Le Rafale : une fierté française

Les chiffres décoiffants du Rafale

Le Rafale va connaître son premier succès à l’export, avec 24 avions commandés par l’Egypte pour une facture de 5 milliards d’euros. Retour en chiffres sur un programme industriel hors norme.

29 ans. C’est le délai qui aura été nécessaire, depuis le premier essai du Rafale en juillet 1986, pour remporter un succès commercial à l’export. Les équipes de Dassault y travaillent depuis les années 1970.

24 mois. C’est la durée de fabrication d’un exemplaire du Rafale, un tiers pour la fabrication des pièces principales, un tiers pour l’assemblage des sous-ensembles, un tiers pour finaliser l’ensemble.

3  heures 15. C’est l’autonomie en combat de l’avion, armé de six missiles air-air Mica et de réservoirs supplémentaires. En comparaison, le Typhoon dispose d’une autonomie de 2  heures 30, le F-18 de 2  heures 25
 et le Gripen de 1 heure 20.

43,56 milliards d’euros. C’est le coût total du programme Rafale pour l’Etat, selon un rapport du Sénat, en comptant les 286 appareils commandés par la France depuis sont lancement, le développement de l’avion et le soutien logistique.

7000. C’est le nombre d’emplois qui dépendent du programme Rafale, pour l’essentiel fabriqué en France, en Ile-de-France, Aquitaine et Midi-Pyrénées. Outre Dassault, Thalès et Safran, 500 sous-traitants sont nécessaires à sa fabrication dans toute la France.

400 mètres. C’est la longueur au sol nécessaire pour le décollage. 450 mètres sont nécessaires pour l’atterrissage.

1,5 fois son poids. Le Rafale pèse 10 tonnes à vide, et peut contenir 4,7 tonnes de kérosène dans ses ailes, plus 9,5 tonnes de charge supplémentaire (réservoirs externes supplémentaires ou armes lourdes). Il peut donc porter 1,5 fois son poids.

40 000 pieds. Soit 14 kilomètres, c’est l’altitude qui peut être atteinte par l’appareil en seulement deux minutes de vol.

40 avions peuvent être pris en chasse simultanément par son radar à antenne active RBE2-AESA, développée par Thales. Son balayage électronique permet d’assurer en même temps le suivi du terrain et la détection de cibles terrestres ou navales.

Benoît Berthelot
capital.fr

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1 commentaire sur Le Rafale : une fierté française

  1. On ne peut que se réjouir de cette percée à l’exportation des ailes françaises. D’autres pays vont peut-être sauter le pas avec certainement des transferts de technologies à la clé. Reste à savoir cependant à quelles conditions de compensation ces avions sont vendus. Crédit vendeur, délais de paiement, contreparties, achat retour par la France de produits et services Egyptiens etc. etc…toutes choses très importantes pour estimer si la France gagnera beaucoup d’argent dans cette belle affaire commerciale.

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