Les les 7 erreurs qui plombent notre économie

FIGAROVOX/ANALYSE – Alors que l’économie française reste plongée dans un marasme sans précédent, Jacques Myard, député UMP, décrypte les sept grandes faiblesses actuelles de notre système, qui ralentissent le retour de la croissance.

h318457941261159798_thumbAu moment où le Premier ministre clame son amour pour les entreprises, il n’est pas inutile de s’interroger sur les causes réelles de la catastrophe économique annoncée que les discours enflammés n’éviteront pas.

Il est vain d’accuser les entreprises de ne pas vouloir embaucher, l’atonie, voire la récession économique française dépassent le cadre de l’entreprise individuelle. Elle résulte des choix macroéconomiques nationaux et européens.

L’économie française est enfermée dans des carcans structurels qui bloquent toute flexibilité et toute souplesse, pourtant nécessaires, car une économie se doit d’adapter en permanence ses facteurs de production.

Sur le plan interne, quatre mesures macro-économiques ont pesé sur la compétitivité française.

Depuis 1981, la France réduit son temps de travail, avec les 39 heures payées 40 heures, la 5e semaine de congés payés, la retraite à 60 ans, enfin les 35 heures alors que nos compétiteurs travaillent davantage.

L’ouverture des vannes sociales est un deuxième handicap.

Pendant les trente Glorieuses, les prestations sociales ont fortement augmenté ; on a, à juste titre, parlé d’Etat-providence.

En 1959, les prestations sociales représentaient 14,3% du PIB, mais cette croissance s’est depuis amplifiée. En 1981, elles représentaient 24,5% du PIB, en 2006 29,6% du PIB, en 2010 30% du PIB, en 2011 33,6% du PIB.

De plus, les avantages sociaux ont été attribués à tous les étrangers sans distinction selon une jurisprudence établie de la Cour de justice de l’Union Européenne.

Un autre défi réside dans la simplification du mille-feuille territorial.

Or le mille-feuille s’alourdit encore avec la réforme Raffarin de 2003 relative aux régions, et les intercommunalités qui se substituent aux structures souples des syndicats intercommunaux, efficaces et peu onéreux. Le régionalisme disait Pompidou, c’est le retour au Moyen Age. C’est l’abandon corrélatif de toute politique d’aménagement du territoire. Les dépenses des collectivités surtout régionales se sont envolées depuis 20 ans au-delà même des nécessaires moyens pour leur compétence propre.

Enfin, un dernier boulet et non des moindres, résulte du matraquage fiscal opéré sur le capital des Français, l’ISF, les droits de succession et depuis peu, les tranches élevées de l’IRPP.

Alors que les Français sont parmi les plus forts épargnants au monde, la France est devenu le premier exportateur de capital devant les Etats-Unis – le rapport au Premier ministre du ministre Besson en avril 2008 l’atteste pour la période 1995-2005: les Français investissent partout en Europe, et dans le monde mais les investissements français en France stagnent depuis l’an 2000. Ce manque d’investissements constitue une grosse menace pour notre économie.

Mais ces quatre éléments internes doivent être combinés à des choix européens approuvés par la France au nom d’une certitude mitterrandienne reprise par tous les présidents «notre patrie c’est la France, notre avenir, c’est l’Europe.» Qu’on se le dise!

Le tout concurrence est le dogme d’airain de l’Union européenne.

Reconnaissons par souci d’honnêteté que la concurrence était nécessaire à un moment de l’histoire pour faire souffler un vent de renouveau dans des économies européennes bridées par des normes de guerre; le marché commun, en ouvrant les frontières, a mis un terme aux chauvinismes économiques.

Mais l’Union européenne a érigé en clé de voûte le principe de libre concurrence pour toute l’économie européenne.

Si ce principe se justifie dans des économies de même niveau et surtout de même niveau culturel dans le cadre d’une Union douanière – Zoll verein -, il est totalement contestable et même suicidaire s’il s’applique mondialement, mettant en concurrence des économies n’ayant pas les mêmes régimes sociaux et pratiquant le dumping monétaire, écologique et financier.

Or c’est bien ce qui se passe avec l’Union européenne. Les droits de douane de l’Union sont parmi les plus bas du monde et elle est incapable d’assurer la réciprocité dans les échanges commerciaux. L’affaire des panneaux solaires chinois illustre parfaitement la situation. La Chine pratique le dumping pour l’exportation de ses panneaux solaires, la France demande à la Commission de les taxer à 40% ad valorem. L’Allemagne soucieuse de préserver ses exportations s’oppose à cette mesure…

L’absence de politique industrielle est une erreur funeste.

