La réponse de la bergère eu berger

  • de Jack Petroussenko. Réseau France

 

Dans un entretien récent aux médias, François Hollande dit avoir demandé à l’Allemagne « un soutien plus ferme à la croissance » parce que «ses excédents commerciaux et sa situation financière lui permettent d’investir davantage ». Nous savons maintenant que la situation est grave, que la France est en déflation avec une croissance à 0% depuis 2 trimestres, conséquence d’une mauvaise politique économique du pouvoir socialiste. La Réponse d’Angela Merkel ne s’est pas fait attendre « L’Allemagne est déjà le plus important moteur de la croissance de la zone euro et pour répondre à ces déclarations très générales de Paris, nous ne voyons aucun besoin d’apporter le moindre changement à notre politique économique ». Belle claque pour notre Président de la République, et camouflet au moteur franco-allemand, qui n’est plus ce qu’il était, et ce qu’il devrait être. Mais la politique socialiste mérite davantage de coup de bâtons, sauf qu’à travers elle son promoteur représente la France.

Le « Réseau Pour la France » est un mouvement gaulliste récent, porteur des idées qui ont sauvé la France à deux reprises. Il travaille en réseau, et dit qu’il est temps d’en finir avec un régime qui nous tire vers le bas. Si nous sommes défavorables à l’Union fédérale sans frontières, à cette Europe d’un libre échange débridé, d’une concurrence sauvage, et d’une finance spéculative, d’une monnaie qui pénalise nos exportations, nous sommes au contraire en faveur d’un couple moteur Franco-Allemand, dans une Europe de coopération entre Etats souverains, et non pas de tendre la main.

François Hollande applique une politique typiquement socialiste. Faire payer les riches, pour assister les pauvres. Mais elle a ses limites. L’Allemagne est riche elle peut payer pour les pays pauvres ? Si Merkel veut. La France Pauvre ? A cause de qui ? Quel formidable aveu d’impuissance. L’Allemagne, a fait des réformes, des efforts, depuis longtemps pour se hausser à ce niveau, ce que Hollande ne fait pas. D’où un optimisme béat, qui espère que l’Allemagne finira par payer, aujourd’hui demain et plus tard pendant que d’autres se prélasseront.

Où est la grandeur de la France, à mendier ainsi ? Il ne s’agit pas d’avoir une politique d’austérité mais d’en éviter une autre faite de pertes de chances et de gaspillage. Cette politique qui va la payer ? Nous le peuple français. Déjà la pression fiscale nous étrangle. Une politique qui a couté cher à plusieurs reprises à la France, et une encore plus mauvaise politique internationale. Les socialistes sont en train de ruiner le pays. S’ils ne veulent pas faire autrement, qu’ils dégagent.

L’Allemagne ne paye pas pour les autres, on la comprend. La France se dit moteur de la construction européenne avec l’Allemagne, mais débraie et mendie, cela frise le ridicule. On tend la sébille. Imaginez le tour de France cycliste si le 2ème disait au 1er : « Dis donc, je suis lâché, tu pourrais bien faire l‘effort de ralentir pour m’aider ! » le ferait-il ? Sans doute pas. Ils sont dans une compétition, pas chez Emmaüs. La seule façon de procéder serait un jeu égal avec nos voisins ou être plus puissant. Faire redémarrer notre industrie, par exemple, investir dans la recherche et l’innovation, soutenir les PME et pas le CAC 40, et d’autres choses aussi. Le rêve peut-être ? On en est très loin.

L’Allemagne parle au nom de la nation allemande, qui sait qu’elle évolue dans une compétition entre Nations, ce qui montre bien que la Nation souveraine est le seul ensemble réel valable pour exister, prospérer, se battre et gagner des points pour le bien-être de son peuple, dans cet immense souk de la mondialisation.

Ainsi notre réseau favorable à un moteur franco-Allemand qui entrainerait une Europe de coopération entre des Nations souveraines, prospère, loin des guerres comme le voulait de Gaulle, proteste énergiquement aux propos défaitistes, et humiliants de François Hollande. France où est ta fierté ?

