Nicolas Sarkozy évoque son retour

«obligé d’y aller» Nicolas Sarkozy évoque son retour: «obligé d’y aller»

Par Slate.fr

Nicolas Sarkozy à côté de Nasser Al-Khelaifi, le président du PSG et d’Al Jazeera Sport,
et de Leonardo, le directeur sportif du club parisien. REUTERS/Charles Platiau

 

L’embargo souhaité par l’AFP, jusqu’à mercredi 6h, aura tenu à peine une heure. Publiée sur le «fil» à 23h16, la dépêche citant des propos de Nicolas Sarkozy sur son retour en politique aura occupé une partie des internautes déjà éveillés à commenter le décès d’Hugo Chavez.

Dans ce qui semble être un entretien accordé à Valeurs Actuelles qui doit être publié ce jeudi, l’ancien président de la République assure qu’il ne veut pas revenir en politique mais qu’il pourrait être «obligé d’y aller»:

«Il y aura malheureusement un moment où la question ne sera plus : “avez-vous envie?” mais “aurez-vous le choix ?”(…) Dans ce cas, je ne pourrai pas continuer à me dire : je suis heureux, j’emmène ma fille à l’école, et je fais des conférences partout dans le monde. Dans ce cas, effectivement, je serai obligé d’y aller. Pas par envie. Par devoir. Uniquement parce qu’il s’agit de la France».

Parce que vraiment, Nicolas Sarkozy, si ce n’était pas pour la France, assure-t-il, pas question de revenir, pas question de revanche. «Et puis quelle revanche ce serait? Pour reprendre la France dans l’état où les socialistes la laisseront. Tu crois que je ne sais pas que je vais mourir ? Donc franchement est-ce que j’ai envie de revenir ? Non».

Il n’y a pas une semaine sans que le retour de Nicolas Sarkozy en politique ne soit évoqué, soit par un de ses amis, soit par d’anciens ministres. Mais les propos de l’ancien chef de l’Etat ainsi rapportés dans la presse sur ce retour sont plus rares. Début février, Le Journal du Dimanche revenait sur un dîner regroupant une quarantaine de proches pour son anniversaire. «Pour la première fois, il a parlé devant tout le monde», notait l’un des participants. Nicolas Sarkozy «n’excluait rien pour l’avenir, si les Français le veulent». La fin du discours a également marqué les esprits avec un «On se reverra bientôt» lancé par l’ancien candidat à la présidentielle.

Manifestement, deux choses sont certaines : 1. le retour éventuel de Sarko se fait par étapes, dans une stratégie savamment orchestrée mettant en scène le sens du devoir. 2. Il intéresse toujours la presse.

3 commentaires sur Nicolas Sarkozy évoque son retour

  1. ledixjuin // 4 avril 2013 à 14 h 51 min //

    Monsieur Sarkozy De Nagy-Bocsa ,je regrette ce n’est pas un De Gaulle .Car De Gaulle a remplie les caisses de l’état et payait son électricité, les impôts locaux de sa propre poche ,ce qui n’est pas le cas de Mr de Sarkozy ,et d’ailleurs d’aucun autre président .

  2. Genty Jean Claude // 16 mars 2013 à 20 h 23 min //

    Je ne pense pas que les Français sont aussi bêtes que les médias, au vu de leurs publications,
    le pensent.
    Sarkozy -le -petit a été viré par les citoyens, point à la ligne.
    C’était un vote de refus, radical.
    On a maintenant un certain « flanby », mou d’entre les mous qui ne sait pas s’il va parler ou pas parler,
    c’est dire si ce qu’il va dire est important.
    Cependant, de l’ancien, par pitié, épargnez-nous le calvaire d’en parler !
    Souvenez-vous, journalistes, de la pantomime perpétuelle et stérile d’il y a pas si longtemps.
    Les électeurs ont meilleure mémoire que vous !
    Jean Claude GENTY

  3. lejusticier // 7 mars 2013 à 22 h 50 min //

    Nous n’ avons et nous connaissons toujours toujours pas le Bilan médiocre du gouvernement Sarközy de Nagy-Bocsa et de Fillon.La crise à couté 109 milliards d’euros ,et pourtant 600 milliards sont partis en fumés ou ? ce peut-être pas perdue pour tous le monde.mais dans les caisses de l’étât et même dans celle de la sécu,il manque des sous ,des milliards d’euros et ce n’est pas les contribuables qui les ont dépensés,nous ont faient que payés.Monsieur Sarkozy doit deposer le dossier de son bilan ,au nom de la république et de ses institutions.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*