Retour de la France dans l’Otan

la honte de Hollande !

Ni vu, ni connu : Hollande veut achever le retour de la France dans l’Otan

Hollande se prend pour de Gaulle

Le Général doit se retourner dans sa tombe !

En toute discrétion, le gouvernement français a déposé un projet de loi qui prévoit la réintégration totale de la France dans l’Otan.

Selon le Canard enchaîné, le Conseil des ministres a donné le 4 janvier son accord sur un projet de loi « autorisant l’accession de la France au protocole sur le statut des quartiers généraux militaires internationaux créés en vertu du Traité de l’Atlantique Nord », projet déposé dans la foulée à la Présidence du Sénat.

De fait, indique le Canard enchaîné dans son édition publiée cette semaine, la France, sous l’impulsion de l’actuel locataire de l’Élysée, s’apprête à réintégrer l’ensemble des instances militaires de l’Alliance.

La démarche viendrait donc compléter la décision annoncée en 2007 par le président Nicolas Sarkozy d’assurer le retour de la France dans le commandement intégré de l’Otan, décision devenue effective en avril 2009.

La discrétion de l’actuel président français est compréhensible : fin 2008, François Hollande, alors premier secrétaire du Parti socialiste, avait défendu bec et ongles une motion de censure portée par le groupe socialiste contre le retour de la France dans le commandement intégré de l’Otan.

« Dans toute démocratie digne de ce nom, de tels arbitrages auraient été rendus après un vaste débat dans le pays », lançait M. Hollande à la tribune de l’Assemblée Nationale fin 2008.

« Sarkozy avait commencé le travail, Hollande rompt définitivement avec la tradition d’indépendance de la France en matière militaire », commente de son côté l’hebdomadaire Marianne en écho aux révélations du Canard enchainé. « La souveraineté militaire de la France, c’est ce que s’apprête donc à brader le gouvernement de Manuel Valls pour des motifs bien étranges ».

En effet, le texte du document en question apporte peu de clarté au sens de cette démarche. Dans le projet de loi déposé le 4 janvier rapporté par Marianne, il est ainsi écrit qu’« en 2009, la France a décidé de réintégrer la structure de commandement de l’Otan. En conséquence, elle a recommencé à accueillir du personnel de l’Organisation dans ses quartiers généraux militaires sans que ses QG ne bénéficient toutefois d’aucun statut international. Seuls des arrangements de circonstance ont permis jusqu’ici l’accueil de personnels de l’Otan dans les QG situés sur le sol français. L’attractivité du territoire français s’en trouve affectée de même que l’influence française au sein des structures de commandement. »

Si les motifs sont flous, la logique, elle, est très claire : de gouvernement en gouvernement, la France poursuit la logique de renonciation à sa souveraineté, et parachève son intégration au bloc atlantique. En prenant soin de ne pas consulter le peuple au sujet de ces choix stratégiques.


De Gaulle et l’Otan – L’OTAN, un obstacle pour la grande Europe des nations

 

18 commentaires sur Retour de la France dans l’Otan

  1. Gilles Le Dorner (Bourges) // 21 février 2016 à 13 h 00 min //

    de la moisson de quarante , roman et titre au sens large , retours espérés de consciences à temps et à contre temps , ou derechef la grande faucheuse en pire et de petits en grands morceaux ? Œcuménisme , jusqu’ en actes , appels et même parfois en silence , sans rien imposer ni heurter la laïcité , rappels et appels de journées d’ Assise aussi , et qui n’ a pas dit son dernier mot , longue patience

  2. Gilles Le Dorner (Bourges) // 20 février 2016 à 8 h 49 min //

    Ce n’ est pas la question fermée sur elle-même d’ intégrer ou de réintégrer ou de s’ assujettir ou de s’ en remettre à ou de se plier à ou de s’ abriter ou de se soumettre ni la question de brandir à l’ inverse l’ indépendance de la France comme un but en soi par un credo de grandeur , mais , si ou quand les Etats peuvent parfois être des monstres froids avec ou sans tentation d’ empire , de son indépendance la voix de la France si petite soit elle aurait pu ou pourrait en toute diplomatie gardée dans une constante Politique Etrangère jouer , dans les conflits qui ne sont pas des jeux , sa fonction d’ intermédiaire parmi d’ autres intermédiaires sans être mise en doute par son appartenance de fait à un bloc , variation sur le thème on ne peut être à la fois juge et partie . Pour l’ heure et dans les guerres froides ou larvées ou les affrontements ou tensions parfois ou des bourbiers semblant toujours plus inextricables , et aussi par delà les conflits puisque les conflits ne sont pas en soi une ou la seule motivation , et sans verser dans l’ expression vinaigre du courage-prions ni tendre la perche à d’ autres invectives , il faut bien reconnaître et espérer aussi que , même sans la France , des efforts ou progrès sont faits ou certainement en cours ou en instance , au milieu des réalités de raidissements en spirales de rapports de forces , progrès et efforts en patience , diplomatie sans tapage , dialogues , progrès en œcuménisme appliqué aussi à l’œuvre et de sagesse et de raison et d’ appels jusqu’ en nations et consciences , longue patience

