De Gaulle au Mexique
François Hollande est au Mexique. Voyage du Chef de l’Etat, 50 ans après celui du général de Gaulle. Inutile de comparer… Mais à cette occasion, souvenons-nous, pour les plus anciens. Pour les jeunes, une page d’histoire source de référence.
16 mars 1964
De Gaulle en Amérique latine : l’aboutissement naturel d’une histoire d’amour qui dure depuis 1940, depuis que Soustelle, spécialiste international des civilisations précolombiennes, a convaincu l’Uruguay et le Pérou de reconnaître la France libre, ce qu’ils ont fait avec enthousiasme ; depuis que du Brésil, sa terre d’exil, Georges Bernanos a écrit d’admirables pages sur la France combattante qui ont ému l’opinion internationale ; depuis que Miguel Angel Asturias, écrivain et diplomate guatémaltèque, est devenu le chantre du gaullisme. Asturias retrouve en de Gaulle cet amour de l’indépendance, ce souci de justice et cette lutte contre l’impérialiste américain qui sont au centre de ses préoccupations.
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Celui qui croyait au ciel , celui qui n’ y croyait pas , faudra-t-il que le bruit de l’ émeute et des bottes nous réveille , à laisser filer en poèmes les saisons , les mois , les moments ? Debout la République et demain Debout La France , choix de mémoire et d’ effort et de militant DLR parmi d’ autres et de France et d’en-bas et d’ espoir et d’ espérance aussi , dans un mouvement patient qui n’ attend et ne vit que pour que cessent les groupuscules ou les egos ou les réticences poussiéreuses ou tièdes , bâillons acceptés aussi , qui font le lit des faciles et extrêmes et les dédains de ceux aussi plus jeunes que nous . à Bourges , Debout la République , Debout La France
Lorsque l’on se souvient de l’extraordinaire personnalité du Général de Gaulle, véritable icône de la France dans le monde et que l’on voit aujourd’hui le comportement de Hollande ridiculisant notre France, ce personnage de la pire bouffonnerie au sommet de l’État. Comment le citoyen peut-il se sentir heureux dans un pays où, d’ailleurs bientôt, il ne sera plus chez lui.
quel beau souvenir et quelle fierté on éprouvait à voir la France ainsi représenée !!! Malgré ses souffrances le Général lançait un message qui aurait dû permettre l’émergence d’un bloc puissant face aux américains et aux russes. L’Europe y aurait eu une place de choix et aurait aujourd’hui un autre visage que celui d’une zone de libre-échange si chère aux anglos-saxons. Maintenant nous n’avons plus droit qu’à une bouillie sans saveur qui nous a déjà fait perdre notre souveraineté, notre puissance économique, notre politique étrangère devenue inaudible, j’en passe et des pires sans doute!!! Sans oublier toutes les trahisons depuis 1969 de ceux qui se disaient et disent héritiers du Général, heureusement il nous reste les souvenirs pour atténuer l’amertume non pas personnelle mais pour notre pays.
Pour de Gaulle, le Mexique n’a été en réalité qu’une étape au cours de ses pérégrinations en Amérique du sud. C’est vrai que l’accueil fut particulièrement chaleureux et c’est devant 300.000 personnes délirantes que de Gaulle lâcha son fameux » Marchamos la mano en la mano » ( marchons main dans la main), comme il lancera 3 ans plus tard son fameux « Vive le Québec libre ». Avec de Gaulle, rien n’était dit au hasard ou sous le coup de l’émotion, tout était pesé et calculé. En lançant » Marchamos la mano en la mano » de Gaulle envoyait une pierre dans le jardin du gringo américain qui ne voyait pas d’un bon oeil ce déplacement dans cette région du monde et qui en éprouvait même une certaine irritation.