L’immigration, les accords de Calais, et la dignité humaine

Est-ce en ces nuits sans fonds que tu dors et t’exiles ? (Rimbaud)

21.000.000 d’extra-européens vivent en Union Européenne. il y a ujn mois selon Frontex gendarme de l’UE (agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures des États membres de l’Union européenne) 5300 immigrants ont été secourus en méditerranée. 50.000 ont passé la mer en 2014. Combien y a-t-il eu de noyés ? 2000 estimés, mais 10.000 potentiels en 2015. Tous les jours on trouve des cadavres sur la mer ou sur terre. La semaine passée la frontière serbo-hongroise a laissé passer 3.700 immigrants, que la police n’a pas arrêtés. Ils passent où les hongrois n’ont pas achevé un mur protecteur. Ce pays a vu entrer 100.000 immigrants depuis janvier 2015. (Population 9.960.000 habitants) Combien y a-t-il eu de morts ?  Pas encore de chiffres !  Les hongrois débordés, ne peuvent plus arrêter les flux sauf à faire donner la troupe. Mais ne le feront pas. La Hongrie a d’abord durci sa législation et mis des fils barbelés. Puis elle a laissé passer les flux. Viktor Orban les emmène en car vers l’Autriche, depuis quelques heures. 3.000 le 5 septembre et va continuer. Il veut éviter un bain de sang. La Hongrie ne peut pas s’opposer aux « valeurs de l’Union européenne » dont elle fait partie. Or on sait que l’Union européenne a pour principale valeur de ne pas faire grand-chose, tant il est difficile de bouger un tel mastodonte. Mais quand donc s’arrêtera cette tragédie humaine ? Quand donc respectera-t-on la dignité des hommes ? La souveraineté des Etats ? Quand donc l’UE, baleine endormie, gérée par des comptables apatrides se décidera-t-elle à lever une paupière pour sauver des gens ? L’image d’un enfant mort sur une plage touristique (combien d’autres y en a-t-il ?) ) a réveillé  quelques commissaires, de l’argent a été débloqué. l’Union est favorable aux entrées fussent-elles massives, mais elle est débordée. Quelques chefs d’Etat européens aussi. Angela Merkel les attend, les espère. Elle a besoin de main d ‘œuvre, et les Allemandes attendent de la chair fraiche pour repeupler leur pays. on en veut 1.000.000, mais bien plus en réalité. chaque Etat a pris son «contingent » sans l’appeler quota. 24000 en France ce sera bien plus. le rapport de la cour des comptes dit que sur 100.000 clandestins, 1% seulement sont refoulés. Les autres  restent 5 ans et obtiennent leur récépissé. Ce qui équivaut à dire que le pouvoir ne fait rien. Il manquerait également 20.000 logements en sus des 24.000.  L’intégration ?  N’en parlons plus. C’est du bricolage. L’argument de vouloir l’Angleterre est inexact, ils restent.

Qui sont ces migrants ? Des malheureux qui fuient un danger, les dictatures, la guerre, les exactions, les persécutions, Daesh, mais aussi la famine, les catastrophes naturelles, la mort, et depuis peu le climat. Ils ne peuvent plus vivre dans leur pays et sont menacés, comme les minorités persécutées en Orient (Chrétiens, Yazidites etc.). Et aussi les kurdes etc…Ceux-là ont droit à l’asile. Il y a aussi les migrants « économiques » Les Etats faibles économiquement ont des raisons de les refouler. Mais comment savoir si un migrant  a droit à l’asile ou non ? Dans la confusion qui règne sur le terrain. On peut se tromper. Il y a parmi eux des islamistes, des extrémistes, des terroristes en puissance. Des vidéos à Budapest montrent que ce sont des jeunes hommes en forme, entrainés bien encadrés défilant aux cris de « Allah Ouakbar ».  Parmi ceux qui se déclarent syriens 17 % ne le seraient pas. Quoi qu’il en soit les barrières sont défoncées. La police les canalise. Il y a des affrontements avec des jets de pierre. L’Union européenne par la voix du président de la commission (Mr Juncker) exhorte au courage c’est-à-dire ouvrir grand les portes et accepter les flux. (C’est ce que fait désormais la Hongrie, où ils ne font que passer). Il poursuit une politique de migrations de peuplement chère à la Commission, mais il ne le dit pas, et ne fait rien. Doit-on accepter ? Rien n’y oblige qu’un devoir moral. Par contre l’union a le devoir d’aider les états débordés, mais ne le fait pas. Alors le courage c’est pour les autres….

