Sur la seule production manufacturière, la baisse est cantonnée à 0,2 % mais cela demeure un recul qui efface quasiment en totalité le timide rebond du mois précédent. La production manufacturière des trois derniers mois s’affiche en retrait par rapport aux trois mêmes mois de 2013 (–0,3 %). Elle baisse également dans l’ensemble de l’industrie (–0,6 %).
Cette atonie du secteur industriel se traduit dans les chiffres de l’emploi salarié. Au troisième trimestre 2014, l’économie française a détruit 55 200 emplois dans le secteur marchand, réduisant à un feu de paille la timide amélioration observée au deuxième trimestre quand 7000 emplois avaient été créés. Sur un an, 59 700 postes ont été supprimés dans les secteurs principalement marchands (soit – 0,4 %).
Au troisième trimestre, tous les secteurs ont souffert.
- Dans l’industrie, l’emploi baisse de 0,4 % (-11 300 postes) au troisième trimestre. Sur un an, il recule de 38 100 postes (soit -1,2 %).
- L’emploi dans la construction diminue également (–15 200 postes, soit – 1,1 %). Sur un an, ce secteur a perdu 36 800 postes (soit – 2,6 %).
- L’emploi dans le secteur tertiaire marchand diminue (-28 700 postes, soit -0,3 %, après +28 300 au deuxième trimestre 2014). Mais sur un an, le secteur tertiaire dans son ensemble a créé 15 300 postes (soit +0,1 %).
Le retour à la croissance ne vient plus par la seule volonté d’un état , le commerce mondial a changé de cap , modifié ses règles d’échanges , la nouvelle donne économique mondiale appelle à l’interdépendance , à la compensation à grande échelle , au transfert permanent du pouvoir faire.
Il n’est donc pas surprenant que la mortalité des PME-PMI françaises soit en brutale accélération et que le nombre de faillites enregistrées depuis le milieu des années 1990 soit en hausse régulière ( >6000 /mois).En conséquence la production industrielle naturellement recule et l’emploi s’effondre
Retrouver une meilleure compétitivité à dimension internationale , innover dans les secteurs en émergence – ( plus de 80% des nouveaux produits et services qui verront le jour dans les vingt prochaines années n’existent pas encore !)- et bâtir des stratégies d’alliances deviennent des impératifs stratégiquement incontournables pour toute entreprise désireuse de survivre ,grande ou petite. Même l’artisan doit au delà du sentiment patrimonial de son affaire doit rechercher des alliances.
Par ce qu’elle ne peut être compétente en tout , partout , au plus haut niveau de compétitivité , par ce que les hommes de qualité font souvent défaut , l’entreprise et ses partenaires du développement social et économique sont conduits à vivre des crises , des ruptures et naturellement à déjouer tous les pièges qui peuvent les conduire à la catastrophe. Nous n’en prenons hélas que trop rarement la mesure .Dans l’univers agité de cette guerre économique mondiale qui met en présence les pays industrialisés au reste de la planète , dans un contexte de grandes incertitudes économiques , les facteurs de développement d’insécurité gagnent du terrain au rythme des illusions perdues de nos politiques du verbe et non du faire et tétanisent les esprits de la plupart des dirigeants d’entreprises françaises. Les chefs d’entreprises n’ont pas le moral(les sondages récents le prouvent) car ils n’ont plus confiance en la politique menée par des gouvernements successifs qui jouent la montre au lieu et place de bâtir l’avenir .
On ne subit pas l’avenir , on le fait !
DE toute façons ; TOUT s »effondre.. se pays est en pleine , décadence dans tout les domaines Plus vous videz les poches des gens..Moins ils peuvent consommer .. et malheureusement , se n »est pas finie. puisque le chomage va progresser..