  3. Jean-Charles Marchiani a marqué l’histoire de la cinquième République française par son talent inné de négociateur hors pair vu qu’il a fait un succès de plusieurs institutions francaises. Il est donc indéniablement le pilier de cette république. Cet homme politique Français, anciennement haut-fonctionnaire est présent dans la majorité des affaires jugées sensibles et délicates que l’Hexagone a eu à démêler aux alentours des années 80 et 90. Le préfet Marchiani est sans aucun doute une figure politique dont tout le monde se souviendra même des décennies après ses prouesses. . En effet, Jean-Charles Marchiani fut un négociateur hors paires, ayant permis de venir à bout de situations qui semblaient parfois devenir des causes perdues et de plusieurs libérations d’otages français détenus dans le monde.
    Bref, son portrait est celui d’un personnage dont le profil est assez connu dans le monde des informations.

  4. BENOIST François // 27 janvier 2016 à 15 h 20 min //

    Bonjour,
    Ne croyez-vous pas que c’est a priori un peu léger de qualifier l’UPR et François Asselineau de « pleurnichards » ? Quant à l’après-retrait de l’Union européenne, François Asselineau s’est assez exprimé sur le sujet (réécouter ses conférences) pour qu’on ne doute pas qu’il propose des solutions pertinentes aux problèmes qui se posent à la France, qui, retrouvant sa souveraineté, serait plus libre d’agir dans son intérêt propre et non plus soumis aux intérêts européo-atlantiques qu’on lui impose, cela tout en gardant bien sûr des liens économiques, diplomatiques, culturels, avec les autres états de l’Union, et en dehors. A cet égard, le retrait de l’U.E. n’est pas le repli dont parlent certains ! Quelles sont les « solutions » que vous-même préconiseriez, vis-à-vis de l’Europe et de USA, pour sortir de la situation actuelle ? Vu notamment que, dans la présente union à 28 pays, on ne voit absolument pas comment on pourrait s’orienter de nouveau vers l’Europe des Nations, qui était souhaitable et, à juste titre, souhaitée par le Général. Il semble bien qu’il soit maintenant trop tard !
    Cordialement.

  5. Comme vous le suggérez direction LA SORTIE ?
    Mais pour faire quoi au juste….hélas comme beaucoup de plurnichards vous êtes très discret sur les solutions à adopter !!!!!!

  6. Huppé Hère // 26 janvier 2016 à 0 h 17 min //

    Hollande applique l’article 42 du TUE qui subordonne l’UE à l’OTAN dans le commandement intégré duquel Sarkozy reniant De Gaulle nous a fait revenir.
    Hollande l’antigaulliste donne les clés de la maison France aux USA qui n’auront plus qu’à réitérer leurs dernières invasions avortées par De Gaulle en 1945 et en 1958.
    L’UPR donne une clé de compréhension dans « L’UE, l’OTAN, les deux cancers qui ravagent le continent européen » et justifie l’urgence de sortir de l’UE, de l’Euro et de l’OTAN.

  7. Justement je mettais un commentaire ce matin signalant un tremblement de terre de magnitude 6 à Colombey les deux églises !
    je suis le fondateur du MSB mouvement socialiste Bolivarien ,donc de gauche (la vraie)souverainiste comme l’était Chavez , le sont Rafaël Correa et Evo morales ! ceux qui à droite (genre LR ) n’ont pas grand chose à voir avec ce qu’était le Général de Gaulle (ni même Miterrand)! Je constate d’ailleurs la percée de la gauche souverainiste chez Jean-Luc Mélanchon ou Marc Jutier (candidat aux primaires ps mais rien à voir avec hollande qu’il déteste)
    quand j’étais jeune j’étais déjà dans cette posture qui ma parait si évidente !Démondialisation et charte de La Havane ,retrait de l’Otan voire de ce qu’est devenue l’Europe me semble plus que jamais d’à propos !

  8. à DELAISSE jean-paul…mais surtout se plier au verdict des urnes !Voir au plus près MAASTRICHT !!!!!!
    Certains vous diront que les électeurs ne répondent pas à la question posée, que d’autres politicards ,le sachant, n’ont pas confiance dans le Référendum et que d’une manière générale TOUT LE MONDE S’EN FOUT dès l’instant où les petits acquits personnels sont préservés et que les mesures en discussion s’appliqueront d’abord aux AUTRES!C’est ainsi que le taux d’abstention bat aussi des records!

  9. Delaisse Jean-Paul // 23 janvier 2016 à 22 h 00 min //

    @ baertjc : exact !! tt à fait d’accord. Le référendum fut la seule « arme » que le Général ait installée pour s’assurer de l’adhésion du peuple. Depuis, qui a osé l’utiliser ??

  10. à Benoît François …
    Une lettre type de pétition ? Mais mon cher Monsieur,vous n’y pensez sérieusement pas ,le seul qui ait osé un Référendum et en a tiré les conséquences fût le Gl de Gaulle !
    Les autres depuis s’assoient sur la Vox Populi au profit de leurs petits arrangements de confort !