Par quelles routes passent-ils et d’où viennent ces migrants ? Par les terres et par la mer, et prennent la route de la Méditerranée Centrale (Italie et Malte) ils viennent alors d’Erythrée, de Syrie, de Somalie. D’autres prennent la route de la Méditerranée-est (Grece, Bulgarie, Chypre) ils viennent de Syrie, d’Afghanistan, d’Algérie, d’Erythrée. Par la route ouest des Balkans ils viennent du Kossovo, du Pakistan, d’Afghanistan. Par la route Circulaire d’Albanie en Grèce  ce sont des Albanais, des Kossovars, des Georgiens. Par la route de Méditerranée-ouest ce sont des algériens, des marocains, des maliens. Par l’Apulie et la Calabre, provinces du sud italien, arrivent des Syriens, Pakistanais, Égyptiens. La route des frontières-est voit passer des Georgiens, des Vietnamiens, des gens d’Afghanistan. Par la route d’Afrique de l’ouest des Marocains, Maliens, Burkinabès. La route de la mer noire est aussi empruntée mais plus rarement par des Syriens, des Afghans, des Turcs. Enfin d’autres routes par des Egyptiens, des Guinéens, et des Ukrainiens même. Une route prend son point de départ en Russie et en Chine et amène des chinois vers les pays scandinaves. Ces listes peuvent être consultées aisément sur le site de Frontex.

Elles montrent deux réalités. La première c’est qu’il en vient de partout et nous n’y pouvons plus rien. Les « frontières » viennent de céder dans les Balkans. La seconde vérité est qu’on ne peut plus nous chanter le grand air de la colonisation, c’est un tout autre phénomène. La colonisation par la France n’est plus en cause. C’est le vaste mouvement des flux de migrances internationales qui existait déjà en 2005 (et avant) avec un peu moins de 200.000.000 de migrants de par le monde estimés à cette époque par l’ONU. Aujourd’hui c’est plus près de 300.000.000 Il n’a fait que s’accentuer et déborder. Tout le monde en 2005  a fermé les yeux. Aujourd’hui ils ne s’ouvrent toujours pas alors que ce phénomène est mondial.

La France a-t-elle besoin d’une telle immigration ? Non ! le pays renouvelle assez bien sa population, y compris la partie immigrée, et ce qu’il manque en matière d’immigration c’est l’intégration. Enfin le travail manque pour une main d’œuvre non qualifiée. La France a-t-elle envie d’une immigration ? Non ! Il n’y a que les socialistes pour le penser, sans vouloir renier notre tradition d’asile. Hollande vient d’accepter les quotas européens, tout en précisant que le mot est ambigu. 24.000 en deux ans qui s’ajoutent aux presque 4000 déjà passés. L’Angleterre  4.000/an en 5 ans. cherchez l’erreur.