9 commentaires sur La réponse de la bergère eu berger

  1. Jack Petroussenko // 20 août 2014 à 22 h 49 min //

    Réponse à Griesmar.
    1. Oui certainement, il faut se débarrasser des œillères « européennes », qui n’ont, à notre époque, aucun sens ! Il faut défaire l’Europe qui n’était pas du tout dans l’optique de de Gaulle. La question s’est mal orientée. C’est absolument certain pour aller à l’essentiel que nous n’avons rien à faire au 21 siècle d’un couple franco-allemand, ce qui compte avant tout c’est l’intérêt de la France et les réalités. Notre problème n’est pas de nous arrimer mais de rattraper l’Allemagne. De Gaulle a écrit dans ses mémoires d’espoir « l’intérêt primordial que représenterait l’union de l’Europe, union qui exige avant tout la coopération de paris et de Bonn » à condition d’indépendance de chaque capitale bien entendu. De là est partie l’idée du couple, amplement reprise par la presse. Or C’est dans une confédération européenne qu’on a besoin de ce « couple d’amis » mais dans une Europe fédérale à laquelle nous sommes presque, on n’a pas besoin de couple, puisque les Etats perdent leur indépendance et que les ministres viennent prendre les ordres à la commission. Les successeurs de de Gaulle on satisfait progressivement aux exigences des partisans d’une Europe fédérale qui s’ouvrirait progressivement au libre-échange et à la concurrence mondiale. Voilà c’est fait. La commission n’avait aucun pouvoir mais on le lui a donné. Aujourd’hui elle décide. C’est une forfaiture perpétrée par les anglo-saxons. Quant au mépris des allemands, s’il existe il faut faire avec, en attendant qu’on leur rappelle que c’est de Gaulle qui a fait recouvrer à l’Allemagne sa dignité. Les anglais sont encore plus méprisants. Le monde anglo saxon, ses intérêts ont toujours été opposés aux nôtres. Les Allemands satisfaits s’engraissent, les français maigrissent. Si l’Europe avait un intérêt c’était de faire bloc à la mondialisation dérégulée. Ce n’est pas le cas bien au contraire. Ce que de Gaulle proposait avec l’accord d’Adenauer, c’était de réunir à intervalles régulier les chefs d’état. Sur des questions qui pouvaient être communes, économie, défense, culture, agriculture etc… Seuls les états selon lui avaient le pouvoir de décider. Ce n’est plus le cas la technocratie décide à notre place.
    Oui à la francophonie qui pourrait être un espace économique plus important Tendre la main à toutes les Nations qui se sentent menacées par l’Empire. Et il y en a un paquet ! mais aussi bien Hollande que Sarkozy sont pro-américains. Le partenaire évident, c’est la Russie oui
    La Latinité ? Les latins sont tous européens et convaincus. Il faut chercher du coté des tchèques (un peu) et des hongrois (davantage)

  2. Jack Petroussenko // 20 août 2014 à 22 h 47 min //

    1. D’accord avec ce que dit DARLOT
    Le moteur franco-allemand ne tourne pas à notre avantage, le problème est là. Avec une autre politique on pourrait rattraper l’Allemagne.
    .
    Quitter l’Union européenne oui ! L’Euro va sombrer un jour ou l’autre.il faut préparer la sortie. Des idées ?
    A moins qu’un événement subit ne précipite les choses. Il faut 1,3 % de croissance pour seulement stabiliser le chômage. Nous on est à 0% 2 trimestres de suite, et le suivant on aura péniblement 0,3 % si tout va bien C’est peut-être là que ça va se passer.

  3. Christian DARLOT // 19 août 2014 à 15 h 20 min //

    En plein accord avec Denis GRIESMAR, constatons qu’un « moteur franco-allemand » n’a jamais fonctionné qu’au profit de l’Allemagne, des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne, et au détriment de tous les autres pays européens. Ne parlons pas d’un « couple », expression déplacée (à moins que l’on ne parle du « couple de forces » d’un moteur, mais précisément ce moteur ne tourne pas à notre avantage, tout le problème est là).

    Les Anglo-saxons et les Allemands se comportent en toutes circonstances comme des ennemis des Français. Inutile de le leur reprocher : ils sont dans leur rôle. De concessions en renoncements, de reniements en capitulations, la France est le grand pays perdant de l’évolution politique des quarante dernières années. Son économie part en loques de mois en mois, sa cohésion sociale se délabre, sa culture s’effondre. La France disparaît à présent de la politique internationale.

