une révolution des valeurs à l’UMP ?
Dans l’édition de « Valeurs actuelles » à paraître ce jeudi, les quatre élus de l’UMP prône « une révolution des valeurs » au sein du parti. Tous refusent une « droite centriste. »
« Il y a urgence parce que tout s’effondre », le ton est donné dès les premières lignes. Quatre ténors de l’UMP regroupant les deux anciens ministres Rachida Dati et Laurent Wauquiez, l’ex-conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, Henri Guaino et le co-fondateur de la Droite Forte, Guillaume Peltier font front commun en lançant un appel à « une droite qui assume son identité », dans une tribune à paraître dans le prochain numéro de Valeurs actuelles à paraître jeudi.
« Des racines et des ailes »
Pour le nouveau maire de Neung-sur-Beuvron (Loir-et-Cher), Guillaume Peltier, «la droite de demain, l’UMP de demain, cela doit être à la fois ‘des racines et des ailes’». «Des racines, avec la fierté de notre identité, de notre culture (…) et, en même temps, des ailes, parce qu’il n’est pas question d’être enfermés sur nous-mêmes.»
L’ancienne ministre de la justice, Rachida Dati renchérit sur l’importance de l' »identité française » dans le sauvetage de l’UMP. La Maire du VIIe arrondissement de Paris souhaite « une droite qui assume ses valeurs, sans tabou. »
Le député de Haute-Loire, Laurent Wauquiez, insiste enfin sur son refus de voir une « UMP centrisée. » Selon lui, il s’agirait d' »une fuite en avant vers une sorte de radical-socialisme. »
« Tout le monde a échoué, sauf le Front national »
Les quatre élus de l’UMP sont unis contre l’Europe. Pour Laurent Wauquiez, auteur d’un récent ouvrage intitulé « Europe : il faut tout changer », l’UE s’est « trop élargie. » L’ancien ministre des Affaires européenne défend « le principe d’un protectionniste européen. »
Rachida Dati s’appuie sur l’échec cuisant de la gauche lors des élections européennes : « la grande perdante des élections européennes, c’est la gauche au pouvoir. Il y a eu un mort, la gauche, et un blessé grave, l’UMP. »
« Tout le monde a échoué, sauf le Front national », conclue Henri Guaino.
Un triumvirat au service d’ambitions personnelles
Enfin, les « quatre mousquetaires », comme les surnomme le magazine, ont également en ligne de mire le triumvirat composé des anciens ministre Alain Juppé, Jean-Pierre Raffarin et François Fillon qui dirige les instances dirigeantes du parti.
« Je regrette le triumvirat qui dirige aujourd’hui l’UMP soit trop éloigné des militants et des sympathisants », affirme Rachida Dati
Henri Guaino, quant à lui, met en garde : « Tous ceux qui voudraient en profiter pour se revancher, travailler à leur petite ambition personnelle ou vider leur rancœur et leur haine nous entraîneraient dans un gouffre. Nous sommes décidés à nous opposer à cela. »
NETTOYAGE AU KARCHER
Un livre ne suffirait pas pour commenter les propos venus de femmes et d’hommes politiques qui nous parlent aujourd’hui de valeurs communes mais qui sciemment et continuellement ne mettent pas leurs actes en conformité avec leurs paroles.
Les mêmes, maquillées jusqu’au bout des ongles ou peu ou prou rasés, qui se regardent le matin dans le miroir, les rêves plein la tête et qui nous assènent les rhétoriques habituelles au cours d’ opérations de séduction bien orchestrées pour soutirer le moindre avantage à commencer par l’encaissement des dons et cotisations versés par une armée de réserve de généreux donateurs, sympathisants et adhérents qui ont ce sentiment d’être les victimes d’un détournement de fonds.
En effet,les révélations actuelles écrites ou verbales qui nous parviennent par médias interposés sur les scandales à répétition, financiers en particulier , témoignent largement d’une France entière abusée qui peut douter sérieusement du bon fonctionnement des règles démocratiques de ce pays à l’occasion d’élections locales ou nationales au cours desquelles les cartes sont truquées dès le départ avec des impacts multidimensionnels et multidirectionnels jusqu’alors largement sous-estimés et commentés.
Inutile dans ces conditions qu’ils nous rappellent de grands principes dès lors que leur crédibilité et leur probité sont largement écornées. Pourtant, avec leur culot légendaire, les mêmes toujours, s’autorisent sans vergogne à briguer les plus hautes charges de l’Etat.
Par conséquent, l’un des remèdes pour lutter contre la répétition des dérives scandaleuses consisterait déjà par nettoyer de fond en comble les écuries d’Augias en procédant à des débroussaillages, élagages et labourages pour éliminer définitivement, avec le courage nécessaire, quitte à asséner des vérités qui fâchent même au sein de sa famille politique, ou au besoin par un nouvel arsenal législatif dissuasif, les racines pourries qui n’apportent aucune bonne récolte profitable au plus grand nombre mais au contraire des greniers vides et des poches percées.
Que certaines piètres figures de notre kaléidoscope politique s’inspirent de cette citation de Bossuet, évêque, prédicateur et écrivain français du 17 siècle, surnommé l’aigle de Meaux: » dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes ».
Mieux encore, si elles gardent un peu de fierté et de décence, qu’elles quittent d’urgence et définitivement la politique. Elles rendront un grand service à leur pays et du même coup à leur parti politique pour éviter son effondrement. Les valeurs retrouvées seront à ce prix.
BIG MILLIONS DE REMERCIEMENTS
René Floureux 9 juillet 2014
Injustice ? Double , effectivement . Injustice en non-respect du Droit partagé , dont notre Constitution est le socle , depuis le non-respect du référendum sur l’ Europe de 2005 et par le coup du traité de Lisbonne quand , même si la Constitution permettait au Chef de l’ Etat de l’ époque le choix de l’ approbation (ou du rejet) par la voie du Congrès du dit-traité , la lecture , appelez-la gaullienne , et sa compréhension , appelez-la souverainiste ou légitimiste et de l’ Article 3 , de la Constitution imposaient le choix de la voie du référendum , puisqu’on ne peut contredire (ou à l’inverse conforter , s’il en est besoin) , quand le sujet est le même , le verdict d’ un référendum que par un référendum . Injustice en non-respect du Corps de la Justice , quand contester en ses membres le Corps revient aussi à contester le principe de la Justice et de son indépendance , et aussi , paradoxalement et indirectement , celui de la présomption d’ innocence . Le temps , le Droit , l’ impartialilé de la Justice se conjuguent et se prononcent . Du Droit et de notre Constitution . Honneur . Et Liberté .