Toutes ces voies de transhumance (excusez du mot) convergent en principe (ce n’est pas vrai pour tous) vers le Royaume uni et la riche Europe du nord, le Danemark la Norvège et la suède. Aujourd’hui c’est l’Allemagne, et la France et l’Italie sont plus que des « hôtels » de passage, mais hélas Lampedusa (malgré les efforts des italiens) et Calais (malgré ceux des associations) ou convergent les colonnes migratoires sont des haut-lieux d’indignité humaine. A partir de Calais le « Bizness » est juteux. On propose des tarifs. Le journal Libération du 18 aout le relate, avec des prix qui varient selon les moyens dont les migrants disposent. Le bas de gamme est Gratuit. Une traversée basique (sans passeur on fait ça soi-même) est sans garantie, peu efficace et dangereuse.  Elle ne plait ni aux passeurs ni à la police, pour des motifs différents. La prestation sécurisée  de haut de gamme (de 6.000 à 10.000 €) avec passage assuré est une spécialité des Albanais et réservée aux albanais. La traversée, à l’insu du chauffeur, formule à 500 € est sans passeur, mais sans garantie. Le passage de 1000 à 1500  € est par contre garanti mais la prestation non sécurisée. C’est un commerce humain indigne d’une société civilisée, mais c’est quotidien témoigne le journal cité. Malgré les tarifs il y a des clients qui passent, beaucoup de clients qui ne sont pas pauvres, contrairement à une idée reçue. Il faut avoir de l’argent pour émigrer. Les pauvres gens ne sont pas des pauvres dans ce cas, ce sont des « malheureux » qui risquent leur vie. Mais les très pauvres ne possèdent pas de telles sommes, si bien qu’on dit aussi que les « présumés futurs terroristes » ont beaucoup d’argent, et qu’ils « arrosent » permettant le passage de migrants qui les dissimulent. Ainsi ces djihadistes nous ne les plaindrons pas s’il leur arrive quelque chose. Les maffias savent se faire rembourser

Les accords du Touquet en 2003 portaient sur la sécurisation ferroviaire transmanche entre France et grande Bretagne, ils n’ont rien résolu, et douze ans après il y a une crise migratoire gravissime. Elle est là, et les états doivent se débrouiller seuls.  Aujourd’hui on leur présente les mesurettes de Calais. Les gouvernements anglais et français en signent aujourd’hui d’autres qui seront aussi inefficaces que les mesures du Touquet. On peut les résumer : Hausse des capacités de logement. Pas question d’un centre d’accueil et de tri, comme en Italie et en Grèce. Le but très théorique est de diminuer le nombre de migrants à Calais.  Sécurisation du site.  Lutte contre les passeurs par la coopération franco-britannique.  Création d’un bureau de commandement commun. Londres donnera de l’argent frais, 10 millions d’€. Ces accords sont interprétés différemment. Le ministre Cazeneuve s’en félicite car ils renforcent le dispositif, et les Anglais payent. Mais les journaux anglais eux, sont contents que les « British » mettent enfin de l’ordre dans le chaos français. Et surtout que le vrai problème ne soit pas résolu, celui de l’externalisation des frontières. Or si vous mettez Calais et les frontières du secteur sur la cote anglaise, il n’y aura plus de jungle à Calais. Calais sera libéré des flux migratoires. On sait que les anglais sont coutumiers d’accords à notre détriment.

La politique traditionnelle de la France était une maîtrise de l’immigration, l’intégration, et la lutte contre les clandestins.  Cette politique n’existe plus que dans nos souvenirs. L’immigration aujourd’hui pose les mêmes problèmes qu’hier, mais les flux en France ont été multipliés par dix  et il n’y a plus rien à faire pour ces milliers de réfugiés, dont les flux augmentent chaque jour et dont l’intégration n’est plus à l’ordre du jour. La lutte contre les clandestins n’existe que sur la grande bleue ou dans les Balkans. En France, où il y a longtemps qu’on ne déboute plus du droit d’asile, il n’en reste que des traces. 1% seulement sont reconduits à la frontière comme dit plus haut.

Le patron de Frontex, un Français, vient de lancer un appel au secours à l’Union européenne car il est débordé. Ceux qui forcent la frontière macédonienne, passent en Serbie, puis  débouchent en Hongrie (qui fait partie de Schengen) avec pour direction l’Autriche, et l’Allemagne (Schengen) Ou bien passent par la Roumanie et la Bulgarie (ne font pas partie de Schengen) dont les frontières sont poreuses, mais où les conditions de transfert sont décentes. De là ils passent en Autriche ou en Allemagne, ou la circulation est possible et qui vient carrément de virer de bord pour sa politique migratoire. C’est une obligation morale d’accueillir au moins les réfugiés, mais c’est difficile de faire la différence sur le terrain avec les migrants économiques, (dialogue difficile, papiers perdus ou volés, confusion, etc…) et surtout avec des terroristes. Quelques mesures nécessaires sont à prendre, beaucoup d’états veulent refuser les déboutés de l’Asile mais l’essentiel aujourd’hui est dans le débordement des entrées car les forces de police nationales et locales sont submergées. Il y a des brèches dans la coque du navire et des Calais se forment un peu partout ; les immigrants se comptent par milliers, se compteront demain par millions (ceux qui attendent en Turquie). Quant à l’accueil de ces hommes, femmes et enfants, il n’est pas digne, parqués dans des conditions encore plus mauvaises que celles de Calais, entassés dans des campements de fortune, sans soins médicaux, seules des associations locales les aident. L’Italie et la Grèce tirent leur épingle du jeu avec des centres d’accueil et de tri que l’UE les a aidés à construire. Le tri permet d’en renvoyer un certain nombre, mais pas toujours ceux qu’il faut.