Pour l’Union européenne, les marchés sont au coeur de l’économie et nécessitent des règles de concurrence libre et non faussée. Le concept de politique industrielle est absent du traité de sur le fonctionnement de l’U. E ( TFUE) – qui fait suite à l’adoption du traité de Lisbonne.

Il faut attendre le titre XVII du TFUE et son article 173 pour que le concept d’industrie apparaisse. Mais sa mention s’inscrit totalement dans le cadre d’un «système de marchés ouverts et concurrentiels». On est à l’opposé d’une politique industrielle qui a permis l’industrialisation et la modernisation de la France dans les années cinquante et soixante. Et on laisse aux marchés erratiques soumis à l’impérialisme de la finance internationale le soin de donner une vérité à 15 heures et une autre à 20 heures.

L’Union européenne tourne le dos à l’économie réelle et laisse aux marchés financiers le soin de jouer au mécano.

La France a payé ainsi la disparition de Pechiney, l’un de ses fleurons industriels. En mars 2000, Mario Monti commissaire à la concurrence bloque la fusion de Péchiney et du canadien Alcan. Trois ans plus tard, Alcan absorbe Péchiney à la suite d’une OPA hostile, cette dernière étant démantelée.

De même, une monnaie unique inadaptée plombe la zone euro.

Souvenons-nous, l’euro c’était l’assurance de notre avenir, la croissance le plein emploi. Il faut relire à ce titre l’article dithyrambique paru dans le Monde du 28 octobre 1997.

Les plus éminents de nos chefs d’entreprise, la plupart de nos intellectuels, la classe politique dans son ensemble de droite comme de gauche chantaient à l’unisson ce pas de géant que l’euro allait faire franchir à la construction européenne, L’euro, c’est l’Europe.

Mais l’enthousiasme du début s’est évanoui et aujourd’hui nombre d’économistes, de politiques de toute obédience partisane font le procès d’une monnaie unique plaquée artificiellement sur des économies divergentes.

Tous les politiques dénoncent l’euro fort qui pénalise nos exportations ; mais la question de l’existence même de la monnaie unique reste un tabou. La classe politique française – telle les thuriféraires du communisme dans l’entre guerre et même ultérieurement – s’est droguée à l’euro.

De plus, pour éviter de payer pour les maillons faibles de la zone euro, l’Allemagne impose partout une purge budgétaire qui contribue directement à la récession.

C’est la politique de Laval ressuscitée selon laquelle il faut couper dans les salaires, les pensions pour retrouver de la compétitivité, c’est une sorte de dévaluation interne, à défaut de pouvoir dévaluer monétairement.

Le traité de stabilité budgétaire TSCG, ratifié en octobre 2012 par François Hollande alors qu’il avait promis de le renégocier, institutionnalise pour toute la zone euro cette politique dévastatrice et particulièrement inadaptée.

Il n’y a pas plusieurs solutions : il faut mettre fin collectivement à une monnaie inadaptée, saisir la bouée d’oxygène que donne la dévaluation et entreprendre immédiatement des réformes structurelles internes. Notre salut réside dans une double remise en cause, l’abandon de l’idéologie socialiste en interne, et l’abandon de l’idéologie de l’euro-béatitude. Le reste n’est que littérature !

C’est la combinaison de ces fautes internes et européennes fondées sur l’idéologie qui provoque l’atonie de la croissance et la montée du chômage ; l’idéologie rend aveugle, nous le vivons au quotidien.

Il faut tirer les enseignements de cette situation qui empêche toute reprise économique. Le Gouvernement Valls prône les dévaluations internes pour redonner à l’économie française sa compétitivité mais ni le crédit d’impôt recherche ni le pacte de responsabilité ne sont à la hauteur des enjeux ; ils ne représentent que 2% du PIB alors que la France devrait dévaluer de plus de 25% par rapport à l’Allemagne.

Pour ce faire, il faut avoir le courage de reconnaître que l’euro a été une faute et qu’il est condamné.

Il n’y a pas plusieurs solutions: il faut mettre fin collectivement à une monnaie inadaptée, saisir la bouée d’oxygène que donne la dévaluation et entreprendre immédiatement des réformes structurelles internes.

Notre salut réside dans une double remise en cause, l’abandon de l’idéologie socialiste en interne, et l’abandon de l’idéologie de l’euro-béatitude. Le reste n’est que littérature!

3 commentaires sur Les les 7 erreurs qui plombent notre économie

  1. Gilbert Perrin

    il y a 4 heures

    .

