Aimer ses parents est aussi servir la France

Quel qu’en ait été le prix à payer, on parle en contrepartie de la libération au Mali de 4 terroristes d’AQMI, on ne peut que se réjouir du retour sur le sol de la mère Patrie d’un de nos compatriotes qui n’était ni un fils de, ni un journaliste, ni un employé d’une grande firme française !

Bravo à sa fille qui mérite une salve d’applaudissements pour son courage et sa détermination à faire libérer son père.

D’autres fuient leurs parents soumis à un endoctrinement religieux pervers  pour aller dans les rangs des Islamistes. Au moins cette jeune femme a démontré qu’on pouvait à la fois aimer ses parents, la France et combattre les preneurs d’otages pour le bonheur de sa famille, de  tous et de chacun.

Il est ainsi certaines dates où le destin d’un homme ,d’un pays, voire d’un continent tout entier, est déterminé pour des années, des décennies.  Le 11 septembre 2001 avait ainsi  marqué à jamais la mémoire des habitants de la planète bleue, devenue soudainement espace de déferlements terroristes, d’une guerre de fous dans le flou et de vrais faux soldats mercenaires du plus offrant manipulateur, mais, surtout, d’horreurs vécues par des populations civiles, de plus en plus nombreuses, exposées à une mort, dont seul Dieu, de l’orient à l’occident, en comprendrait, paraît-il, la nécessité.

En ce 10 Décembre 2014, la libération du dernier otage français détenu pendant 3 ans par une organisation terroriste quelque part entre le Mali et le Niger nous interroge à notre tour  toutes et tous sur notre propre responsabilité dans la survenance de ces événements et pas seulement sur la nécessité  d’éviter les zones à risques, tel que rappelé  curieusement ce matin à Villacoublay par le Président de la République. Peut-être du parler vrai pour ne rien dire ?

Dans le climat d’ insécurité de ce début de 3ème millénaire particulièrement fertile en événements qui mettent en cause la sécurité des personnes et des biens, crimes et délits en tous genres, vandalisme, ingérence, corruption, compromission et terrorisme, contribuent à ce que la peur s’ affiche aussi bien dans les sondages politiques, que sur les écrans de télévision.

Monde d’aujourd’hui, déjà monde de demain, royaume de l’éphémère, notre société, en ce début de troisième millénaire, entre dans une ère de changements profonds et tente vaille que vaille de survivre dans l’œil d’un cyclone géo-socio-économique, qui n’a pas encore délivré ses modèles comportementaux.

Une « économie de la peur » est née.

Elle atteste sans l’ombre d’un doute que nous sommes désormais entrés dans une sphère de l’ insécurité indéfinissable, non pas en raison d’ une taxe sur les transactions financières ou d’une taxe sur les billets d’ avion pour aider les pays pauvres à se fournir en médicaments, ou bien encore de parités monétaires fluctuantes, mais bien en raison de la menace que font peser les attentats sur les échanges internationaux et la vie quotidienne des uns et des autres d’un bout à l’autre de la planète. Les mesures de sécurité ralentissent les flux transfrontaliers, creusent l’écart entre les pays riches et les pays pauvres et le repli sur soi menace tous les pays développés ou en développement. Les Faux Nez du FN en attisent les menaces.

Les attentats ont instillé la peur et tordu le cou à la Liberté

A une époque à forte visibilité sociale, (Santé, Chômage, Loisirs, Culture, Environnement…), il serait grand temps de considérer que la sécurité vise précisément à prévenir et à interdire, au mieux de façon définitive, au pire de façon temporaire, l’exécution d’ actes criminels ou de malveillance, les prises d’otages, les violences faites aux personnes, la survenance de défaillances des systèmes de toutes sortes, la survenance de catastrophes humanitaires, etc, etc… dont les conséquences sont inacceptables, voire intolérables, pour l’économie générale et individuelle. Y a-t-il donc d’autres intérêts vitaux que ceux-là  pour la France et par extension pour le reste de la planète ?