Y a-t-il des moyens de mettre fin à cette situation ? Peut-on arrêter les flux ? Y a-t-il un autre moyen ? Non ! Les migrants viennent parfois de loin. La fermeture des frontières ? Illusoire ! Mais ce n’est pas une « supercherie » d’y croire, comme l’a dit F. Hollande. Les migrants contourneront. Pour l’Union Européenne, cela peut avoir une certaine efficacité, aux frontières extérieures, pendant un temps limité, en y mettant des forces de police importantes et entrainées. Sauf que c’est aux états de le faire, que tous n’en ont pas les moyens, et que l’Europe est poreuse. Certains états d’ailleurs peuvent avoir intérêt à faire l’inverse, pour faire pression sur l’Union et obtenir ce qu’ils n’ont pas autrement.

Devant un tel sauve qui peut démesuré, toute mesure de ralentir ou d’arrêter les flux de réfugiés doit être réfléchie à l’aune de deux principes : D’abord sauver les hommes, femmes et enfants. Puis seulement préserver les pays  hôtes. C’est élémentaire.

Quelles mesures ? A l’intérieur de l’Union fermer les frontières en suspendant Schengen ? Déjà des états s’en servent, mais ce ne peut être que provisoire devant l’importance des flux, et devant la faiblesse des moyens, surtout dans les Balkans. Les Hongrois étoffent leur arsenal juridique, franchir leur frontière est un délit, mais laissent depuis peu passer ceux qui arrivent. En bref chacun pour soi et l’Europe ne bouge pour à peu près personne. Le rétablissement des frontières, nationales est donc illusoire, mais il peut aider un peu. Les propos de Bernard  Cazeneuve qualifiant tout politique nationale de fantaisiste et que la solution ne pouvait être qu’européenne sont critiquables. Car si dans l’état actuel il faudrait une politique européenne la solution n’est pas là. Il n’y en aura pas. Frontex n’est aujourd’hui qu’une officine de sauvetage en mer et une base de données fiable, qui clame son désarroi, même si ses crédits ont augmenté. L’Union ne bouge pas, elle cause, écrit, disserte, fixe des dates de réunion lointaines aux ministres et aux chefs d’Etats, montrant par là son impuissance. Il y a une raison à cette impuissance, l’Union, comme elle est aujourd’hui conçue n’est pas la solution elle est le problème. Quand donc aurons-nous enfin une Europe de coopération de nations souveraines, au lieu du chacun pour soi ? A quand le retour des Etats souverains coopérant librement avec les autres pays d’Europe et du monde. Une Europe de Coopération, et de codéveloppement collaborant avec le monde, et chaque Pays faisant au mieux de ses centres d’intérêt. Pour la France c’est évidemment la méditerranée et l’Afrique. Quand ?

Il faudrait ouvrir des centres de « Dépistage » consulaires par exemple au départ (mais pas à l’arrivée) pour trier les réfugiés qui peuvent bénéficier du droit d’Asile.

Les migrants qui viennent pour de meilleures conditions de  vie devraient bénéficier d’une façon ou d’une autre de codéveloppement et du retour au pays d’origine, dans le cadre d’une entente politique et d’un programme de codéveloppement massif sur le long terme, avec les pays intéressés. Le Forum Pour la France est partisan d’une telle solution. Mais qui doit être satisfaisante pour tous, la politique française ne peut pas être dogmatique, ni de laisser-fairisme où à l’inverse sécuritaire. Elle doit être intelligente, et surtout lutter contre les causes.