    SIMPLE RAPPEL, ce papier date de 3 ans maintenant. TOUSLES CANDIDATS aux présidentielles ont été destinataires ?
    AUJOURD’HUI, chacun peut MEDITEZ et MESURER le chemin délaissé depuis cette DATE (06 09 2011 !!!!)
    Gilbert Perrin

    En finir avec les RUSTINES …..

    Le programme de François BAYROU, ébauché dans son livre « 2012 – Etat d’Urgence « ne m’a pas convaincu.

    – Trop de naiveté par rapport à « produire en France » , en croyant à un sursaut de la consommation des produits fabriqués en France, parce qu’ils sont fabriqués en France !
    – Ce n’est pas comme cela que çà marche, les consommateurs sont attirés par les prix qu’ils vont devoir payer ?
    – « Produisons français », à qualité française, les acheteurs français, achèterons français au moindre prix : là est le problème !
    – Il ne faut pas rêver, il faut s’y prendre autrement pour relancer la fabrication de produits innovants, aider à la création ou au développement de PME innovantes en luttant contre les délocalisations (créatrices de chomage) EN CONTROLANT les importations aux frontières européennes, TAXANT à la fois la MAUVAISE QUALITE et, les prix faibles obtenus par des salaires « au rabais » !
    – Première logique, nous fabriquons des voitures en France, Pourquoi sont ce les voitures étrangères qui se vendent le mieux ?

    – Trop de « complaisance » par rapport à l’éducation et aux enseignants

    Ce dont souffre aujourd’hui l’éducation nationale, c’est de ne pas être capable de former des jeunes sachant tous « lire, écrire, compter, comprendre » à leur entrée en 6è . Bien sur, on rejette toujours la faute sur les autres et les réformes successives des ministres ?
    C’est vrai, le fait n’est pas nouveau ! mais, chaque fois on fait porter le chapeau aux autres ( le ministre) mais,
    Pourquoi les « enseignants » ne font ils pas leur examen de conscience ????
    Mon fils, en 1981 est entré en 6è. A une réunion de parents d’élèves, à laquelle j’ai assisté, une enseignante nous accueillant, a sans aucune hésitation affirmé que, pour chaque élève, il fallait vérifier chaque jour les « prises de notes du programme de travail à la maison » ???
    Je n’ai pas pu résister à cette affirmation et, posé la question : mais, qu’ont-ils donc appris en primaire ??? Pour toute réponse, on m’a dit : c’est cependant la vérité !!!!
    Nous étions en 1981, il y a 30 ans maintenant !!!!

    Cette lacune n’est pas nouvelle, elle date de la révolution de 1968 ! On a voulu laisser s’exprimer les enfants, OK !
    On a créé des méthodes nouvelles d’enseignement que seuls les enseignants connaissaient, on a alors supprimé totalement le role des parents : il n’était pas rare d’entendre « le maitre a dit !. Que peut on rajouter à cela ?
    Les enseigants étaient alors seuls maitres à bords, on avait écarté les parents vis-à-vis de l’école. MAIS….
    Car il y a un mais, ils se sont trouvés débordés et, alors, c’est devenu la faute des parents, les parents avaient démissionnés…..beaucoup de raisons à cela, mais il en est une certaine c’est qu’on les a démunis de TOUT POUVOIR sur le travail scolaire !!!
    Voilà, toujours la faute des autres ????
    Toujours est il qu’à force d’en faire, pour être copains-copains avec les élèves, ils sont aujourd’hui dépassés par les évènements.
    A qui la faute ? Ne devraient ils pas se regarder dans la glace ???

    Le manque d’autorité, car c’est réellement un manque d’autorité dont ils font preuve, à quoi est il du ???
    C’est un problème de recrutement et de formation.tout le monde ne peut pas être enseignant, comme tout le monde ne peut pas « être pilote de ligne » !
    C’est une question psychologique que l’on doit étudier au moment du recrutement des élèves enseignants : sont ils compétents pour tenir la charge de manager une classe ?
    Il est faux de croire que tout le monde en est capable !
    La formation au management doit ensuite être pointue. !!!

    Une Question me pose PROBLEME, François BAYROU ne veut pas de l’évaluation des enseignants ! Pourquoi ?
    Notre différence est énorme. Dans les entreprises privées, l’avancement se fait à l’expérience et à la compétence professionnelle. Dans le public, on croirait que tous les salariés disposent de qualités identiques, BIZARRE, mais cela explique l’avancement à l’ancienneté ….Et là est le VRAI problème ?