    Tout cela à la plus grande joie des classes dominantes françaises qui n’ont qu’un rêve : « Débarrassons-nous du Peuple Français, capitulons au plus tôt, donnons le pouvoir à des étrangers qui sauront soumettre en douce le populo et nous assureront notre prédominance sociale, fût-ce à un niveau économique bas. Enfin, plus de responsabilités ! » C’est toute l’ambition des puissants en France depuis que Louis XV, en 1748, compromit l’avenir du pays parce qu’il ne comprenait ni son époque, ni ses adversaires, ni ses compatriotes. Cette erreur ne fut pas initiale, elle résulta de la volonté maladroite d’atténuer les excès du règne désastreux de Louis XIV. Ces fautes criminelles ne furent pas seulement celles de rois qui n’étaient que des hommes, mais de toute une oligarchie obtuse, paresseuse outrecuidante et rapace. Elles furent aggravées depuis par une kyrielle d’autres erreurs, qui ont toutes les mêmes origines : l’ignorance, la fatuité, l’arrogance, l’égoïsme, la carence intellectuelle des classes dominantes françaises. Depuis des siècles, les dominants français sont non seulement incapables de lucidité et de générosité, mais méprisent tout effort de l’esprit. L’enseignement français -qui ne fut pas construit par les classes dominantes, opposées au contraire à ce que le peuple s’instruisît- fut longtemps excellent : qu’en ont retenu les dirigeants français ? Cette ineptie des classes dominantes se transmet d’âge en âge, malgré le remplacement des générations et le renouvellement des familles composant les classes sociales.

    L’Union Européenne est un piège, voulu dès l’origine et patiemment organisé pour empêcher les peuples d’influer sur leur destin. Les classes dominantes étasuniennes et européennes comprirent dès l’après-guerre (et les esprits les plus lucides, dès l’entre-deux guerres) que la démocratie était installée dans tout l’Ouest de l’Europe, et que des concessions devraient être faites aux peuples. Très intelligemment, elles prirent prétexte de l’écoeurement suscité par les guerres pour construire par-dessus les souverainetés nationales une nouvelle structure politique qu’elles organisèrent pour en garder le contrôle, en étendre peu à peu les domaines de compétence, et par ce moyen ôter progressivement le pouvoir aux Etats démocratiques. Le slogan « L’Europe, c’est la Paix » fit accepter tous les renoncements. Mais c’est prendre l’effet pour la cause. La Paix en Europe résulte de l’effroyable châtiment du peuple allemand à la fin des trente ans de guerre, ainsi que de la bombe atomique. C’est tout. C’est triste, sans doute, mais c’est ainsi. Partout où l’équilibre de la terreur ne régna pas entre 1945 et 1991, les grandes puissances s’affrontèrent par l’intermédiaire de régimes politiques féroces, à leur service, et suscitèrent des guerres qui ravagèrent des pays entiers.

    Depuis que l’équipe d’Eltsine, au service de la finance anglo-saxonne, a été évincée du gouvernement de la Russie, les dirigeants anglo-saxons ont relancé un cycle de guerres afin de ruiner tous les pays qui font mine de leur résister, sans rien mettre à la place des Etats détruits que le malheur et la misère. Cela sous prétexte de tuer des tyrans (bien réels !) et de larguer la démocratie avec les bombes. Les politiciens français leur emboîtent désormais le pas servilement.

    Tirons-en donc les leçons avant d’en subir les ultimes conséquences : chassons les politiciens corrompus, réformons notre système politique, quittons l’OTAN et l’UE, et tournons-nous vers nos alliés traditionnels : Russes, Iraniens, Sud-Américains, Africains… en espérant qu’un jour nos vieux amis les Polonais cesseront de ne regarder que vers l’OTAN.

    L’avenir de la France est dans le monde entier, et passe par le recouvrement de sa puissance intellectuelle et la reconstruction de ses propres forces.

