Droit de vote des étrangers : non !

Lors du dernier entretien télévisé du 14 juillet, en réponse à une question de David Pujadas, François Hollande annonce qu’il attend mettre en œuvre, d’ici 2017, le droit de vote des étrangers aux élections locales. Il relance le débat tout en reconnaissant l’obstacle de la validation constitutionnelle : il n’a pas aujourd’hui, et encore moins demain après le renouvèlement du Sénat en septembre, la majorité des 3/5 du congrès. Une fois de plus, en l’ignorant, il rejette la possibilité d’un référendum, seule véritable voie démocratique pour les changements importants de la Constitution de notre République. Mais il est vrai que la démocratie directe ne fait pas parti de la « panoplie du parfait socialiste ».

Comme le précise Kevin Erkeletyan (Site internet de Marianne) lors d’un entretien de Jean-Luc Laurent, député du Val-de-Marne et président du MRC* le lundi 14 juillet 2014, une « réunion de majorité » organisée la semaine dernière à Solferino a une nouvelle fois abordé ce sujet. Le Parti socialiste a proposé la mise en place d’un comité national pour le droit de vote des étrangers.

Dans un communiqué, le MRC ne veut pas s’associer à cette démarche. Il dénonce notamment un débat « d’une autre époque.

Un débat parisien, un nouveau rideau de fumée qui vise à imposer un débat dépassé

Dans cet entretien, Jean-Luc Laurent précise sans ambigüité : « On est en 2014 ! La promesse de 1981 est aujourd’hui inopportune, elle ne peut ni ne doit devenir réalité. Elle a été faite il y a plus de trente ans sans jamais être mise en œuvre, ni par François Mitterrand ni par Lionel Jospin. Et le président de la République avait pris acte qu’il n’existait pas de majorité pour mettre en œuvre une telle réforme ni au Parlement, ni parmi les citoyens. Pourtant, le PS propose la mise en place d’un comité national pour réaliser un travail de mobilisation en direction des citoyens. Nostalgique, la gauche cherche à courir derrière les breloques de 1981. C’est un nouveau subterfuge pour éviter les vrais problèmes des Français. »

Sur le fond, il rappelle avec justesse une règle fondamentale à laquelle j’adhère totalement : « Il faut absolument maintenir ce lien entre citoyenneté et nationalité ».

C’est un sujet national que les élus municipaux doivent s’approprier car c’est l’avenir des communes qui est en jeu (avec l’autre dossier relatif de la réforme territoriale). Gaullisme.fr leur donne l’occasion de s’exprimer notamment par les commentaires qu’ils peuvent poster**.

Alain Kerhervé
Conseiller municipal de Quimperlé (Finistère-sud)


* Parti de Jean-Pierre Chevènement

** Gaullisme.fr peut également publier des articles abordant ce sujet.


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dossier de Gaullisme.fr

 

1 commentaire sur Droit de vote des étrangers : non !

  1. Très opposé au droit de vote des étrangers.

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