    L’ORIENTATION doit bénéficier au sein de l’éducation nationale d’une PLACE PRIORITAIRE visant à donner à chaque enfant une proposition d’avenir, quelle que soit son origine sociale, géographique et ethnique.
    L’orientation doit bénéficier au sein de l’éducation nationale d’un suivi permanent de chacun des enfants depuis son entrée à l’école et jusqu’à son orientation….
    Elle doit en outre être en relation directe avec le monde du travail pour être au fait des emplois de demain, connaître les filières, impulser les formations et les programmes afin de ne parvenir à aucune formation inutile ; dépassée ou en surnombre….car, on ne mettra pas des gens sur le marché dans un secteur qui n’existe plus !!!!
    Ce serait là, un changement considérable avec ce que nous connaissons. L’éducation proposant des formations en réponse aux attentes de l’économie, de la société tout simplement : finie de mettre la charue avant les bœufs. ???? et de produire des produits qui ne se vendent pas !!!!
    Il s’agirait d’établir un plan d’ETUDES et de FORMATION INDIVIDUEL…et de proposer à chacun les possibilités de débouchés, écoles de formation, carrières etc…donnant à chacun sa chance en fonction de son coefficient intellectuel…

    L’argent ne doit être un frein pour personne pour suivre ce plan.
    Des bourses doivent être attribuées à ceux dont les ressources familiales ne peuvent pas subvenir aux charges liées à la formation

    J’aurais tant aimé vivre cette orientation que, ma proposition devient une obsession.
    Donner à chacun sa chance, et, non plus simplement à ceux qui ont, les relations, les informations et le pouvoir ????

    Je défends l’EGALITE, sociale, fiscale, et pénale.

    Sur le plan SOCIAL :

    F.B. propose un contrat de travail unique pour tous. Qu’est ce que cela veut dire ?
    Est-ce ce que je propose : une classification et un barème de salaires et avantages le même pour tous (public et privé) ?
    Du point de vue de la retraite, il faut que la retraite soit calculée, accordée à tous selon les mêmes critères, cela suppose la suppression de toutes les retraites spéciales…
    Le droit à REVERSION doit être le même pour tous : il ne l’est pas. !
    Dans un couple de fonctionnaires la reversion au survivant ne tient compte d’aucun plafond !
    Dans un couple mixte, ou dans le privé, il est tenu compte du plafond perçu par le conjoint survivant ??? scandaleux….

    Toujours du point de vue social : nous n’avons pas le droit dans ce pays de continuer à traiter des gens qui ont travaillé toute leur vie avec un revenu de 600 euros/mois ? FB connaît cette situation, c’était je crois le revenu de sa mère !
    Il faut absolument rétablir la DECENCE.

    La réforme SOCIALE, ne se fera pas :
    – Sans la suppression de TOUTES les niches fiscales, les privilèges, les CUMULS de mandats, les emplois « théodules » etc….
    – Sans la réforme de l’état et de toutes les administrations.
    Le non remplacement d’un fonctionnaire sur 2 départs à la retraite est une bonne chose : « il faut dégraisser le mammouth disait ALLEGRE » mais
    Cela ne devait se faire sans un audit, administration par administration mettant en lumière la disparité entre productifs et non productifs, supprimer les doublons etc…ceux dont on ne sait pas bien ce qu’ils font ???

    Dans la gestion de l’ETAT, il faudra bien un jour, réformer le PARLEMENT trop à la botte du pouvoir !!!! dans le seul but de défendre ses privilèges !!!
    Mieux répartir les origines catégorielles des députés. Combien d’enseignants et de fonctionnaires dans les parlements ?, mais aussi dans les collectivités locales ? je n’ose pas y croire !
    Combien d’ouvriers, employés sont ils présents dans l’hémicycle ?
    Et puis, le sénat, à quoi sert il ?
    Dans les institutions, combien devraient être supprimées ? le conseil économique et social par exemple !
    D’autres ne devraient elles pas être dégraissées ?

    ET, POURQUOI PAS : créer un COMITE de SURVEILLANCE par le peuple de l’ETAT et des ADMINISTRATION ???
    Une idée intéressante,
    Elu au suffrage universel départemental, ouvert à des candidats non élus politiques ou syndicaux, ni dirigeants d’un parti ou d’un syndicat.
    Ce comité ayant pouvoir, de controler, dénoncer, voire ester en justice.
    Ce comité aurait le mérité d’être neutre vis-à-vis du pouvoir ???