  11. Delaisse Jean-Paul // 23 janvier 2016 à 17 h 41 min //

    Une évidence de plus (comme s’il en fallait…) : entre ces guignols et le Général, qui était le plus démocrate ? ceux qui ont agis depuis 40 ans « en loucedé », ou bien notre Grand Charles qui, dans ce genre de situation, aurait souhaité l’approbation directe des français ?

  12. BENOIST François // 23 janvier 2016 à 16 h 17 min //

    Bonjour,
    Comment s’adresser aux Sénateurs pour leur demander de voter contre ce projet de loi de démission – encore une !- de la souveraineté de la France. Pouvez-vous mettre en ligne une lettre-type ou lancer une pétition nationale ? Merci d’avance.
    Cordialement,

    François Benoist
    Citoyen de l’Orne

  13. Retour de la France dans l’Otan et la mort annoncée de toute tentative de mise sur pieds d’un Défense commune Européenne ,voilà le travail!
    Reste à savoir enfin si,de facto ,les appels de notre gouvernement à la générosité des pays de l’UE pour soutenir l’effort de « guerre » de la France contre le terrorisme ne vont pas être aussi enterrés ?

  14. Flamant rose // 21 janvier 2016 à 20 h 07 min //

    Dans certains milieux gaullistes, on a l’impression que tout retour en arrière est devenu impossible et .l’OTAN ne fait pas exception. Heureusement, on ne trouve pas cet état d’esprit partout. Il aurait été bien de rappeler les raisons qui ont fait que le général de Gaulle ait décidé de quitter l’organisation militaire de l’OTAN. Il donne lui même la réponse dans le chapitre consacré à la partie « Monde » dans « Mémoire d’espoir » tome 1 le « Renouveau ». Il écrit je cite « Je propose que la direction de l’alliance soit exercée à trois, non plus à deux, faute de quoi la France ne participera, désormais à aucun développement de l’OTAN, et se réserve, en vertu de l’article 12 du traité qui a institué le système, soit d’en exigé la réforme soit d’en sortir ».

    On voit à travers ces mots que de Gaulle n’a pas retiré la France l’organisation militaire de l’OTAN parce qu’il était contre sur le principe mais parce qu’il estimait que la France n’avait pas la place qui devait, à ses yeux, être la sienne. Quelle devait être cette place ? Pourquoi ? Quelles réformes souhaitait le Général ? Autant de réponses qui ne peuvent pas faire l’objet d’un commentaire mais d’un billet complet.

    Je vais citer pour exemple une contre vérité que l’on peut lire ça et là y compris ici et qui concerne la perte de souveraineté du fait de la réintégration dans l’organisation militaire de l’OTAN. On entend dire que si Chirac a pu dire non aux Etats-Unis lorsqu’ils ont décidé l’intervention en Irak c’est parce que la France qui n’était pas dans l’organisation militaire de l’OTAN a puexercé sa souveraineté. Cette assertion est évidemment fausse et la preuve en a été donné par l’Allemagne qui bien que pleinement dans l’OTAN a exercé sa souveraineté en disant elle aussi « non » aux Etats Unis.

    Nous sommes en 2016 et non plus en 1958 car si tout a été consommé le 7 mai 1966 par le courrier de de Gaulle au président Johnson, les premières discussions ont réellement commencé le 23 juin 1958 lorsque le Général a reçu Paul-Henri Spaak alors secrétaire général de l’OTAN. Cela fait 57 ans et la terre ne s’est pas arrêté de tourner à cette époque.

  15. Jean-Paul Delaisse // 21 janvier 2016 à 19 h 32 min //

    Un référendum d’initiative populaire sur le sujet….c’est super-démocratique….possible ? pas possible ? en expliquant bien tout ça, les français encore conscients (…?) devraient voter ce qu’il faut pour virer ces incapables, présents et à venir…

  16. Jean-Dominique GLADIEU // 21 janvier 2016 à 15 h 47 min //

    François Hollande s’inscrit donc dans la lignée de son mentor, François Mitterrand.
    Souvenons-nous que celui-ci (lorsqu’en 1966 le Général De Gaulle avait décidé le retrait de la France du commandement militaire intégré de l’OTAN) avait déposé une motion de censure … qui avait recueilli un nombre dérisoire de voix. Ce fut d’ailleurs le « score » le plus ridicule jamais atteint par une motion de censure.
    Puisqu’il est beaucoup question en ce moment de la déchéance de nationalité, cela ne devrait-il pas s’appliquer aux traitres qui bradent l’indépendance nationale ?

  17. Jean-Paul Delaisse // 21 janvier 2016 à 14 h 47 min //

    Sur ce sujet, immédiatement, pas de commentaires : je suis écoeuré….Pauvre Grand Charles, qui avait une bien autre idée de l’indépendance de la Nation…

  18. Sur la forme : politicien encore plus opportuniste que Chirac, ce qui n’est pas peu dire, Hollande n’est pas à un reniement de sa parole près.

    Sur le fond : dans la ligne constante qui fut celle de la SFIO, les soi-disant socialistes qui occupent l’Élysée et Matignon désignent clairement leurs Maitres et leur allégeance.

    Au moins les choses sont claires.

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