Désordres et chaos, (élections qui ne servent à rien, faillite des élites), religiosité et communautarismes (discrimination, laïcité en berne, obscurantisme), désordres économiques mondiaux couplés à des difficultés croissantes d’accès aux ressources (taille critique des États devenus trop petits, découplage entre zones de production, zones de consommation et zones de financement) vont donner le tournis à bon nombre de nos concitoyens et à leurs infortunés représentants politiques. Douloureuse mutation pour la France et bien d’autres pays occidentaux, qui, minés de l’intérieur par des problèmes de vieillissement de populations, de croissance incertaine, de surenchérissement de couvertures sociales, de surendettements croissants, de fractures sociales en marche, de surconsommation d’énergie, doivent naturellement accorder les priorités qui s’imposent face à leurs propres vulnérabilités et doivent néanmoins simultanément  faire face à la violence d’un aujourd’hui qui n’attend pas demain ?.

Qu’est-ce qui fera que nationalismes, xénophobies et autres atteintes aux droits fondamentaux de l’être humain ne seront plus véhiculés par des outils d’entretien de la haine sur nos « éloches » et autres réseaux sociaux, mais, par des médias d’apaisement et de défense des valeurs communes de gens civilisés ?

Les frustrations nationalistes et la crise sociale et économique sont hélas souvent le levain d’une explosion de peuples trahis par des accords ou engagements politiques non tenus ou traités de paix qui les humilient. Lorsque de surcroît l’idéologie se mêle  à l’ économie, que les crises identitaires et politiques se rejoignent et que les concepts de vie ou de mort s’ entremêlent, on peut être certain qu’ à plus ou moins long terme l’Histoire va basculer dans la violence.

Comment donc la France peut-elle  être présente dans ce monde autrement que par « la frime », « le fric » et faire fructifier son capital de confiance et d’influence quand elle dispose d’un outil militaire, d’une diplomatie et d’une langue propres à faire éclater les pensées fossilisées des états défaillants ?

La libération de Serge Lazarevic devrait nous inciter à renforcer nos ressorts psychologiques, par l’implication du plus grand nombre dans les affaires d’une Défense qui est de plus en plus globale, par un effort d’éducation, mais aussi par des mécanismes de soutien au renforcement des actions de prévention et de sécurité.

Mais avant tout il faut que le peuple de France puisse croire en sa victoire et fuir les réseaux de propagande de la sinistrose alimentés par une classe politique globalement défaillante et les Faux Nez de tous bords !

Voilà le défi psychologique majeur à surmonter que nous révèle la fille de Serge Lazarevic et qui fera que nous pourrons formater notre Défense pour le futur immédiat avec le soutien du plus grand nombre.

Merci encore à cette jeune femme qui a su démontrer’ aimer ses parents, c’ était aussi servir la France dans les moments les plus  dramatiques.

JC BAERT

 

2 commentaires sur Aimer ses parents est aussi servir la France

  1. KEUSCH Bernard // 14 décembre 2014 à 10 h 03 min //

    La libération de ce monsieur n’est pas une victoire , mais une soumission envers une puissance occulte et malfaisante. Au lieu de mener une guerre totale envers ces organisations et individus , on se réjouit que ces terroristes aient bien voulu libérer un otage .
    Quelle honte pour notre pays et pour nous citoyens .A quoi nous abaisserons nous aux prochains agissement de ces pervers.

  2. cette jeune femme ,fut FORMIDABLE.. quand a son PAPA.. son passer n »est pas triste; Aimer ses parents , cela reviens très vite; les temps sont difficile , pour les jeunes; et souvent , y revienne ou ne veulent pas partir.. vu que la situations va empirer..Croire a la FRANCE ? POUR CELA ? IL FAUT FAIRE SAUTER SES STRUCTURES ? SOCIALO .. COMMUNISTE ? DEPUIS DE GAULLE

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