ce dernier est telle qu’il est totalement paralysé. Il nous reste un an à supporter cet état de fait. Puissent les futurs responsables politiques de la France tirer les leçons de ce quinquennat et mettre en œuvre le programme pour lequel ils ont reçu mandat des Citoyens.

  12. Tout à fait.

    Les frondeurs préfèrent rester au PS. Ils choisissent la soupe chaude aux convictions. Tout le monde ne peut avoir le courage d’un Nicolas Dupont-Aignan ou d’un Mélenchon et aller au bout de ses idées.

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