  4. DENIS GRIESMAR // 19 août 2014 à 13 h 12 min //

    Bonjour,
    Je ne m’énerve pas. Mais il nous faut être lucides ! Et cette exigence s’impose d’autant plus à des gaullistes ! Voyons : Il fut un temps où un certain Jean-Louis Tixier Vignancour (« La Corrèze avant le Zambèze !  » ) disait : « Je préfère mon frère à mon cousin, mon cousin à mon ami, mon ami, etc …)
    Eh bien, cela ne fonctionne pas comme cela !
    Cet emboîtement dans des tiroirs successifs n’est qu’un enfermement !
    (La Grammaire de Port-Royal est un peu plus subtile que cela ! 😉 … Et c’est là aussi que l’on voit l’utilité de faire du turc ! Refermons la parenthèse)
    (Autre remarque : un Français, lorsqu’il voit une fille qui lui plaît, ne lui demande pas si elle est Huronne ou Algonquine …
    … d’où, entre autres, la Nation métisse en Nouvelle-France, notamment au Manitoba !
    Les Anglos, eux, les tiraient comme des lapins !
    Où est la solidarité humaine la plus proche ? )
    Lorsqu’il voit qu’il risque d’être battu, que fait un grand général ? Il adapte sa tactique, il cherche à déborder par les ailes !
    Souvenons-nous de la bataille du Muthul (Jugurtha, Salluste …), de Marathon, de Marengo, … de la percée du Déversoir, par les Israéliens …
    Et cela ne vaut pas seulement que pour les opérations militaires proprement dites !
    L’essentiel est de reprendre l’initiative … ce que savent les joueurs de go, par exemple !
    De surprendre, parfois (bon, sans gesticuler pour rien, à la manière d’un sarko … )
    Mais de prendre en compte, d’abord et avant tout, les intérêts de la France.
    Et pour cela, d’être conscients de ce que nous sommes, de l’Histoire longue …
    Mes commentaires n’avaient pas d’autre but.
    Bien à vous.
    D.G.

  5. De la part de l’auteur Jack Petroussenko :Ne vous énervez pas ! . Ce qui était fusionnel c’était le couple que de Gaulle faisait avec la France. Un couple est juste une alliance (de raison et non d’amour dans le cas des nations ou seuls comptent les intérêts ). Un couple moteur et non un couple fusionnel. Chacun respectant l’indépendance de l’autre. Une Europe de coopération est une Europe où il y a des choses en commun à nous de les définir. Dés lors il faut un attelage qui tire ces choses vers le haut. par exemple la culture, l’industrie numérique,etc…au bénéfice de tous. Une forme de Participation peut bien s’appliquer aux nations souveraines comme aux entreprises. Le gaullisme en phase de mondialisation et avec un mondialisme prédateur n’est pas facile à mettre en place. Votre cordialement gaulliste. J. P.

  6. DENIS GRIESMAR // 19 août 2014 à 1 h 31 min //

    Encore une chose : Archimède disait « Donnez-moi un point d’appui, et je soulèverai le monde ! »

    Mais ce point d’appui, pour être efficace, doit être EXTERIEUR !

    Si nous restons dans le bocal (l’euro, l’ « Europe » ), nous sommes comme la grenouille jetée dans une casserole …

    … que l’on met ensuite à chauffer ! En disant cela, je suis dans le droit fil de De Gaulle, et aussi du général Gallois.

  7. DENIS GRIESMAR // 19 août 2014 à 1 h 26 min //

    Précisons :
    Non, non et non, le couple franco-allemand n’est pas dans le droit fil du gaullisme.
    De Gaulle a essayé de bâtir une alliance avec l’Allemagne.
    L’Allemagne a trahi en ajoutant unilatéralement un préambule OTANESQUE et Américanolâtre au Traité franco-allemand de 1963.
    C’est pourquoi De Gaulle, dont la préoccupation était de rétablir le rang de la France, et non de s’attacher NE VARIETUR
    à une alliance plutôt qu’à une autre, a lancé autre chose : ce fut le voyage en Amérique Latine, le discours de Phnom-Penh,
    le « Vive le Québec libre !  »
    Ceci est FON-DA-MEN-TAL !!! Un désaccord là-dessus serait paralysant, et nous mettrait (et pourquoi, Grand Dieu ? )
    à la merci d’une Allemagne qui se f … de la France, et ne la considère pas davantage que la Pologne – laquelle, au moins,
    a l’avantage de lui fournir une main-d’oeuvre bon marché et corvéable à merci.
    Et pourquoi un attelage ? Pourquoi une « construction » (européenne) ?
    Le hasard fait bien les choses : m’intéressant à l’Asie centrale et aux pays turcophones, je découvre que la Chine colonise
    férocement le Turkestan oriental, et massacre les Ouïghours, en envoyant au Xinjiang un Corps (paramilitaire) de production et de
    construction du Xinjiang ! Le parallélisme des mots désigne bien une chose : le mépris du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes !
    Les Anglais, les Allemands, les Bataves, ne nous aiment pas ! Nous pouvons pratiquer, autant que possible, une politique de bon voisinage,
    sans illusions, s.v.p., mais de là à fusionner, non !
    Nos amis sont ailleurs, et nous ne sommes pas plus forts en nous collant au nouveau Saint Empire de Nations Germaniques,
    même additionné de PECOS peureux et maladivement russophobes ! Au contraire, nous nous paralysons !
    Ce constat est indispensable pour repartir sur de bonnes bases.