    En oublant jamais que le peuple est souverain, que le suffrage universel nomme ses représentants mais, que le peuple doit conserver la possibilité de le récuser !! on en est bien loin ???? La France appartient aux français et, non à ses élus ! N’y a-t-il pas souvent abus de pouvoir ????

    Sur le plan FISCAL.
    F.B. l’a dit, tous les revenus salariaux, retraites (compris primes, retraites chapeaux, parachutes dorés etc…etc…) revenus sociaux doivent être soumis à l’IRPP (OUI, les revenus sociaux car, il ne faut pas se voiler la face, des gens perçoivent ainsi des sommes largement supérieures à ce que perçoit un salarié !) revenus du patrimoine, dividendes
    Avec création de tranches supérieures dissuasives pour les hauts salaires
    Concernant les primes perçues par des français payant leurs impots à l’étranger pour missions sportives, diplomatiques etc….celles ci doivent faire l’objet d’une retenue à la source.
    Et, avant tout : suppression de toutes les niches fiscales….

    Concernant le remplacement des charges sociales par l’augmentation de la TVA ! Pourquoi pas ? cela ne risque t’il pas de faire augmenter les prix à l’étal ?

    Cela cependant me parait logique, mais cette notion ne doit pas effacer la protection de la qualité et des prix aux frontières : ce n’est pas la même chose et certains semblent confondre par peur d’appeler un chat, un chat !

    Cette idée est pour moi vieille de 30 à 40 ans, à une époque ou je prétendais qu’il faillait faire payer les charges sociales à la machine, au prorata des emplois qu’elle supprime.. N’étais je pas déjà pragmatique ? c’était bien loin d’être idiot ce raisonnement !!!

    Toutefois, commençons par le commencement et, tout d’abord, par quel moyen que ce soit, il serait indécent d’envisager une pression sur les petits revenus qui déjà n’en peuvent plus…. Sans
    Avoir au préalable supprimé les niches fiscales et tous les privilèges créant l’inégalité insupportable entre les citoyens…

    Du point de vue PENAL
    Il faut donner à la justice, une indépendance TOTALE et supprimer toutes les pressions des puissants pour étouffer leurs scandales.
    Lever les immunités aux élus poursuivis dans des affaires étrangères à leur mission.

    CONCLUSION :
    Il y a là tout un programme pour la France dans lequel il y a lieu de donner des priorités :

    – Instituer l’EGALITE, sociale, fiscale et pénale est la priorité des priorités. Comment le peuple peut il accepter des sacrifices dans l’injustice ? s’il n’a pas le MORAL
    – Ensuite, relancer la production en France pour lutter contre le chomage, donc contre les délocalisations et, sensibiliser le peuple à consommer français. IL LE FERA s’il a le MORAL !
    – Conjointement, il faudra réformer l’état et son administration avec la volonté de :
    -. Faire des économies (audit préalable dans chaque administration.
    -. Donner des pouvoirs et des responsabilités, qui dit responsabilités, dit comptes à rendre et sanctions éventuelles !!!!

    Ces décisions sont à prendre par le parlement dont le role est de controler l’exécutif et non aux ordres de l’exécutif ????
    . donner à chacun le droit à la parole dans l’hémicycle, grâce à la proportionnelle et, procéder à un prorata socioprofessionnel et catégoriel au parlement correspondant à l’image du pays.

    Ce programme, conduira à l’égalité des français en tant que travailleurs et contribuables : devant la LOI.

    La loi doit être la même pour tous et respectée par TOUS…..

    Gilbert Perrin
    06 09 2011

  2. Gilles Le Dorner (Bourges) // 12 septembre 2014 à 22 h 10 min //

    direction DLR , avec d’ autres , Debout la France

  3. GENTY Jean Claude // 8 septembre 2014 à 19 h 34 min //

    Ce monsieur Myard est encore à l’ump ?
    C’est sans doute pour cette raison qu’il découvre avec plusieurs années de retard que l’abandon de l’euro,
    monnaie unique, est LA SEULE SOLUTION pour que la France redevienne une puissance économique
    digne de ce nom.
    Le reste n’est effectivement que littérature.
    Je m’interroge cependant en voyant ce site gaulliste publier ce texte, comme d’ailleurs y voir entre autre Juppé et Chevènement.
    En effet, à ce jour, en France le seul homme politique authentiquement Gaulliste est Nicolas Dupont Aignan.
    Il serait souhaitable que soit plus souvent relayées ses déclarations et interventions télévisées.
    Le Gaullisme, le vrai, aurait tout à y gagner.

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