Les causes ? Ce ne sera pas facile. Mais pour cela on devra remettre de l’ordre dans certains pays, les reconstruire, et financer ces reconstructions ;  envisager que la Lybie soit sous tutelle ; en Syrie revoir la politique française vis à vis d’Assad. L’OTAN hier encore rappelait le but de la coalition occidentale, abattre Assad. C’est un non-sens complet, de se tromper d’ennemi. Que faire entre deux maux ? On doit choisir le moindre. L’ennemi c’est l’Etat islamique, il faut le combattre. Ce sont des solutions de moyen terme. Des choses simples pour un orient compliqué.  Mais il faudrait que les Etats en aient la volonté politique. La France doit mener le jeu. Une politique française sérieuse,  ne peut rien envisager d’autre. Où serait la France sinon ? D’ici là il faudra  admettre plutôt que de risquer l’engorgement, que mieux vaut que les migrants se répartissent en Europe dans les pays qui veulent ou peuvent, et ensuite favoriser leur retour au pays. Mais de là comme le fait l’Allemagne à créer un appel d’air qui va vite se remplir dans un effrayant tourbillon. Non ! En France les sondages montrent que les français se méfient de l’immigration, les deux tiers n’en veulent pas. Ils n’en ont ni besoin, ni envie. Alors que F. Hollande s’apprête à imiter A. Merkel. Croit-il s’en tirer avec 24.000 réfugiés sur 2 ans ? Il y a gros à parier que ce chiffre est une estimation, et que la France si on faisait les calculs, en a accueilli et en accueillera encore beaucoup plus. Il y en aura plutôt 150. 000. De qui se moque-t-on ? Des français !

Jack Petroussenko

4 commentaires sur L’immigration, les accords de Calais, et la dignité humaine

  1. A Petrousdnko,
    Vous écrivez : » Nous sommes la France. notre politique n’est ni bonne ni digne. » eh bien NON ce n’est pas cela la France !!!!!!!!
    Virons donc celles et ceux qui du haut de leurs certitudes nombrilistiques donnent cette mauvaise image de la France

  2. petroussnko // 15 octobre 2015 à 22 h 39 min //

    entièrement d’accord charité bien ordonnée commence par soi-même. Hélas nous sommes dans l’Union européenne et de ces gens on ne connait ni leur nombre, ni la qualification, ni les souhaits d’implantation. En attendant il faut faire un tri entre les vrais réfugiés et les faux. pas facile, mais on ne peut pas laisser des gens crever. Nous sommes la France. notre politique n’est ni bonne ni digne.

  3. Et soudain il nous « pête à la gueule » que d’autres humains existent aussi sur la planète et qu’eux aussi ne demandent qu’à vivre heureux avec les mêmes droits de l’Homme que nos politiques bafouent jour et nuit au motif du « trop plein’!
    La Jungle de Calais a au moins le mérite de nous remettre en mémoire tous ces bidonvilles qui garnissaient les abords de Paris , au temps où le Périph n’existait pas encore et de nous faire espérer en un avenir meilleur pour tous ces malheureux qui un jour, comme nos ancêtres de « la zone » s’en sortirent avec ou sans l’Abbé Pierre par ce que « la jungle de Calais » ,un jour ou l’autre, finira par disparaître malgré les petitesses de nos politicards de droite comme de gauche !!!!!

  4. fremondiere // 14 octobre 2015 à 9 h 36 min //

    la dignité humaine , c’est en PRIORITE de s’occuper des SIENS..10 millions de pauvres , a 1350 euros , 9 Millions a 850 euros ,record de repas chez COLUCHE. pas de logements ,des millions de chômeurs et tout les mois , en Augmentations ,et on nous impose des migrants , qui pour bon nombres, resteront grâce a notre social , et la CMU AME et une droite qui ne propose RIEN . mais en plus , elle se déchire , donc , reste le FN.. attendons les régionales , pour connaitre la volonté populaire

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