Le Général et l’intérêt général

 

Le général de Gaulle montre, en toute occasion, son attachement à l’intérêt général qui ne peut être la somme des intérêts particuliers ou catégoriels.

Dans chacune de ses réflexions, le même schéma : d’où l’on vient, quel chemin a été parcouru, comparaison avec les autres nations de même niveau social.

Il admet volontiers que les professionnels jouent leur rôle en revendiquant, mais il est toujours surpris de l’exagération des médias qui « vivent de plaies et de drames,… et que tout va s’écrouler ».

Dans une note interne, il précise : « Je dois même dire que quand, dans un pays comme le nôtre, qui est en pleine ascension, on entend évoquer à la fois les angoisses du patronat, le mécontentement des cadres, la révolte ouvrière, la colère paysanne, l’irritation des commerçants, la fureur des services publics, la détresse des civils et la misère des militaires, c’est le meilleur signe possible de l’équilibre et de l’expansion ».

Dans une note, il exprime le cadre dans lequel il convient de partager les fruits de l’expansion : « En somme, la prospérité a nécessairement des conditions et des limites. Le devoir et la responsabilité des pouvoirs publics consistent, non pas à favoriser tour à tour démagogiquement telle ou telle clientèle, quitte à compromettre le tout, mais à faire en sorte que chacun s’emploie au progrès collectif et en reçoive la part qu’il est utile, juste et possible de lui attribuer. »

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