  8. DENIS GRIESMAR // 18 août 2014 à 18 h 31 min //

    A mon commentaire précédent, j’ajouterai qu’il faut enfin cesser de croire au Père Noël, pourvu qu’on l’appelle « Europe ».
    L’expression « couple franco-allemand » est grotesque. Elle n’a jamais eu cours en Allemagne.
    Je n’ai jamais entendu, ni lu « Das deutsch-franzözische Ehepaar » ! L’idée est non seulement ridicule, mais dangereuse ! C’est un « *psychovirus* » !
    Il faut regarder au-delà ! Si l’Allemagne (au moins sa classe dirigeante) *méprise la France* – ce dont il serait temps de devenir conscients ! –
    il est temps de se tourner vers d’autres partenaires. De cesser d’avoir un fil à la patte.
    Un couple moteur d’une « Europe » nationiste est encore une illusion !
    Il faut être aveugle pour ne pas voir que les peuples saxons — Saxons continentaux, Allemands, et Saxons maritimes, Anglos – veulent se partager le
    monde, comme dans un nouveau Traité de Tordesillas.
    Et ce sont toujours nos adversaires – même si nous ne nous faisons plus la guerre … du moins apparemment.
    Ils n’ont pas les mêmes intérêts géopolitiques que nous.
    Or aujourd’hui de nouveaux acteurs lèvent, ou relèvent, la tête : la Russie, la Chine, l’Inde … les BRICS
    … Avec quelques autres qui courent, pas toujours très loin derrière, comme la Turquie …
    Seule la classe dirigeante française, la bouche en cul de poule, croit à l’ « Europe » !!! :-\
    La réalité est que, comme dit Yvonne Bollmann, il faut savoir « jouer sur plusieurs pianos ».

    Se trouver des partenaires … les partenaires « européens » ne devant être ni exclusifs, ni même privilégiés !
    Voyez comme l’alliance Renault-Volvo a échoué. Parce que l’atavisme germanique (malgré l’ancienne alliance franco-suédoise,
    dont le souvenir s’est évaporé, par la faute des Français, légers, légers, légers … ) y a fait un obstacle dirimant.
    Renault s’est donc tourné vers Nissan. Ce qui ne fut d’ailleurs pas un mauvais choix.
    Mais Nissan n’est pas européen. *Et alors ? …*
    La France sera peut-être un jour amenée (espérons) à faire un avion en commun avec le Brésil et le Québec …
    Il faut se débarrasser des oeillères « européennes », qui n’ont, à notre époque, aucun sens !
    L’évidence, fondée dans la géographie, dans l’Histoire longue, est, pour la France de rassembler la Francophonie, la Latinité
    (cf. les perspectives que nous avions vues à Porto Alegre) … et de tendre la main à toutes les Nations qui se sentent menacées par l’Empire.
    Et il y en a un paquet !
    Le partenaire évident, c’est la Russie !
    Au lieu de quoi notre tartuffe ramollo prend des « sanctions », qui frappent évidemment les producteurs français.
    Et c’est l’Argentine qui ramasse le marché ! Tant mieux pour l’Argentine, mais quel désastre !
    Il faut revenir à une politique française. Celle de Philippe Auguste, d’Henri IV … de De Gaulle.

  9. DENIS GRIESMAR // 18 août 2014 à 18 h 30 min //

    Si nous avions un homme d’Etat, il ferait la réponse que donna Henri II en note d’une dépêche diplomatique : « *Trop allemand* *!* »
    Comme nous n’avons qu’un minable – pour lequel je n’ai pas voté, même contre l’autre, car je savais que c’était tout sauf un homme d’Etat –
    il ravale sa honte et s’écrase. Ce qui mène à ma deuxième citation, d’Emmanuel Kant, celle-ci : »*Si tu te comportes en ver de terre, ne t’étonne pas qu’on t’écrase*. »

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