Merkel au bord de la dépression nerveuse

La chancelière allemande Angela Merkel, photo d'illustration. © SIPA/ IPON-BONESS

La chancelière allemande montre plusieurs symptômes typiques d’une personne dépressive, d’après le célèbre psychanalyste allemand Hans-Joachim Maaz.

Excès de narcissisme, politique irrationnelle sur la question des migrants, perte de contact avec la réalité… Le constat du psychanalyste Hans-Joachim Maaz est sans appel : la chancelière allemande présente tous les symptômes d’une dépression nerveuse, selon lui. « Merkel souffre, comme beaucoup de puissants, d’un orgueil qui, entre-temps, l’a rendue imperméable à la critique », déplore le psychologue, qui suit la carrière politique d’Angela Merkel depuis plusieurs années, interrogé par le Huffington Post allemand.

Il estime que la politique de la chancelière est « complètement irrationnelle ». Selon Hans-Joachim Maaz, la chancelière fait davantage des choix « émotionnels » afin d’obtenir l’assentiment du plus grand nombre, au lieu de prendre des décisions rationnelles, évoquant notamment l’arrêt des centrales nucléaires allemandes après la catastrophe de Fukushima.

Chute de popularité

Son comportement « de plus en plus intraitable » atteste selon lui du fait qu’elle a perdu pied. Hans-Joachim Maaz compare ainsi le comportement d’Angela Merkel à celui d’une célébrité. « Cela commence par la solitude, puis l’alcool et enfin la dépression. » Le psychanalyste va même plus loin et se dit convaincu de l’imminence d’un effondrement psychologique. Il affirme également que son comportement narcissique est « dangereux pour l’Allemagne ».

Si la chancelière allemande n’a toujours pas craqué, c’est parce qu’elle a jusqu’ici bénéficié d’une popularité très importante, analyse le psychanalyste. Mais ce soutien est aujourd’hui remis en cause. Quarante pour cent des Allemands réclament le départ d’Angela Merkel, qu’ils jugent responsable d’une mauvaise politique d’accueil des réfugiés, notamment après la révélation d’agressions sexuelles massives la nuit du nouvel an, à Cologne, mais aussi dans d’autres régions du pays. L’Allemagne a accueilli plus d’1,1 million de migrants sur le total de l’année 2015.


Source : Le Point


 

3 commentaires sur Merkel au bord de la dépression nerveuse

  1. Christophe Kirman // 5 février 2016 à 19 h 57 min //

    Angela est un personnage multi facettes donc très difficile à suivre ce qui la probablement aidé dans sa carrière politique.
    Elle est à l’aise dans le pilotage à vue.
    je suis assez d’accord Le mot « irrationnelle « 

  2. Eric Barcos // 31 janvier 2016 à 16 h 05 min //

    Pour séduisante que soit une telle analyse, il n’en reste pas moins qu’une vraie psychanalyse repose sur un travail de fond avec la personne concernée. Raisonner comme le fait ce spécialiste, expose à se fonder sur des schémas, certes intéressants, mais son auteur ne connait pas personnellement la chancelière allemande. S’il la connaissait, il serait tenu par le secret professionnel et ne pourrait rendre publiques ses impressions. Attention à ne pas verser dans une forme de psychanalyse sauvage.

  3. Delaisse Jean-Paul // 31 janvier 2016 à 12 h 29 min //

    La célèbre « usure du pouvoir »….qui entraîne tous les risques, d’ailleurs quel que soit le régime politique, d’où le danger. Je ne connais pas ce Monsieur, ni ses orientations…mais, si toutefois il était contre la Chancelière, serait-il réellement objectif ?

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