Hier décomposition, demain recomposition

 

clip_image001Les résultats des élections européennes en France montrent d’une part un rejet de la politique nationale du gouvernement PS, et d’autre part, un souhait de changement au niveau européen.

La politique menée par Hollande-Valls est un échec cuisant. Les responsables Socialistes doivent le reconnaitre et changer radicalement d’orientation.

Aujourd’hui chacun peut mesurer le fossé important qui s’est creusé ces dernières années entre les élites politiques et le peuple, en particulier depuis le référendum 2005* sur la constitution européenne, la très large majorité des Français considérant qu’elle a été trompée. Les responsabilités sont à partager entre les deux grands partis majoritaires : UMP et PS.

Face au score très important et inquiétant du FN (mais aussi le niveau d’abstention très élevé à 57%), il devient indispensable que la droite (UMP) se ressaisisse et redevienne un pôle républicain et social crédible. Elle doit retrouver une unité réelle, elle doit mieux exprimer les valeurs qui sont les siennes, notamment celles qui se positionnent dans la continuité du gaullisme**. Par ailleurs, l’alternative au pouvoir socialiste ne peut découler que d’une volonté affirmée de collaboration entre la droite républicaine et le mouvement centriste UDI-Modem.

Chacun de nous doit réfléchir. Rien ne pourra être comme avant ce 25 mai. Il nous faudra agir pour donner aux Françaises et Français des raisons d’espérer un avenir différent.

Alain Kerhervé

* 55% de non, constitution néanmoins appliquée par le traité de Lisbonne.
** Il convient de prendre en compte également le score de Debout La République de Nicolas Dupont-Aignan (4%).

2 commentaires sur Hier décomposition, demain recomposition

  1. Ce serait bien que vous cessiez d’être naïf : la droite façon UMP n’a jamais rien eu de gaulliste et même le gaullisme du RPR a été plus que douteux ! C’est ce parti qui, de façon complaisante avec Giscard et Jospin en l’an 2000, a entériné le quinquennat qui est la négation de l’esprit de la Vè République. En effet depuis nous n’en voyons que les effet désastreux puisque déjà la classe politique ne parle plus que l’élection présidentielle de 2017 avec donc 3 ans d’avance, en raison d’un président démonétisé 2 ans après son élection et complétement autiste après 2 graves échecs électoraux.
    Le quinquennat a rabaissé la fonction présidentielle à celle de simple chef de sa majorité parlementaire, celle de premier ministre au rang de directeur de cabinet du président; ce fût particulièrement visible avec l’agité qui nous a gouverné de 2007 à 2012 avec sa carpette « gaulliste » Fillon.
    Enfin il ne faut pas réduire le gaullisme à la droite, il y eût des « gaullistes de gauche » que Pompidou a marginalisé, étouffé. En 1981 ils ont rejoint François Mitterrand (lui, au moins a plus respecté les institutions de la Vè que les présumés gaullistes) à tort ou à raison, comme ce fût mon cas ne supportant pas Giscard ( comme Jean Charbonnel, notamment) ni le conservatisme de la droite « gaulliste ».
    J’espère que la sévérité de mes propos ne vous empêcheront pas de publier mon commentaire. Seule la considération que j’ai pour vous me les permets.

  2. Tout gaulliste qui se respecte doit proposer l’indépendance de la France et donc sortir de ce magma européen.
    Je ne connais qu’un parti de cet acabit : l’UPR.
    François Asselineau est le plus gaulliste des hommes politiques, il sait qu’une autre Europe ne se fera jamais et pour cause (unanimité des 28 pour changer une virgule des traités et inadéquation des désidératas des nations au sein de l’UE), et donc il est le seul a demander de sortir de l’UE légalement par l’article 50, de l’euro et de l’OTAN.
    Renseignez vous : upr.fr

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*